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Publiée le 31/12/2008 à 00:12, par Deez

Présentation de L'Entraîneur 2009

Quelques semaines après la sortie de Football Manager 09, bon opus s’il en est, la toute nouvelle mouture de l’Entraîneur s’est dévoilée à nous dans le cadre d’un first look exclusif dans les locaux d’Eidos. Ce volet 2009 saura-t-il redorer le blason d’une série qui n’est plus que l’ombre d’elle-même depuis que le développeur originel, Sports Interactive, a fuit la firme de Lara Croft pour rejoindre celle de Sonic ? Premiers éléments de réponse.

Un blason à redorerRetour au sommaire
blason-redorer
Les news semblent bien écrites... et surtout bien traduites.
Une table ronde, du coca et des dragibus. Si on ne va parler de l’Entraîneur, je ne m’y connais pas en jeux de gestion footballistique. Gagné, c’est bien de ça dont il s’agit. D’ailleurs, un t-shirt où est inscrit « There’s God. And after God… Me », joli mot prononcé par José Mourinho, trône fièrement entre les réglisses et les Pim’s. Mais on n’est pas là que pour s’empiffrer. On a surtout envie de savoir si les promesses d’Eidos vont se vérifier cette année. L’Entraîneur 2009 doit sortir au mois d’avril, contrairement aux deux derniers opus sortis à l’automne afin de concurrencer dignement FM et LFP. Pas fou, l’éditeur s’est vite aperçu que son titre ne faisait au final pas le poids face à la profondeur d’un Football Manager et l’aspect « way of life » ou « Les Sims 2 : c’est génial d’être un footeux » d’un LFP Manager. C’est donc seulement au printemps prochain que le nouveau Championship Manager sortira, un laps de temps qui permettra aux développeurs de Beautiful Game Studios de peaufiner leur joujou.


La présentation du jeu se fait en présence de Roy Meredith, General Manager du studio, fan de Tottenham et n’ayant visiblement jamais digéré le départ de Berbatov à Manchester United. Le sympathique bonhomme fait passer sa carte de visite, calquée sur la mode des vignettes Panini du début des années 90, casse du sucre sur cette infâme équipe de Chelsea, évoque Steve Savidan et cet imbécile de Raymond Domenech. Mais ce qui ne trouve décidément pas du tout grâce à ses yeux, outre l’attaquant bulgare cité plus haut, c’est bien Football Manager. Bourré, selon lui, de choses inutiles et d’éléments abscons, la saga détenue désormais par Sega ne doit pas être un exemple à suivre. Pourtant, depuis plusieurs opus, L’Entraîneur a effectué un sérieux retour en arrière pour retrouver son look d’antan, celui des Championship Manager du début des années 2000. Cela se vérifie immédiatement auprès de l’interface graphique, notamment la boite email où sont centralisées les infos importantes, les rumeurs, les rapports, etc. Le tout fleure bon la nostalgie et l’appel du pied aux anciens joueurs ayant fuit vers la concurrence. Pour en finir avec les premières impressions concernant l’interface graphique, notons que chaque club est associé à un « skin » particulier qui change donc en fonction de l’équipe que l’on dirige. Les fenêtres pop-up d’infos ou de stats ressemblent à s’y méprendre à celles que l’on peut voir lors des retransmissions de matchs sur SkySports ou sur des chaînes américaines.

L’accent sur la tactiqueRetour au sommaire
accent-tactique
On peut switcher à tout moment de la tactique "with the ball" à la tactique "without the ball"
Du côté des infos, les développeurs n’ont pas sombré dans la facilité et ont beaucoup buché pour rendre les news complètes, bien écrites et surtout pleines de détails futiles qui raviront les fans du genre. Trois journalistes ont travaillé avec Beautiful Game Studio afin que les expressions et que le ton employé colle au plus près du professionnalisme. De plus, toutes les news sont affiliées à un genre en particulier et il est aisé de trier les infos par rubrique. Par exemple, si l’un de vos joueurs se blesse, vous pouvez en un clic consulter la liste de tous les autres joueurs blessés de votre championnat.


Le gros chantier de cet opus réside assurément dans l’entraînement. Jugé fastidieux dans FM par Roy Meredith, le « training » est ici rendu plus accessible, et ce pour diverses raisons. Si les joueurs n’ont pas envie de perdre du temps avec l’entraînement, ils peuvent laisser le soin à l’IA de s’en charger pour un rendu optimum. En revanche, les fans soucieux des progrès de leurs poulains pourront visionner l’entraînement grâce au moteur 3D incorporé au jeu tout en observant les résultats à la fin de chaque session. Par exemple, si vous ordonnez une séance de coup-franc et que le tireur désigné dégomme les pigeons perchés sur le toit des vestiaires, vous vous rendrez vite compte qu’il n’est pas le nouveau Juninho. L’entraînement est aussi idéal pour répéter des gammes et des combinaisons que vos joueurs pourront rééditer lors des matchs officiels. Cela nous amène à l’aspect tactique du jeu où un grand soin a été apporté au placement et aux consignes individuelles. Quand bien même cela pourrait paraître farfelu, il est possible de placer les joueurs où l’on veut. Y compris construire une muraille devant ses seize mètres ou de déserter totalement l’axe du terrain. Chaque joueur peut également bénéficier de deux types de flèches. Une concerne sa mentalité (offensive ou défensive), l’autre influe sur ses courses. Par exemple, vous pouvez demander à votre ailier d’évoluer résolument vers l’attaque tout en repiquant dans l’axe dès que l’occasion s’en fait sentir. Un système vraiment intéressant sur le papier que l’on ne manquera pas de passer au peigne fin au moment du test. Enfin, deux tactiques peuvent être mises en place par match. La première pour les périodes en possession du ballon, la seconde pour les moments où votre équipe se replie ou laisse le ballon à l’adversaire. Grosso modo, vous pouvez ordonner à un milieu de terrain de soutenir les attaques tout en lui demandant de se replacer devant la défense à la première perte de balle.


Reste à évoquer le moteur 3D tel qu’il nous a été présenté, c'est-à-dire encore en phase de développement. Pour être tout à fait franc, nous n’avons pas pu regarder un match suffisamment longtemps pour juger des qualités et des défauts de la retranscription des matchs. Tout juste peut-on dire que la caméra est très éloignée de l’action, pour que l’on puisse voir la totalité du terrain selon les développeurs. Peut-être aussi pour éviter la comparaison avec LFP Manager. Toujours est-il qu’à ce stade du développement, l’Entraîneur 2009 a de jolis arguments à faire valoir. Mais comme toujours, les beaux discours et les promesses sur papier n’ont qu’un temps. La vérité est sur le terrain.
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