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Publiée le 04/08/2011 à 00:08, par LeCactus

Présentation de The Cursed Crusade

Depuis son annonce en 2007, où on le connaissait sous le nom de Crusaders, The Cursed Crusade ne donnait plus grand signe de vie. L’année dernière pourtant, le jeu est revenu sur le devant de la scène. Et Kylotonn, son développeur (français), a profité de cette période estivale pour nous présenter son titre. L’attente sera-t-elle récompensée ? C’est ce à quoi nous allons essayer de répondre au travers de cette preview.

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Des templiers, des croisades, des combats à l’épée. De prime abord, de nombreux éléments de The Cursed Crusade peuvent être comparés à ceux d’Assassin’s Creed premier du nom. Le titre de Kylotonn s’en détache pourtant à bien des égards, à commencer par son histoire. L’intrigue du soft prend place dans le cadre de la quatrième croisade, durant le XIIIe siècle. Cette épopée a conduit les croisées à conquérir la ville de Constantinople. De ce point de vue, le développeur français a souhaité coller au maximum la réalité historique en proposant au joueur de vivre toutes les étapes de cette croisade. Un certain soin a donc été apporté au background et à l’histoire. Là où Kylotonn s’éloigne toutefois de la réalité, c’est dans la création de ses personnages principaux. Le joueur est amené à incarner un jeune croisé prénommé Denz à la recherche de son père, disparu lors d’une croisade précédente. Il fera très vite la rencontre d’Esteban un voleur au grand cœur qui l’aidera dans un périple qui les va les amener à parcourir toute l’Europe jusqu’à Constantinople. Bien que très différents de caractère, les deux compères partagent toutefois le même fardeau : une malédiction. Cette dernière leur permet d’avoir accès à un dimension maléfique, ce qui a pour principale conséquence de les faire passer à l’état de démon et de décupler leur force. Les deux bougres doivent donc s’unir et coopérer afin de comprendre cette malédiction et s’en débarrasser. La coopération sera d’ailleurs de mise tout au long du jeu.

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Coopérer pour mieux avancer, voilà le mot d’ordre. Dans ce Beat’em all, toute l’aventure se déroule à deux. Bien sûr il est possible de jouer en solo, le personnage d’Esteban étant alors géré par l’IA. Le soft prend néanmoins tout son sens à deux. Force est de reconnaître que l’intelligence artificielle laisse légèrement à désirer, le personnage secondaire préférant se battre dans son coin plutôt que de nous aider. Toutes sortes d’interactions s’avèrent pourtant possibles. Par exemple, on pourra tenir fermement un ennemi afin que son allié puisse l’achever. Mis à part cette particularité, Cursed Crusade reste un beat’em all très classique. On doit avancer dans des zones en massacrant les hordes de méchants qui se mettent en travers de notre route. Là où le titre pèche, c’est par la qualité de ses affrontements (gênant pour un beat’em all). Ils manquent manifestement de rythme et de souplesse. On peut seulement frapper à la diagonale ou à la verticale, chopper ou encore parer. Il s’avère également possible d’esquiver et de contre-attaquer dans la foulée (cela rappelle un peu Assassin’s Creed). Malheureusement quand un ennemi rate son attaque, il se fige un instant (dû à un bug ?) le rendant alors très vulnérables à nos coups. Les combats deviennent alors plutôt simples, d’autant que cette esquive est facile à placer. Il suffit juste d’appuyer sur une des gâchettes quand l’ennemi devient bleu. Tout est donc une question de timing. Mais ce n’est pas tout, puisqu’un autre pouvoir permet de rendre les affrontements relativement aisés à remporter.

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Comme expliqué plus haut, nos deux héros sont atteints par une mystérieuse malédiction. Ce fardeau, bien que démoniaque, se révèle très utile en combat. D’une simple pression de gâchette, Denz et Esteban passent en mode furie et deviennent particulièrement puissants. D’ailleurs, ils ne sont pas les seuls à changer puisque l’univers tout entier subit des modifications. Les ennemis deviennent des écorchés sans armure (ils sont donc plus faciles à abattre) et le décor se pare d’une robe qui n’est pas sans rappeler celle de l’enfer. Des flammes jaillissent de part en part et des cratères se forment. Attention toutefois à ne pas trop en abuser, une fois la jauge vide, la furie entamera nos points de vie. Malgré tout, même si le joueur perd toute sa santé, il peut se faire ranimer par son allié s’il n’est pas trop loin, avec un mécanisme qui rappelle celui de Left 4 Dead. Pour parer toute éventualité de décès, les personnages peuvent néanmoins améliorer leurs statistiques au fur et à mesure des chapitres en augmentant leur santé ou leur résistance grâce aux points de victoire obtenus en fin de mission. Ils ont également la possibilité d’améliorer leur maîtrise des armes et apprendre jusqu’à quatre cents techniques en tout et pour tout (qui ne sont finalement que des combos de plusieurs coups somme toute très basiques). Pour les mettre en pratique, l’on devra essayer les 130 armes divisées en quatre catégories, à savoir les armes à deux mains, les armes à une main, les armes de jet ou les boucliers. Un grand contenu entaché par la répétitivité de ces accessoires, la forme des armes ne changeant que très peu.

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On terminera cette preview par un point technique. De ce que l’on a pu en voir, le moteur maison de Kylotonn ne nous a pas spécialement convaincu, les textures s’avérant assez pauvres. Les décors se révèlent quant à eux particulièrement aliasés. Pour ce qui est de la diversité des niveaux, le développeur français nous a promis un gros travail avec notamment une reproduction fidèle des environnements visités. On pourra donc se promener dans la ville de Zara et à Constantinople bien sûr. Les bâtiments historiques comme l’église Sainte-Sophie seront également de la partie, histoire de coller au maximum à la réalité historique. De ce côté, on a plutôt bon espoir. L’animation quant à elle manque clairement de fluidité ce qui n’est pas pour aider le système de combat déjà assez peu convaincant.



En conclusion The Cursed Crusade laisse un sentiment très mitigé. D’un côté, on se réjouit du soin apporté à l’intrigue et à la cohérence historique. De l’autre on ne peut qu’être déçu par son gameplay assez peu fouillé et sa plastique pas très gracieuse. Et avec une possible sortie pour octobre prochain sur PC, PS3 et Xbox 360, on espère qu’il va rester assez de temps à Kylotonn pour corriger ces nombreux défauts.
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