Présentation de Forza Motorsport 4

Révolutionner une simulation automobile d’un opus à l’autre n’est pas aisé. C’est pourquoi Turn 10 s’est évertué à faire évoluer Forza. Plus beau, plus réaliste, Forza 4 repousse les limites de son prédécesseur sur tous les points techniques. On ne lui en demandait pas moins. Outre sa plastique généreuse, sa gestion des effets de lumière réussie et sa modélisation quasi-parfaite des bolides, Forza 4 se démarquera par son souci du détail. Notamment au niveau des vues de cockpit, toutes plus fidèles les unes que les autres aux modèles originaux. Et quand on sait que le titre nous promet plus de 500 voitures différentes (on a bien dit 500), on ne peut que tirer notre chapeau à Turn 10. Tous ces modèles seront également l’occasion de profiter de la nouvelle key-feature (comme on dit dans le milieu) de ce quatrième opus, nous avons nommé l’Autovista.

Pour rappel, l’Autovista fait office de galerie 3D pour nos bolides préférés. Idéal pour les admirer sous toutes les coutures. Plus qu’un simple musée de l’automobile, ce mode met le paquet en nous proposant de reluquer en détail l’intérieur de chaque voiture. Quand nous disons intérieur, ne vous arrêtez pas à la nacelle de la voiture. Il sera en effet possible d’apaiser notre curiosité en ouvrant le coffre et le capot laissant place à des moteurs eux aussi très détaillés, avec la possibilité d’enclencher une description orale pour chacun d’eux. Enfin, Mr. Greenawalt nous montrera les fonctionnalités Kinect de l’Autovista grâce auxquelles nous pourrons naviguer autour de la voiture ou encore l’ouvrir avec nos grosses paluches, avant de retourner sur le menu du jeu en utilisant la reconnaissance vocale du périphérique made in Microsoft.

Viennent enfin les phases d’essais où les français ont pu s’essayer pour la première fois à Forza Motorsport 4, bien installés au fond de leur siège baquet, agrippés à leur volant flambant neuf. En tant que simulation automobile de référence sur Xbox 360, le titre de Turn 10 n’est pas des plus simples à prendre en main. Pour autant, le comportement des bolides à disposition semblait correspondre à leurs modèles d’origine. Le terrain quant à lui fait son boulot en nous proposant différents revêtements mais également des vibreurs qu’on ne manquera pas de sentir en les mordant avec nos pneus. On déplorera pourtant une sensation de vitesse encore un peu mollassonne et des décrochages un trop permissifs pour un soft se veut une simulation.

Espérons alors que notre test de Forza Motorsport 4 nous donnera tort et fasse du titre de Turn 10, une fois encore, une simulation auto incontournable sur console. Rendez-vous sur la ligne de départ le 14 octobre prochain, sur Xbox uniquement.