Présentation de Disney Universe

Quand l’on voit débarquer Disney Universe, difficile de ne pas craquer devant ces petites bestioles arborant le costume des héros de notre enfance. Ici un Donald, là un Pumba, les personnages héritent sans mal du charisme de leurs ainés. C’est le déguisement de 40 héros différents que l’on sera amené à débloquer et à porter pour le plus grand plaisir des fans des films de l’oncle Walt.


Nos petits protagonistes se révèlent d’ailleurs catapultés dans 6 univers (pour le moment) tirés des dessins animés Disney : Alice aux pays des Merveilles, Aladdin, Pirates des Caraïbes, Wall-E, Monstre et Compagnie et le Roi Lion. Bien entendu, d’autres mondes seront proposés prochainement mais il faudra passer par la case DLC pour les obtenir. On ne sait toutefois pas encore qui seront les petits nouveaux au casting. Ce dont on peut être sûr aujourd’hui, c’est qu’ils n’auront aucun lien avec les autres, Disney Interactive n’ayant pas fait l’effort de proposer un scénario qui relie les univers les uns aux autres. Si vous êtes dans Pirates des Caraïbes, aucune chance donc de croiser Wall-E. Dans chacun des environnements, il faut alors détruire des structures, placer des objets à certains endroits ou collecter divers items... Chaque monde dispose toutefois d’énigmes qui lui sont propres, à peine de quoi rompre la monotonie.


Autant le dire tout de suite, le gameplay proposé par Disney Universe ne casse pas trois pattes à un canard. Si l’on devait le comparer à quelque chose déjà existant, on pencherait pour un mix entre New Super Mario Bros Wii et la saga Lego. Le titre se révèle jouable jusqu’à quatre (en local seulement) où l’on peut tout aussi bien coopérer que dézinguer ses partenaires.


Des vagues d’ennemis viendront réunir la joyeuse bande derrière un objectif commun : détruire du monstre. Chaque personnage peut frapper les ennemis au moyen d’une arme de mêlée mais divers bonus loufoques permettent de faire plus de dégâts. Ainsi, l’on pourra se métamorphoser en chaussure et botter à tout va ou alors en poule et transformer ses adversaires en ridicule gallinacée. Une fois vaincus, les vils nuisibles libéreront de l’or qui pourra être amassé par les joueurs. A la fin du niveau, celui qui se sera octroyé le plus d’argent sera déclaré vainqueur. Bien entendu, il reste tout à fait possible de tuer ses propres compagnons pour empocher une part de leur magot. Attention toutefois aux représailles. Cette possibilité de friendly fire se révèle néanmoins à double tranchant. Il est, certes, très amusant de se défouler sur ses petits camarades, mais cela rend l’action d’autant plus confuse.
La masse d’ennemis parfois importante renforce cet aspect chaotique et on ne s’y retrouve alors pas forcément sur l’écran. Cette version preview n’était d’ailleurs pas exempte de ralentissements et l’on espère vraiment que, d’ici la sortie prévue au 27 octobre, ces problèmes seront réglés.


D’un point de vue technique, Disney Universe nous propose quelque chose de très correct. On reconnaît parfaitement les environnements traversés et chacun des mondes disposent d’une atmosphère qui lui est propre. Des usines très technologiques de Monstres et Compagnie aux bois lugubres d’Alice aux Pays des Merveilles, le joueur est transporté dans des aventures réellement différentes. Les personnages quant à eux, s’avèrent plutôt sympathiques et mignons et rappellent parfois les lapins crétins de par leurs cris aigus et leurs exclamations.


Les costumes apportent de la fraîcheur et jouent sur la fibre nostalgique. On regrettera toutefois qu’ils ne se différencient pas vraiment les uns des autres aussi bien en termes de capacités que d’armes. Incarner Jasmine ou le cafard de Wall-E ne changera pas d’un iota le gameplay, la transformation se révélant purement esthétique. Le sound-design ne laisse quant à lui pas une trace impérissable dans notre esprit mais reste en total accord avec l’ambiance loufoque du titre. Une atmosphère renforcée par les bruitages réussis qui apportent un petit plus à l’expérience de jeu.


Disney Universe s’adresse avant tout aux enfants et le revendique de par son principe et sa prise en main facile à appréhender. Mignon et coloré, on regrettera toutefois que le titre nous cantonne à réaliser toujours les mêmes actions. La durée de vie qui s’annonce pour le moins faiblarde n’augure d’ailleurs rien de très enthousiasmant. Rendez-vous le 27 octobre sur PC, PS3, Xbox 360 et Wii pour voir si Disney Interactive a réussi à corriger le tir.