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Publiée le 08/09/2010 à 00:09, par Ensis

Présentation de Harry Potter et les Reliques de la Mort partie 1 sur Xbox 360

Lors d’une conférence Electronic Arts à Paris, le nouvel opus d’Harry Potter en jeu vidéo s’est laissé approcher et tripoter avec les yeux, Kinect oblige. L’occasion pour moi de vous parler de ce titre présenté en version non-finale et aussi de me faire une première idée sur le contrôleur fantôme de Microsoft.

Move your bodyRetour au sommaire
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A droite Protego, à gauche Stupefix
Première chose qui m’a surpris lors de cette présentation de la version française du titre : les phases de Kinect constituent uniquement des défis bonus indépendants du véritable jeu. On me dira peut être que je suis à la ramasse vu mon amour des jeux à licences… Quoi qu’il en soit il convient de parler dans un premier temps de ces parties spéciales donc, qui nécessiteront l’achat d’un couteux appareil pour être faites. Aie… (Pour ceux qui dormaient au fond de la salle, la grosse caméra de Microsoft coutera quand même la bagatelle de 150€). Important détail à savoir : pour jouer à Kinect il faut un bon éclairage. Contrairement au PSMove qui serait plutôt du genre à prôner l’obscurité, ici il faut être bien éclairé afin de la caméra nous repère bien, et elle y arrive. Seule autre précaution : éviter les vêtements trop amples, ou la caméra aura plus de mal à distinguer le squelette et vous transformer sur l’écran de détection en stickman. Le niveau proposé était donc une sorte de rail-shooter dans lequel Harry avançait en maravant les Mangemorts qui tentaient de lui barrer la route. Pour combattre, il avait à sa disposition pas moins de trois sortilèges effectués avec des mouvements différents, et des sortes de potions-grenades au nombre de trois également. Première chose à dire : il m’aura été plus difficile de lancer un Stupéfix (sort de base) qu’autre chose. Il faut pour cela mettre son bras droit (désolé les gauchers, Harry est, et restera droitier) en équerre et projeter son avant bras rapidement en avant. Entre le temps d’interprétation et la réponse du jeu, tirer en rafale se révéla vite fastidieux. Du moins au départ, car après quelques tentatives et une crampe au coude droit, ça allait mieux. Autre sortilège plus facile à utiliser, l’Expelliarmus qu’il n’est pas nécessaire de présenter est une sorte de gros tir concentré à ne pas utiliser quand un mur est trop proche de nous. Il suffit pour cela de mettre le bras gauche en équerre et en arrière, et de pointer son bras droit vers l’écran pour lâcher un sort pour le moins explosif.

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Manque plus que Marcus Phenix
Il n’est pas possible de se soigner dans le jeu. Chose qui m’a étonnée, car en voyant ces potions bleues sur l’interface (ou plutôt l’absence d’interface), je ne m’attendais pas à avoir des grenades. Pour les lancer, et bien on le fait vraiment. Un geste de bas en haut avec le bras gauche et la voie se trouve dégagée. Ainsi pour se soigner, il suffit d’attendre que ça aille mieux et que l’écran repasse du noir et blanc aux couleurs, à la manière d’Uncharted. Mais Rail Shooter oblige, le jeu n’attend pas. Ainsi, notre troisième sortilège trouve son utilité. Utiliser Protego en mettant ses deux mains telles un barrage en direction de l’écran permet en effet de bloquer tous les sorts ennemis. Malheureusement, ces ennemis ont tendance à enchainer rapidement les sorts, contrairement à Harry qui met du temps à se protéger. Il arrivera aussi que le personnage ne vise tout bonnement pas dans la bonne direction. Peut être que la caméra ne m’aime pas parce que je l’ai accusé d’avoir un peu de bide… Mais même avec le développeur pourtant habitué au jeu, cela semblait parfois fastidieux. Bref il y a encore du travail, mais ce n’est peut être pas le jeu le problème.

Un Gears of War magiqueRetour au sommaire
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Vas-y Dédé je te couvre
Ainsi le véritable contenu du jeu était présenté juste à côté. Prenant la forme d’un TPS aux faux airs de Gears of War, le joueur dirige Harry qui se lance à l’assaut de ses ennemis un peu bêtas. Juste un peu… ? Cette fois-ci il dispose d’un arsenal bien plus fournis. Plus de sortilèges avec de nouveaux sorts à débloquer (histoire de donner un aspect un peu RPG et de ne pas filer toutes les armes dès le départ). On peut donc compter sur le même arsenal que sur Kinect, et sur pas mal d’autres choses. Un sortilège pouvant se tirer de loin tel un sniper permettra de faire passer un ennemi dans notre camp pour une courte durée, un autre sortilège pourra tirer en rafales telle une mitrailleuse, et même le sortilège du Patronus sera disponible pour repousser les Détraqueurs trop collants. Compter aussi sur différents types de gre… potions aux effets variés et même sur la cape d’invisibilité. Malheureusement la réalisation globale du jeu se montre pour le moment faiblarde et en plus d’une IA ennemie désastreuse, il ne faudra pas compter sur le système de couverture pas vraiment au point. Enfin, la caméra est très lourde et ne tourne pas facilement, même avec les réglages au maximum.

N/A
Expelliarmus fera de gros dégâts, attention au retour de flammes
De bonnes idées mal exploitées, voilà ce qui ressort de ce Harry Potter et les Reliques de la Mort partie 1 (vu la longueur du nom je ne le dirai pas deux fois). La maniabilité Kinect met toujours un peu de temps à répondre, et le jeu ne semble pas sauvé par le fait que ces phases de rail-shooters soient des défis bonus à relever. Le TPS en lui-même tient du Gears of War du pauvre, tentant une ambiance sombre mais uniquement sur un plan graphique, afin de ne pas trop jurer avec le PEGI 12 du titre. Enfin le contenu du jeu se veut pour le moment léger, en termes de possibilités ou d’objectifs. Des erreurs à corriger au plus vite au risque de voir l’adaptation du film (et non du livre) se planter à sa sortie.
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