Présentation de The Club

Sega s’apprête donc à lancer sur le marché de la Xbox 360 et de la PS3 un titre qui, sous ses allures de Stranglehold couplé à Mercenaries, s’avère quelque peu différent du Third Person Shooter tel qu’on avait l’habitude de le voir ces dernières années. Première raison à cela, the club ne possède aucun scénario en tant que tel. Ce titre s’apparente davantage à un exutoire patenté vous permettant d’incarner un personnage dans une map assez vaste et de vider vos chargeurs sur tous les ennemis qui ont le malheur de vous croiser. Plusieurs persos sont disponibles, du mafieux russe à la queue de cheval au rasta jamaïcain excessivement bourrin.

Excepté au niveau du design, les combattants ne semblent pas avoir de différences notables les uns par rapport aux autres, leurs facultés et leurs armes étant interchangeables. Une question demeure cependant en suspens ? Qui sont ces personnages et pourquoi décident-ils soudain de faire un massacre dans un manoir en travaux ? Tout juste sait-on en guise de réponse qu’il s’agit de mercenaires en mal de sensations et trouvant jouissive l’idée de passer leur dimanche à tuer leurs semblables. Eh bien pourquoi pas ?


Si un seul mode de jeu était disponible lors de cette présentation, d’autres devraient accompagner la sortie du soft au début de l’année prochaine. Mais pour le moment, il faut se contenter du mode permettant de rusher à travers un niveau et d’obtenir un certain nombre de points. Car c’est ici que réside tout l’intérêt du jeu. Ne cherchez pas à trouver le fin mot du scénario ou de fouiller les niveaux dans l’espoir vain de tomber sur une cut-scene. The Club est en effet un titre 100% arcade où le but sera de marquer le maximum de points en un minimum de temps. Et pour optimiser son score, différentes options sont à envisager. Vous pouvez aller le plus vite possible en zigouillant les méchants à proximité, tenter des headshots, effectuer un carnage avec classe (tirs en se retournant, après une roulade, etc) ou encore décrocher tous les bonus disséminés sur la map. Au final, ce mode de jeu permet des parties très courtes (5 minutes environ) et donne véritablement l’impression que le soft a été conçu pour une borne d’arcade.

On en vient donc à évoquer nos premières impressions liées au gameplay de The Club. Si, faute de temps, nous n’avons pu tester toutes les possibilités de combos et de mouvements disponibles, ce que nous avons vu a semblé convaincant. En dépit de la rigidité du viseur, facteur malheureusement inhérent à tout jeu de shoot sur consoles, la prise en main de l’ensemble se révèle intuitive et aisée. J’en veux d’ailleurs pour preuve mon score particulièrement élevé dès la première partie. Cet aveux est évidemment effectué en toute modestie.


Ne nous attachons pas trop à l’aspect graphique du titre qui, pour le moment, n’est pas particulièrement séduisant. L’intérêt du titre réside assurément ailleurs, dans son déferlement de violence brute et sa quête interminable du « top score ». De ce fait, le soft de Sega semble cibler tout spécialement les gamers patients, n’ayant pas peur d’apprendre par cœur l’architecture d’un niveau pour être certains de réaliser des stats proches de la perfection. Sachez par ailleurs que le soft devrait connaître, aussi bien sur Xbox 360 que sur PS3, un mode Online permettant d’afficher un ranking et de sacrer le champion du monde de The Club. Mais pour brandir le sceptre de la victoire, il nous faut encore patienter jusqu’en février 2008.