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Publiée le 02/08/2007 à 00:08, par froggys

Présentation de Conan

Qui ne connait pas Conan le barbare ? Le héros sans âge tout droit sorti de Cimmérie, un pays étrange et mystérieux. Conan a commencé ses cromagnoneries dans les romans de Robert Ervin Howard dans les années 30. Puis, fort de son succès, il émit ses premiers grognements en comics dans les années 70. Pour finir sur grand écran, joué par un Arnold schwartzeneger au meilleur de sa forme. Ce n’était pas évident à l’époque, mais bientôt, le monde merveilleux du virtuel allait finir par s’intéresser à ses petits bras musclés. Et c’est finalement en 2004 que sorti Conan sur GameCube, Playstation 2, PC et Xbox. Quelques années passent et le viril guerrier revient sur PS3 et 360 pour de nouveaux affrontements épiques. Invités dans les locaux de THQ, près des galeries Lafayette, nous avons pu nous faire une première impression, pad en main.

Conan l’aventureuxRetour au sommaire
conan-aventureux
Première rencontre de Conan avec A Kanna
Rapide présentation individuelle, explication des boutons et nous voilà devant un écran haute définition et une manette PS3 entre les mains. Le jeu commence sur une nouvelle partie, une sorcière apparait et nous raconte une histoire. Elle nous explique que Conan le Cimmérien avait soif d’aventure et s’ennuyait ferme dans sa petite contrée. Il partit donc à travers le monde et atterrit dans un temple maudit. Des squelettes nous tombent sur le poil, c’est à nous de jouer. Comme c’est un didacticiel, tout est expliqué et on se familiarise avec les touches. Une fois le niveau terminé notre héros se retrouve sur une plage en compagnie d’affreux corsaires. Entre deux discutions quelque peu musclées, il libère une ou deux femmes à moitiés nues. On peut être barbare et galant. Mais l’histoire commence vraiment après avoir rencontré A Kanna, une guerrière au mauvais caractère. Elle le prévient de l’arrivé de la peste noire, un dangereux maléfice qui rend les hommes fous.


Mais qui est à l’origine de cette situation ? Conan lui-même ! Cet idiot, parti un jour à l'autre bout du monde, a cru bon d’enclencher le mauvais mécanisme et de libérer une force maléfique très puissante. Oups ! Pas de combat apocalyptique, Conan tombe dans les pommes et la force le dépouille de son armure. Lorsqu’il revient à lui, Conan, qui n’a jamais brillé pour son intelligence, ne se rappelle de rien et reprend tranquillement son bonhomme de chemin. Nous revoilà avec A Kanna. Directement concernée par cette peste noire, elle est en quête d’un bracelet magique. Et il se trouve que ce bracelet est celui de Conan. Il accepte d’aider la jeune femme mais uniquement pour récupérer le reste de son armure. Et voilà, un scénario peu original mais annonciateur de sang, de membres coupés et autres castagnes.


Conan le sanglantRetour au sommaire
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ça va saigner!
Conan est un barbare, qui assume totalement de l’être, il est donc normal de se retrouver avec un beat them all rythmé. Si les attaques se lancent timidement au début, on apprend très vite à se transformer en hachoir humain. Comme d’habitude le système de combos est simple et efficace. Un bouton pour une attaque rapide, un autre pour une attaque plus puissante mais plus lente et enfin une troisième touche pour attraper les ennemis. On alterne, on mélange et on apprend à contrer. Conan peut sauter mais évite rarement les coups. Malgré tout, il est la preuve qu’on peut avoir plus de 100 kilos de muscles et être agile. N’ayant rien à envier au singe, il s’amuse régulièrement à faire de la grimpette. Il peut aussi esquiver avec des roulades, tout en continuant de frapper. Au cours de l’aventure une barre de combos apparait. Plus le joueur enchaine les attaques et plus la barre monte, ce qui permet des attaques plus puissantes.


