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Publiée le 22/08/2009 à 00:08, par NatasFH

Présentation GC 09 : Assassin's Creed 2

En voilà un autre qui s’est taillé une place de choix dans le cœur des joueurs dès ses premières aventures : l’assassin à la capuche blanche d’Ubisoft. Forcément attendu au tournant, nous avons eu la chance et le bonheur d’assister à une présentation approfondie d’Assassin’s Creed 2. Le moins que l’on puisse dire, c’est que les développeurs n’ont pas chômé et nous ont réservé de nombreuses surprises.

L’art du meurtreRetour au sommaire
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Altaïr, héros charismatique du premier opus, disposait déjà d’une panoplie de tueur suffisamment étendue pour se faire plaisir en toutes situations. Ezio, personnage principal de ce second opus, s’offre des armes supplémentaires en profitant de l’avancée technologique de son époque. Cette fois paré de gris plutôt que de blanc, donc plus discret, notre homme dispose de deux lames d’assassins cachés dans ses manches, et le bougre n’hésite pas à les mettre à profit pour planter deux gardes dans le dos en même temps. Une aptitude qu’il utilise également en sautant en contrebas sur deux cibles simultanément. Un mouvement impressionnant qui peut bien sûr s’effectuer sur une seule victime. Dans le même ordre d’idée, le meurtrier professionnel peut également tuer un ennemi d’un coup lorsqu’il est suspendu à une corniche pour ensuite le balancer dans son dos vingt mètres plus bas. Même planqué dans une charrette de foin, Ezio lacère un adversaire et le cache dans la paille à sa place à toute vitesse, ni vu ni connu. Des mouvements appréciables qui permettent en prime de rester invisible aux forces de l’ordre alentours.

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Mais ce n’est pas tout. 15ème siècle oblige, la poudre à canon s’est répandue en occident et Ezio peut s’offir désormais un mini canon on ne peut plus létal qui envoie ad patres qui encaisse une balle. Le système de visée, fort original, consiste en deux lignes floues qui doivent se rejoindre pour ne former qu’une trajectoire rectiligne jusqu’à la cible choisie. Seul un délai d’attente est réclamé et le joueur n’a rien à faire pour joindre ces deux traits. Par contre, la détonation annihile toute discrétion, forcément. Méfiance donc. Une autre arme, très originale celle-là, consiste en une lame empoisonnée très discrète. Lors de la présentation qui nous a été faite (on n’a pas voulu nous laisser jouer…) le développeur devait assassiner un homme bien précis. Manque de bol, notre futur cadavre s’est octroyé les services d’un garde du corps qui lui colle aux basques sans jamais le lâcher une seconde. C’est là que le poison va nous venir en aide. Au cœur d’une auberge bondée, notre démonstrateur s’approche nonchalamment, pique à peine le garde et recule de trois pas. Très rapidement, le garde touché se prend la tête et vacille, titube presque. Son employeur, mécontent de voir l’état de sa piétaille s’enquiert de ce qui lui arrive et l’engueule. Mauvaise idée. Le garde balance un coup de hallebarde circulaire à l’aveuglette et tue sur le coup son patron. Contrat remplit, merci d’être venu. Pour encore appuyer l’efficacité de cette arme, notre ami d’Ubisoft lance une poignée de pièces d’or au sol, autour de l’empoisonné toujours dans les vapes. Les clients présents se jettent littéralement sur la monnaie, ce qui a pour effet d’effrayer une fois de plus le garde qui fait tournoyer son arme et engendre un véritable carnage dans un rayon de deux mètres autour de lui. De quoi ameuter la milice locale qui a alors mieux à faire que de s’occuper de nous. Ce jet de pièces d’or, que l’on récolte en jouant au pickpocket dans la rue, sert également à créer des attroupements dans la rue pour les cas où une poursuite s’engagerait, bloquant ainsi nos poursuivants et nous laissant le temps d’aller nous mettre à l’abri. Du grand art.

Libre comme l’aigleRetour au sommaire
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Ces nouveautés ne sont pas les seules qui nous ont été dévoilées. L’argent récolté dans les poches d’autrui peut parfaitement être utilisé à d’autres fins plus classiques comme des achats de potion de soins ou de poison sur les étals disséminés ça et là dans les ruelles de Venise et de Florence. Hé oui ! On visitera également cette ville italienne dans Assassin’s Creed 2. De quoi varier l’architecture et les décors. Comment se feront les transitions ? On l’ignore pour le moment mais les voyages entre passé et animus seront sans doute la réponse des développeurs. A voir dans un avenir proche. Mais revenons à notre Ezio et sa bourse bien remplie. Au détour d’une rue, on remarque au fond d’un couloir quelque chose qui brille d’une lumière étrange. Il s’agit indéniablement d’un objet interactif. Malheureusement, quatre gardes très lourdement équipés protègent l’accès. Impossible de passer outre en fonçant dans le tas et c’est le seul chemin possible. Que faire ? Là encore, le pouvoir de l’argent va nous rendre service. Pour occuper ces hommes en armures lourdes, Ezio peut s’offrir les services d’un groupe de mercenaire qui ira les prendre à parti ! Ainsi, on peut passer tranquillement et satisfaire notre curiosité.

