Les partisans de la Xbox 360 l’ont toujours dit : Gears of War est une raison suffisante pour devenir accroc à la console de Microsoft.. Après deux épisodes d’excellente facture, Epic Games compte bien faire mouche à nouveau avec Gears of War 3. Si nous avions déjà pu découvrir le mode Horde et le mode Multijoueur du titre, cette fois c’est la campagne solo qui se dévoile au travers d’une session de jeu généreuse. Nos impressions dans les suivantes lignes.
Epic Games a été clair sur au moins un point :
Gears of War 3 s’adresse aussi bien aux vétérans qu’aux nouveaux venus (les noobs qu’on les appelle). Voilà qui rassurera le pauvre néophyte que je suis. On nous propose donc aujourd’hui de torcher l’intégralité du premier Acte.
Manette en mains, casque bien accroché, c’est l’heure de casser du Locuste. On retrouve donc avec nostalgie cette mauvaise troupe composée de Marcus, Dom, Cole ainsi qu’Anya Stroud en chair et en os cette fois. Notre aventure commence sur le Raven’s Nest, un gigantesque navire siège de la CGU. Après un bref flashback de Marcus, le navire se voit attaqué par des parasites Lambent, et une partie de la troupe est mobilisée pour repousser l’envahisseur.
Les joueurs des deux premiers
Gears of War ne seront pas perdus. Du moindre contrôle jusqu’à l’interface, tout se révèle quasi identique. Couverture, tir à l’aveugle, sprint, et visée sur l’épaule sont toujours de la partie à l’image des armes que l’on prend plaisir à retrouver. Les phases de tir ne manquent pas de punch, et on n’a aucun mal à sentir la puissance des armes à chaque pression de gâchette. On ne s’inquiète donc pas pour ce
Gears of War 3 déjà promis au statut de
TPS de référence tant ses mécaniques sont bien huilées. Mais revenons un peu à la campagne que nous avons pu écumer en solo (disponible également en coop bien entendu).
Un petit coup d’œil sur les dialogues nous permet d’affirmer que les doublages français sont d’excellente facture, tout comme les propos tenus par les protagonistes, remplis de termes grossiers comme on les aime. Tandis que les brutes de la CGU s’échangent des mots à faire pâlir un criminel, le scénario nous emporte dans son action rythmée par de nombreux gunfights et des cut-scenes habillement amenées sans être trop nombreuses ou trop pompeuses. Vous comprendrez que l’ensemble s’avère parfaitement homogène, et que malgré l’apparente répétitivité des phases de shoots, on se surprend à vouloir sans cesse avancer pour connaître le fin mot de l’histoire (dans ce cas, le dénouement du premier acte).
Dernier point sur le bestiaire de
Gears of War 3. Vous étiez habitués à combattre des hordes de Locustes ? Eh bien préparez-vous à crouler sous ces immondes mutants que sont les Lambent et dont les tiges (leur moyen de transport) pousseront tous les dix mètres pour cracher du monstre à dégommer. Entre ces petites araignées agaçantes, les troupes de base, les gros kamikazes et plein d’autres atrocités informes, les joueurs en prendront plein les dents le temps de trouver les points faibles de chacun. On notera enfin l’apparition d’un mode Arcade dans lequel vous devrez établir les meilleurs scores possibles calculés de la même façon que sur un Guitar Hero. Enchainez les frags, et vous serez récompensés de points juteux et de précieux multiplicateurs. Prenez une bastos, et dites adieu à votre bonus. Simple et efficace comme on dit. Inutile de préciser que le titre nous a terriblement flatté la rétine comme à son habitude.
Que dire si ce n’est que ce GoW 3 marche dans les pas de ses prédécesseurs et risque fort de nous offrir, une fois encore, une aventure solo/coop de qualité ainsi qu’un mode multijoueurs toujours plus peaufiné. Rendez-vous le 20 septembre prochain pour découper du Locuste à grand renfort de tatanes.
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