L’arme fétiche du guerrier cimmérien est son épée qu’il garde toujours sur lui. Et s’il le souhaite, il peut ramasser toutes les armes qu’il trouve, y compris et surtout, celles des ennemis. Au choix, des épées et des haches à une ou deux mains, des lances, des machettes et des boucliers. Et s’il le souhaite, il pourra les lancer sur ses ennemis. Seuls les arcs ne seront pas utilisés par Conan et pour cause, « les flèches c’est pour les lâches » nous répète-t-il. Il faut le comprendre, Conan n’aime pas prendre ses distances, c’est un homme de contact. Et c’est à ses adversaires d’apprécier cette grande qualité. Leur barre de vie n’est pas visible mais on se rend compte de leur état, à mesure que leur peau se rougit, que les cicatrices augmentent ou que leur équipement tombe peu à peu en miettes


Conan le magnifiqueRetour au sommaire
conan-magnifique
oh une jambe !
Un des présentateurs nous lance un code pour que nous puissions essayer les nouvelles capacités du guerrier. Saviez vous qu’un barbare, pourvu d’un quotient intellectuel proche d’une huitre, sait lancer des sorts ? Nous non plus et pourtant c’est possible. Voilà notre héros en train de transformer ses ennemis en pierre, leur envoyer des oiseaux et lancer une pluie de météorites. Et pourquoi pas lancer un trou noir tant qu’on y est. Ah ? Il le fait aussi ? D’accord. Il est vraiment trop fort ce Conan. On se moque on se moque mais ces attaques restent amusantes à effectuer. Il n’y en aura pas plus de quatre et elles nécessitent beaucoup de mana. L’utilisation de la magie reste optionnelle et c’est temps mieux.


Le jeu est riche en phases de Quick Time Events. Pour ouvrir une porte, ôter les flèches de notre corps, balancer des poteaux et même lorsque l’on contre. Si on se protège au moment même ou l’ennemi nous frappe, un QTE se lance. En le réussissant on effectue une attaque mortelle riche en hémoglobine. Pour ce qui est des énigmes elles sont simples et intuitives, dignes de la cervelle d’un barbare. Au pire, les éléments qu’il faut toucher, casser ou pousser seront plus lumineux que les autres. En parlant des éléments du décor, l’interactivité n’est pas totale mais permet tout de même quelques amusements. Des jarres et des rochers sont à attraper pour étourdir l’ennemi ou libérer un passage. Parfois on tombe sur un village avec des maisons de paille et si un feu est à proximité, on le brûle.


Conan le CoquetRetour au sommaire
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Le mammouthn, l'un des boss inspirés de la bande dessinée
Avant d’avoir joué au titre de THQ nous avions pu observer des screenshots et des vidéos plutôt décevantes. Et pourtant Conan nous propose de bien jolis graphismes. Rien d’exceptionnel mais de bonnes textures et un ensemble satisfaisant. Les cinématiques étaient parfois un peu buguées mais nous avons joué sur une démo datant de l’E3, nous n’allons donc pas en tenir rigueur pour le moment. Les lieux sont riches en détails et le vide ne s’est pas ressenti à travers quatre niveaux différents.


L’activité favorite de Conan c’est taper. Il a de la chance de nombreux ennemis sont venus de très loin pour satisfaire son besoin incommensurable de baston. Des humains qui perdent tête, bras et corps, des lions et des créatures mystiques à démolir, bref de quoi s’amuser. Si vous êtes un fan de la série, de nombreux monstres seront à retrouver au cours de son épopée, un dragon se sable, des gorilles sanguinolents et un mammouth. Rien ne lui résiste et c’est un véritable plaisir que de le voir s’affairer.


Ce qu’on en penseRetour au sommaire
Après cet après midi dans la peau de Conan nous primes le métro sereins, vidés de toute colère, défoulés de toute notre pression quotidienne. Moins catastrophique que ce que nous craignions, le jeu est un beat them all amusant qui contient quelques bonnes idées, notamment la magie. Le rythme est soutenu mais le manque de renouvellement est à craindre. De plus, on ne peut s’empêcher d’y voir ce qu’on connait déjà avec God Of War. Le doute reste entier, le célèbre cimmérien réussira t-il à conquérir le cœur des joueurs ? Alors qu’ils pourraient avoir le très attendu Heavenly Sword ? Réponse en octobre prochain.
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