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Publiée le 31/07/2007 à 00:07, par X.²

Présentation de Dragon Ball Z : Goku Densetsu

Il fallait s’y attendre, avec la vague déferlante d’adaptations du manga d’Akira Toriyama sur consoles, la DS n’allait pas rester vierge bien longtemps. Enfin il y a bien le Supersonic Warriors qui est sorti, mais il faut avouer que ses qualités laissent un peu à désirer. Bref, l’équipe de Namco Bandai a travaillé dur pour nous pondre cette fois-ci un jeu mélangeant des notions de RPG avec les règles du jeu de cartes de la série. Lors du salon d’Atari, nous avons eu l’occasion de nous y essayer, voilà ce qu’il en ressort

Un jeu de carte servi sur un plateauRetour au sommaire
jeu-carte-servi-plateau
Voilà la partie qui se joue sur la carte du monde
En arrivant au salon, après avoir été bluffés par un Eternal Sonata de toute beauté, un Naruto bien nerveux et un Tenkaichi 3 presque parfait, les organisateurs nous ont tendu la console portable de Nintendo et nous ont demandé si on jouait un peu aux cartes. Alors on a du avouer nos vices : un petit peu de Pokémon quand on était au collège, puis un peu de Magic au lycée, et une légère touche de Yu-Gi-Oh avec le petit cousin pour ne pas mourir idiot. « Parfait », nous ont-ils dit, « comme ça vous aurez pas de mal à assimiler les règles du jeu Dragon Ball Z ». Rassurez vous, si vous n’avez jamais touché un jeu de cartes de votre vie, mais que vous savez faire des additions et des soustractions, vous devriez vous en sortir sans peine vous aussi.
Mais avant de rentrer dans la technique du jeu à proprement parler, faisons un tour global de ce titre qui semble prometteur à sa façon.
Goku Densetsu est un jeu de cartes avec un léger aspect RPG. Il reprend comme par hasard l’histoire de DBZ, c'est-à-dire à partir de l’arrivée des Saïens sur Terre, jusqu’à la destruction de Boubou.
Au fur et à mesure que vous avancez dans le scénario, vous débloquez l’histoire des différents personnages qui forment l’univers de la série. Ils possèdent chacun des habilités personnelles qui apparaissent sous la forme de cartes.

Le jeu se découpe en deux parties bien distinctes : la première se déroule sur une carte du monde, et la deuxième est sous la forme de combats orientés Tactics.
Sur la carte du monde, on distingue plusieurs types d’éléments : les cases qui vous permettent de déplacer votre personnage, les ennemis, et les objets. Le héros avance plus ou moins rapidement en fonction des cartes qu’il utilise, mais nous verrons tout ça un peu plus bas. S’il rencontre un ennemi, la deuxième phase de jeu se lance automatiquement, et enfin s’il rentre en contact avec un objet, tels que les Haricots Magiques, ou les Capsules, il reprend toute sa vie, ou il gagne un objet qui lui permettra d’améliorer ses capacités.
Il existe aussi un mode multijoueurs qui peut être joué avec une seule cartouche, ou en multi cartes. Le premier consiste simplement à faire un combat contre son adversaire en utilisant un deck de cartes fourni au hasard, le deuxième est sous la forme de mini jeux, mais nous n’avons malheureusement pas pu en apprendre plus.
Voyons maintenant le système du jeu en détails.


Stratégique, mais accessibleRetour au sommaire
strategique-mais-accessible
Un Kamehameha qui va faire très mal à l'adversaire!
Comme vous l’avez certainement compris, Goku Densetsuest donc un jeu de cartes. Ces dernières, au nombre d’environ trois cents, sont découpées en huit catégories différentes : l’attaque, le bonus de force, le bonus de défense, l’appel d’un coéquipier, les jokers, les contres, les objets et la fuite.
Si la plupart des cartes ont un rôle facile à assimiler (les cartes d’attaque servent à attaquer…), d’autres telles que les cartes jokers méritent un éclaircissement :
Les Jokers sont en fait des cartes vierges dont on choisira le rôle. On pourra ainsi les transformer en le type de carte que l’on souhaite. Les cartes d’appel d’un coéquipier permettent de faire venir un héros de son équipe pour lancer une attaque spéciale. Et enfin, la carte à double tranchant, à savoir le contre. Cette dernière peut vous sauver la vie, comme vous la rendre plus dure. En effet, en fonction de certaines propriétés, soit elle renverra l’attaque de votre ennemi contre lui, soit elle détruira votre deck pour vous en donner un tout neuf, mais pas forcément meilleur.

Les cartes sont composées de deux parties. L’attaque et la défense, symbolisées par deux chiffres qui indiqueront leur puissance. Lors des phases d’exploration, c’est le nombre de points que vous aurez en attaque qui déterminera le nombre de cases que vous parcourrez. Lors des combats, vous choisirez la carte que vous désirerez utiliser. Le chiffre d’attaque de cette dernière sera comparé à celui de la carte de votre adversaire. Celui qui possèdera le plus grand nombre portera l’attaque. C’est là que le chiffre de défense rentre en jeu. Prenons un exemple, ce sera plus simple à expliquer et à comprendre : imaginez que vous utilisez une carte de six points d’attaque et que votre adversaire en utilise une qui n’en possède que quatre. Vu que vous avez deux points de plus que lui, c’est vous qui lancez votre attaque. Vous lui faites donc six points de dégât de base, mais sa carte possède trois points de défense. Il faut donc retrancher ses trois points des six que vous lui infligez, il perd donc en tout trois points de vie.
Ne vous inquiétez pas si vous êtes mauvais en calcul, le jeu se chargera lui-même des opérations. En cas d’égalité, c'est-à-dire que vos points d’attaque valent les siens, vous choisirez à nouveau une carte et le gagnant attaquera avec les points des cartes qu’il a jouées précédemment ajoutés à ceux de la dernière.
Le combat s’arrête quand l’un des deux joueurs n’a plus de point de vie. Si vous remportez la victoire, vous gagnez des points d’expérience qui amélioreront les capacités de vos cartes.


DBZ Goku Densetsu est donc un petit jeu sans prétention qui a eu le loisir de nous distraire le temps de quelques parties. S’il ne joue pas dans la même cour qu’un Tenkaichi, son but est complètement différent. À la croisée d’un RPG Tactics et d’un jeu de cartes, il peut se vanter d’être bien plus prenant qu’un Battles of Prince of Persia, qui malgré son originalité se perdait en complications inutiles qui déstabilisaient le joueur.
Bref, cet épisode de DBZ a tout pour plaire, et promet de longues heures de jeu en solo (une quarantaine annoncée), et de jolies bastons en multi. Reste à voir si le système ne lasse pas au bout d’un moment, mais pour cela rien de mieux qu’un test en profondeur.
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