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Publiée le 12/09/2011 à 00:09, par HaruGlory

Présentation de Blackwater

Dévoilé au cours du dernier E3, Blackwater a la prétention d’être le premier FPS jouable avec Kinect sur Xbox 360. La promesse n’est pas tout à fait vraie, dans la mesure où il s’agit en fait d’un rail-shooter aux interactions un peu plus poussées qu’habituellement. Nous avons cependant pu approcher brièvement le titre en attendant de pouvoir nous y plonger pleinement fin octobre.

Protéger et servirRetour au sommaire
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Avant d’être un jeu vidéo, Blackwater est à la base une société militaire privée américaine offrant des prestations de sécurité, de défense et de formation particulièrement controversée pour ses interventions en Irak. Le jeu en question comporte donc douze missions directement inspirées des opérations que peuvent être amenés à effectuer les mercenaires de l’entreprise : sécurisation d’une zone, défense d’un puits de pétrole, escorte de civils... Chacune d’entre elles dure environ une heure et se découpe en petites séquences afin de faciliter la progression. Les développeurs de Zombie Studio ont en tout cas cherché à offrir une atmosphère authentique et crédible en travaillant avec l’ancien PDG de la société Blackwater pour offrir des scénarios réalistes et en reproduisant fidèlement dans le jeu des armes réelles.

Un carnage du bout des doigtsRetour au sommaire
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Présenté comme un FPS, le jeu s’approche en fait plutôt d’un rail-shooter à la manière de Time Crisis se jouant exclusivement avec Kinect. Le jeu se déroule à la première personne mais vous ne vous déplacez pas librement dans les décors, ceux-ci défilant automatiquement. Selon votre positionnement par rapport à l’écran, la vue tournera légèrement sur les côtés afin que vous puissiez abattre les ennemis.

Il est également possible de vous mettre à couvert en vous accroupissant, de sauter pour enjamber un obstacle, de changer d’armes... En tout, vingt-cinq mouvements différents peuvent être accomplis sans avoir à utiliser de manette. Et comment tire-t-on dans tout ça ? C’est sûrement le point le plus surprenant du jeu. En effet, votre tâche consiste essentiellement à pointer les ennemis à l’écran : il suffit de garder une cible en joue quelques instants, le coup part automatiquement, sans que vous n’ayiez à déclencher le tir. Un peu déroutant au début, ce système est le plus efficace qu’ont pu trouver les développeurs par rapport à Kinect nous a expliqué 505 Games, l’éditeur du titre.


Ca reste moche, la guerreRetour au sommaire
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A l’essai, on rencontre comme souvent les difficultés habituelles de la caméra de Microsoft : temps de latence, imprécision, détection aléatoire de certains mouvements... Cependant, la variété des interactions proposées permet clairement une meilleure immersion que dans la plupart des rail-shooters où le joueur reste simplement à pointer les cibles à l’écran. Le gameplay implique de rester en permanence sur le qui-vive et se révèle assez dynamique, plutôt une bonne surprise à ce niveau là donc.

Impossible, par contre, de ne pas évoquer la réalisation extrêmement faible du jeu. Bien qu’utilisant le moteur Unreal Engine 3, le jeu affiche des modélisations sommaires, aussi bien sur les décors que sur les personnages. Les effets font également très cheap. Le jeu ne joue certes pas dans la même cour que Battlefield 3 mais les graphismes rappellent vraiment les débuts de la console.

Blackwater nous a laissé une première impression mitigée. Si l’idée d’utiliser Kinect pour rendre un rail-shooter plus immersif est intéressante, la réalisation datée du jeu ne l’aide pas à convaincre, de même que son thème particulier pourra susciter la controverse. Blackwater sortira le 28 octobre sur Xbox 360 au prix de 40€ environ.
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