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Publiée le 30/04/2009 à 00:04, par Yse

Présentation de Brütal Legend

Tout droit sorti de l’imagination de Tim Schafer, Brütal Legend occupe une place d’exception lors de l’EA Spring Showcase 09. Au même titre que Dragon Age : Origins et The Saboteur, le second titre de Double Fine Productions a eu le droit à toute notre attention. Et l’esprit ayant donné naissance à des petites perles comme Day of the Tentacle en 1993 ou plus récemment Psychonauts (2006) n’en mérite pas moins. Dans une salle plus sombre que le backstage d’un concert de heavy metal, le Creative Director lève un peu plus le voile sur son œuvre.

Rock 'n' RouleRetour au sommaire
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Eddie Riggs est largement inspiré de Jack Black
Le joueur incarne Eddie Riggs (dont le nom semble être un clin d’œil à la mascotte d’Iron Maiden), un roadie (membre du staff sur les concerts) qui connaît son boulot et le fait bien. Un accident sur la scène survient bien vite et le sang du pauvre bonhomme se met à recouvrir son corps. Un heureux hasard voulait qu’Eddie porte une ancienne relique en guise de ceinture, qui ne tarde pas à s’activer grâce au sang de son porteur. Et voilà notre homme transporté dans une autre époque répondant au doux nom d’Age du Métal. Mélange subtil entre Préhistoire et Enfer, ce monde est sans pitié et Eddie est vite amené à défendre ses intérêts.

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La Deuce, idéale pour impressionner ces petites sauvageonnes
Rien de plus parlant que les images. Tim Schafer l’a compris et nous offre d’entrée de jeu une démonstration de la bête. Eddie acquière rapidement ses premières armes, à savoir une hache tendrement nommée The Separator ainsi qu’une guitare répondant au terrible nom de Clementine. Si l’arme à double tranchant trouve son efficacité au corps à corps, offrant des séquences d’une brutalité jouissive, la gratte permet en revanche d’incinérer ou de foudroyer nos adversaires à grands renforts de riffs tueurs. Un concept qui ne paye pas de mine et qui n’est pas sans rappeler Johnny Bazookatone sur PS1. Quoiqu’il en soit, les bases sont là et le ratio violence/spectacle des combats n’en est que plus appréciable. Et pour ne pas tomber dans la redondance, Double Fine offre la possibilité d’invoquer The Deuce (encore une fois à grand renfort de décibels). Cette hot-rod typique permettra à monsieur Riggs de se mouvoir plus facilement dans l’Age du Métal. Véritable boule de nerfs, The Deuce peut également être tunée grâce à la monnaie locale (des briquets…) et ainsi s’offrir des jantes lance-flammes ou une petite gatling côté conducteur.

Rocktour et groupiesRetour au sommaire
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Le level design très inspiré plaira aux amateurs de rock fort
Le monde, qui au passage est entièrement ouvert, bénéficie d’une touche graphique aux allures cartoon du plus bel effet. On alterne entre ossuaires démesurés, plaines verdoyantes, agglomérations motorisées et autre gouffres fumants. Rien à redire au niveau artistique pour Brütal Legend, c’est du Tim Schafer et ça se voit. Il fallait s’y attendre, la bande son emprunte la marque des légendes du heavy metal pour offrir un arrière plan sonore qui colle parfaitement avec l’univers du soft. Les personnages, hauts en couleurs et loufoques comme on aime, assurent la partie humour du soft grâce à quelques répliques bien placées et quelques clins d’œil ici et là. A commencer par le héros qui est entièrement inspiré de Jack Black, acteur de son état et anciennement guitariste et chanteur de Tenacious D. C’est d’ailleurs ce même monsieur qui s’occupe du doublage d’Eddie. Comme quoi l’humour n’est pas l’unique fer de lance de Brütal Legend.

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Les Headbangers, hilarants à souhait
En ce qui concerne la trame principale, notre apprenti rockeur ne sait pas vraiment où donner de la tête. Les évènements s’enchainent et le briscard n’a pas le temps de penser à un chemin de retour vers son époque. Des rencontres ponctuent l’aventure, à commencer par celle de la sulfureuse Ophelia. D’autres individus se rallieront à la cause d’Eddie et pourront de temps à autre être utilisés pour débloquer de puissants combos (comme jeter un copain dans la mêlée ou porter sur ses épaules une donzelle armée d’un bazooka). Et parmi eux, de loin les plus atypiques et hilarants au possible, nous avons nommé les Headbangers. Réduits en esclavage, ces pauvres hommes sont condamnés à travailler dans les mines et n’ont que leur tête dure pour briser la roche. Idiots à souhait mais néanmoins fans de rock bien lourd, ils rejoindront les rangs d’Eddie. Ils pourront ensuite être utilisés sous forme d’escouades, à la manière d’Overlord ou Pikmin, afin d’accomplir les sales besognes.

Brutale réussite ?Retour au sommaire
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L'aspect cartoon du jeu ne pénalise pas le rendu visuel qui reste sublime
Lorsque l’on demande à Tim Schafer si Brütal Legend offrira un multi digne de ce nom, notre hôte nous répond que même si le genre ne se prête pas spécialement aux affrontements joueurs contre joueurs, un mode du genre a été prévu. Nous n’avons malheureusement pas pu constater de nos propres yeux de quoi il retournait, mais le mode multijoueurs proposera vraisemblablement des affrontements « squad vs squad » uniquement (chaque joueur contrôle son armée de Headbangers). Une question qui nous taraude depuis les premières politesses fait alors surface : est-ce que Brütal Legend sera compatible avec la guitare de Rockband ? Non étonné par la remarque, Tim précise que Double Fine y a longtemps pensé et a finalement préféré la bonne vieille manette.

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Rock Your Socks !
Double Fine Productions n’a une fois de plus pas fait les choses à moitié et semble nous préparer une nouvelle perle du jeu vidéo. Une patte graphique agréable, une bande son qui tue, un gameplay somme toute classique mais avec ses originalités, décidément Brütal Legend s’annonce de plus en plus prometteur. On n’en attendait pas moins de la part du jeu de Tim Schafer qui devrait voir le jour le 16 octobre prochain en France sur Xbox 360 et PS3.
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