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C’est le moins que l’on puisse dire. Le développeur nous avait prévenus ; la surprise est de taille, vous êtes près ? L’objet brillant aperçut de loin n’est autre que le logo de la confrérie des assassins orné en son centre d’un crâne humain. Notre héros insère ses doigts dans les orbites de la chose, enclenchant immédiatement un mécanisme. Le crâne s’extirpe, se divise en trois pour ensuite se reformer à l’envers et se réinsérer dans la pierre. La surprise la voici : une porte s’ouvre sur un passage menant à une zone secrète qui n’est autre que les catacombes de la ville ! Ezio évoluera donc en souterrain dans des niveaux cachés qui s’approchent de ceux de Prince of Persia ! Des acrobaties à tout va, qui nous servent d’entraînement au free run pour l’extérieur mais sans les énigmes de PoP, les développeurs ne souhaitant pas bloquer le joueur inutilement. Hormis un terrain de jeu propice à améliorer nos compétences en déplacement rapides (les villes sont configurées pour être parcourues sans que la moindre chute ne vienne couper notre élan) ces passages secrets recèlent un trésor caché et des mécaniques de gameplay nouvelles. Bien qu’enfoncées sous terre, les catacombes restent peuplées de templiers bien vivants à éradiquer. Si les gardes de base passent l’arme à gauche facilement, les gradés font preuve de plus de virtuosité à l’épée, en combat frontal. Malgré les nouveaux mouvements d’esquive (des pas chassés latéraux, avant et arrière) ainsi que les provocations pour attirer l’adversaire, le bougre résiste. C’est là qu’Ezio emploie une bombe fumigène digne d’un ninja pour aveugler son adversaire. Ce dernier donne des coups dans le vide mais ne se laisse pas égorger pour autant. Pire, il prend la fuite pour appeler des renforts ! La poursuite s’engage. Une course folle au cours de laquelle de nombreux mouvements inédits apparaissent, comme le fait de pouvoir s’accrocher au crochet d’un treuil. Au final, les assaillants avalent leur extrait de naissance et Ezio accède enfin à la salle secrète renfermant un tombeau décoré du même mécanisme que la porte d’entrée. Le trésor n’est autre qu’un sceau en pierre et on nous assure que la collecte complète de ces artefacts débouchera sur une énorme surprise qu’il faudra découvrir en jeu.

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Assassin’s Creed 2 a encore quelques petites choses à nous montrer dans sa besace. Comme une interface revue et corrigée. Le choix des armes et des objets se fait désormais via une arborescence circulaire mettant le jeu en pause. La minimap est bien plus détaillée que par le passé et, par exemple, à l’approche d’une cible à abattre, une zone circulaire rouge apparait pour nous prévenir de la proximité du futur décédé. Les missions sont désormais distribuées par des pigeons voyageurs enfermés dans leur cage à notre attention. De nouveaux défis secondaires font leur apparition. Ezio peut désormais porter les cadavres qu’il sème dans le but de les cacher à la vue de tous, que ce soit dans un coin sombre ou dans l’eau. Au même titre que les armes des défunts qui peuvent être ramassées et utilisées. La vision de l’aigle ne bascule plus en vue à la première personne mais conserve la vue de dos habituelle. Les points de vie des gardes que l’on affronte de face apparaissent maintenant au-dessus de leur tête sous forme d’amas de losanges, comme ceux du héros mais cette fois dans le coin supérieur gauche de l’écran pour ne pas ôter la moindre once de classe de l’assassin. L’atmosphère générale sera encore renforcée, quelque soit la langue, par des dialogues dans lesquels quelques mots d’italien s’incrustent. Si Ubisoft a bien voulu nous en montrer autant (visiblement, peu d’élus ont eu la chance d’assister à cette démo) c’est qu’il reste encore beaucoup à découvrir de ce Assassin’s Creed 2. Reste à attendre le 19 novembre 2009, date de la sortie du jeu ou, pourquoi pas, au cours d’une preview qu’on en peut déjà plus d’attendre.
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