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Publiée le 30/01/2009 à 00:01, par Yogii

Présentation d'Eat Lead

La parodie est un exercice délicat, qui peut rapidement se retourner contre son instigateur. Mais lorsque cette forme d’humour fonctionne, si elle est suffisamment efficace, l’effet peut être phénoménal. C’est probablement ce que ce sont dits ces messieurs de Vicious Cycle lorsqu’ils ont imaginé Eat Lead (prononcez Ite Lède) : The Return of Matt Hazard. Ce titre se veut en effet une gigantesque parodie du jeu vidéo. Premiers pas dans le monde déjanté d’un héros pas comme les autres.

Comme de par HazardRetour au sommaire
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D'un coup de baguette magique, les développeurs peuvent vous passer d'un monde spatial au Far-West. Rafraîchissant.
Matt Hazard ressemble tout à fait à l’idée qu’on se fait d’un banal héros de jeu vidéo. Et c’est voulu. Comme Mario, Link ou Snake, Matt a connu l’époque du 8 bits, est devenu une star puis est rapidement tombé dans l’anonymat. Du coup, lorsque sa maison d’édition lui propose son premier jeu « Next-Gen », il ne peut s’empêcher de foncer tête baissée. Oui mais voilà, notre gros bras au crâne d’œuf (ou l’inverse) va vite s’apercevoir qu’en réalité, ces messieurs de Marathon Megasoft veulent purement et simplement se débarrasser de lui. Commence alors une chasse permanente, entre les développeurs qui vont tout faire pour mettre des battons dans les roues du héros et notre Matt Hazard qui va tout dégommer sans sentimentalisme.

Après ces quelques lignes qui présentent le « scénario » de Eat Lead : Matt Hazard, précisons que pour cette présentation, nous avons eu le privilège de rencontrer Joe Fletcher, chez Vicious Cycle. Le jeune homme nous a présenté un niveau entier du jeu (le 6ème pour être exact) et son boss de fin. Premier point crucial, Eat Lead sera un TPS avec système de visée à l’épaulée, et ce tout le long du jeu. C’est une première déception, car si le genre se prête bien à la parodie, on aurait apprécié un mélange des différents styles de jeu qui ont contribués à la mémoire du virtuel. Pas de phases RPG donc, ni FPS, ni aucune course-poursuite. Pour les combats, des armes tout ce qu’il y a de plus classiques sont à disposition du joueur, et le combat au corps à corps sera également de la partie. Un système de collecte d’orbes sur chaque adversaire éliminé, à la manière d’un God of War, permettra à Matt de choisir entre le pistolet à glace ou à feu pour dérouiller du Space Marine ou du Nazi en 2D durant un temps limité.

Une parodie pas assez poussée ?Retour au sommaire
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C'est la mode en ce moment, les zombies seront également à l'honneur dans Eat Lead.
Passons donc sur le gameplay on ne peut plus classique et quelques peu décevant du jeu. Ce qui pourrait rattraper le tout, c’est l’univers que l’on espère particulièrement décalé. Dans le niveau que nous avons pu voir, les premiers ennemis rencontrés sont des soldats tout à fait classiques. Joe Fletcher nous explique qu’ils ne sont pas très futés, mais qu’ils peuvent se mettre à couvert (mais pas trop), comme dans les vrais blockbusters vidéoludiques. Du coup, la partie à laquelle nous avons assistée semblait presque trop facile. La particularité du jeu de D3 Publisher réside dans la possibilité des développeurs de Marathon Megasoft de modifier à tout moment l’environnement de Matt Hazard. Du coup, celui-ci peut à tout moment se retrouver face à des ennemis qui tirent au pistolet à eau, ou contre des zombies ou encore en plein Far West.


La partie la plus fun que nous avons pu observer reste le boss de ce niveau, qui est le numéro 6 sur les 8 attendus. Intitulé Altos, il ressemble à l’incarnation parfaite du boss de RPG à la Final Fantasy, pour ne pas citer la série. Du coup, l’approche du combat est exactement la même que pour un jeu de rôle. L’adversaire à une barre d’XP, différents coups, et summum de la parodie, il ne possède pas de voix mais ne communique qu’à travers des blocs de textes. Comme tout boss de RPG qui se respecte, le combat se déroule en plusieurs étapes, et le joueur devra faire travailler ses méninges pour en venir à bout. Seul regret, l’assaut contre cet Altos nous a paru extrêmement court. Mais gageons que la version que nous avons observée n’était que provisoire, et que d’ici la fin de ce trimestre, qui devrait voir arriver le soft, Vicious Cycle nous proposera un niveau de challenge plus élevé à travers son ambitieux titre. Pour info, le jeu sera intégralement traduit en Français, en espérant que le doublage ne négligera pas l’humour inhérent au genre. Enfin, sachez que les développeurs annoncent entre 6 et 8 heures de jeu.
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