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Publiée le 21/03/2008 à 00:03, par Yogii

Présentation d'Enemy Territory : Quake Wars

Le défi est de taille : porter sur console un FPS entièrement tourné vers le multijoueur, basé sur l’ambiance et le système de jeu de Wolfenstein. Pour présenter Enemy Territory : Quake Wars, Activision a invité la presse dans ses locaux à deux pas d’Heathrow, près de Londres. Après une courte présentation des responsables de Nerve, il nous a été donné de nous essayer au titre pour une poignée d’heures de jeu sur Xbox 360.

GDF vs Stroggs, l’affrontement ultimeRetour au sommaire
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Félicitons l'arrivée des véhicules terrestres et aériens, qui donnent au champ de bataille une autre dimension
D’emblée, un dilemme s’impose au joueur : Humain ou Extraterrestre ? Il faut choisir son camp. Comme pour Wolfenstein : Enemy Territory, ETQW met en scène deux équipes qui se disputent un terrain : les terriens sont représentés par la GDF (Global Defence Force), qui défendent la planète bleue des assauts des Stroggs. Ces derniers, bien connus des amateurs de Quake, s’en prennent à la Terre après avoir épuisé leurs ressources de leur propre planète. Chaque équipe est composée de 5 classes de soldat, disposées de part et d’autre d’une des 12 cartes du jeu. Ne vous méprenez pas, il ne suffit pas de capturer un simple drapeau ou d’exterminer la caste adverse pour s’imposer collectivement dans ETQW. D’autant qu’aucune campagne solo n’est prévue, si ce n’est contre quelques bots dénués de toute intelligence naturelle. Trois objectifs par map, chaque catégorie de soldat participe aux objectifs, directement ou indirectement. Une fois la map chargée, une simple pression sur start permet de faire le point sur les possibilités et de choisir l’objectif pour lequel on sera le plus utile. Désamorcer, détruire, activer, guérir, protéger, couvrir, autant d’actions qui nécessiteront un travail d’équipe pointilleux et synchrone.


La solde des ingénieurs, côté GDF, est particulièrement utile : ce sont eux qui construisent les tourelles de défense, quand les Covert Ops piratent les systèmes ennemis. Les Medics, comme leur nom l’indique, secourent et réaniment leurs coéquipiers. Le Field Ops peut, en dehors de ses capacités militaires, appeler un renfort aérien. Précisons que foncer dans le tas pour tirer sur tout ce qui bouge ne sert, dans la majorité des cas, à rien. Mieux vaut contourner l’ennemi, à deux ou trois catégories de soldats complémentaires, afin de remplir les objectifs. Les Stroggs bénéficient de quelques atouts supplémentaires, notamment au niveau des véhicules. Comme vous l’aurez deviné, ETQW a choisi de donner une dimension supplémentaire à son titre en incluant des engins de guerre aussi nombreux que variés : tanks, 4x4, quads, hélicos… Véritable trouvaille, le jet-pack dont bénéficient ces aliens au langage très guttural est un atout non négligeable dans leurs déplacements. L’hélicoptère (Anansi) et le Tormentor (sorte de cafard volant Strogg) sont tout sauf divertissants à conduire, mais diablement efficaces sur le terrain.


Opération consolisation réussieRetour au sommaire
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Le lighting pistol, où comment détruire l'adversaire d'un jet de lumière
Evoquons maintenant l’immense point d’interrogation de ce fast-action FPS : le gameplay. Porter un jeu de tir à la première personne technique et rapide n’a rien d’un jeu d’enfant, tout développeur vous le dira. Le tout était de réussir à rendre au titre toute sa nervosité, mais également sa profondeur. Pour cela, la quasi-totalité des touches du pad Xbox 360 a été mise à contribution. A pour sauter, X pour actionner et recharger, B pour s’accroupir et Y pour intervenir sur un véhicule. RT correspond à la touche de tir, RB pour changer d’arme et LT pour lancer des grenades ou poser des mines. Pour communiquer avec ses coéquipiers, par exemple demander un soutien armé ou régénérer sa santé, une simple pression sur la flèche directionnelle du haut et l’ordre est donné. Seul défaut, il est impossible de se déplacer et de communiquer en même temps avec ses troupes. Mieux vaut être à couvert. La flèche de gauche permet de jeter un coup d’œil à la carte pour visualiser ses objectifs et les forces en présences sur celle-ci. La mobilité et la visée ont parfaitement été intégrées, rapidement les inquiétudes quant à la retranscription du gameplay PC sont levées : fluide, rapide et répondant idéalement aux commandes, la « consolisation » du titre est réussie.


Reste maintenant à aborder l’aspect esthétique d’ETQW. Si les graphismes de la version PC tenaient la route sans casser la baraque, le portage sur la console de Microsoft ne devrait pas crever l’écran. Pas de quoi tirer le signal d’alarme, mais ni de quoi sauter au plafond non plus. L’équipe de développement semble avoir mis particulièrement l’accent sur la balistique, avec des impacts de balles impressionnants de réalisme. Les combats aériens n’ont rien à envier à un Battlefield 2142, cousin éloigné du titre. Quelques bugs de collision apparaissent ça et là, les visages sont bien modélisés malgré des yeux inexistants pour certains. Sans oublier que la version que nous avons eue en main n’était pas définitive.


ETQW ne devrait pas être attendu comme le blockbuster de l’année, mais pourrait contenter un certain nombre de fans de l’univers de Quake. Grâce à un gameplay efficace et presque entièrement tourné vers le multi, le titre d’Activision réussit son portage sur console. Mais le manque d’innovation et l’aspect technique pourrait rebuter plus d’un joueur face à une concurrence qui ne manque pas d’idées.
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