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Publiée le 25/07/2011 à 00:07, par LeCactus

Présentation de Burnout CRASH !

Cela faisait trois ans que nous n’avions pas vu de nouveau Burnout. Criterion avait pourtant l’habitude de nous abreuver en épisodes chaque année. Après cette longue absence, la série revient sur le devant de la scène sous une forme à laquelle on ne s’attendait pas : dématérialisée. La série est-elle pour autant toujours aussi fun ? C’est ce à quoi nous allons essayer de répondre dans cette présentation.

boom
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Quand on parle de Burnout, on pense tout de suite à des courses à haute vitesse dans des environnements où le trafic se révèle abondant. On pense également à certains modes de jeu où le joueur peut s’amuser à créer les plus gros accidents de circulation possibles et imaginables. C’est d’ailleurs sur ce créneau que s’avance Burnout CRASH !, le prochain titre dématérialisé de Criterion. Autant le dire tout de suite, tout l’aspect course qui faisait le sel des épisodes précédents a aujourd’hui disparu. Ici le but est d’engendrer le chaos en bloquant un carrefour afin de faire le maximum de points. Pour ce faire, le titre nous donne la possibilité de conduire un véhicule qui fonce à toute vitesse vers le carrefour en question. Conduire est un bien grand mot puisque qu’il ne sera possible de diriger notre voiture que durant les 5 premières secondes de la séquence. Dès lors que l’on percute un véhicule, on ne peut plus rien contrôler. Il est toutefois possible de faire exploser son bolide en l’orientant dans une direction afin de faire le maximum de dégâts autour de nous et empêcher les différentes automobiles contrôlées par l’IA de passer. Cette capacité peut être utilisée plusieurs fois dans chaque séquence. Pour cela, le joueur doit attendre qu’une barre se remplisse pour pouvoir déclencher une nouvelle explosion. Les dégâts alentours et autres combos que l’on réalise donnent la possibilité de réduire le temps de chargement de cette compétence, permettant de ce fait de ne pas se laisser déborder par le trafic parfois

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Le premier d’entre eux se nomme Road Trip. Le but du jeu est d’empêcher les véhicules de circuler jusqu’à qu’il n’y en ait plus (un décompte en haut de l’écran indique le nombre de voitures qu’il reste avant la fin de la séquence). Et pour cela, le joueur n’a le droit qu’à cinq erreurs. Une fois ce palier atteint, le jeu s’arrête et l’on ne gagne pas les différents bonus censés gonfler notre score si l’on tient jusqu’au bout. Pour nous aider dans notre tâche, divers « items » se révèlent disponibles. Ainsi, l’aimant permet d’attirer les voitures aux alentours, les « bons flics » font un barrage et ferment une sortie tandis que la tornade détruit tout sur son passage. Ces bonus s’avèrent également utilisés dans le deuxième mode répondant au doux nom de Rush Our. Ici le joueur n’a que 90 secondes pour faire le maximum de dégâts mais laisser passer des véhicules n’influent plus dans le déroulement de la partie (si ce n’est la perte de points supplémentaires). Durant la présentation, il nous a été donné d’essayer ce mode avec Kinect. Pour faire exploser le bolide, il fallait sauter tandis que l’on devait se déplacer dans l’aire de jeu afin d’orienter sa voiture après détonation. Il faut savoir que l’ensemble du titre se révèle compatible avec le périphérique de Microsoft et, pour ce qu’on a pu en voir, que c’est assez réussi. Enfin le dernier mode s’appelle Pile Up et nous donne pour objectif de faire un maximum de points avec un trafic limité (28 voitures dans la séquence qui nous a été montrée). A la fin du niveau, et si l’on a un certain seuil de dégâts, il est possible de rentrer en mode « inferno » et de détruire tout l’environnement alentour. Un bon gros défouloir en somme.

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Côté durée de vie, le titre de Criterion se révèle assez honnête. 15-20 carrefours seront disponibles à la sortie du jeu. Il faudra bien entendu les débloquer un à un en remplissant certaines conditions en fin de niveau. On doit par exemple terminer une séquence avec au moins 20.000 points ou encore utiliser la tornade une fois dans la partie. Cela permet d’obtenir des étoiles qui débloquent les niveaux suivants et les autres modes de jeu (on commencera obligatoirement par Road Trip). Obtenir les 15 étoiles par intersection ne sera donc pas chose aisée. Burnout Crash étant un jeu de scoring, la compétition fait partie intégrante de l’expérience apportée par le soft. Ainsi le mode online est très développé et utilisera la plate-forme Autolog (le service communautaire d’EA pour ses jeux de voiture). On peut ainsi comparer ses scores avec ses amis et les humilier comme il se doit. Enfin, un mot sur la technique qui s’avère très correcte. Le graphisme n’est pas réaliste mais s’accorde parfaitement avec l’ambiance délirante du titre. Il est bon de noter que le soft se joue en vue du dessus et non en 3D (un peu à la manière des premiers GTA) De plus, l’ensemble se révèle particulièrement fluide et agréable à l’œil. Les environnements quant à eux, sans être réellement variés, proposent une difficulté croissante assez plaisante.




Burnout est donc une bonne surprise à laquelle on ne s’attendait pas forcément. Pur jeu de scoring, un peu à la manière de Pain sur PS3, le titre se révèle avant tout adressé à des joueurs aimant le challenge l’ancienne qui apprécieront son côté délirant et sa réalisation colorée. Vendu sur les plateformes de téléchargement des consoles HD, le titre devrait être proposé à un prix relativement-bas. Il sera disponible sur PS3 et Xbox 360 en fin d’année.
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