Présentation : Blacklight Tango Down

N’attendez pas grand-chose de ce titre au niveau scénario. De manière très classique pour un FPS, il s’agira, dans un univers futuriste proche du notre, d’incarner un groupe de super-soldats, choisis parmi les meilleures du monde entier et équipés des dernières avancées en matière de technologies militaires. Leur mission ? Récupérer une de leurs équipes envoyés dans la ville Balik, qui à sombrée dans le chaos suite au meurtre du président par une faction dissidente nommée l’Ordre. Manque de chance, un virus transformant les civils en mutants enragés va venir bousculer leurs plans.

Si de nombreux modes de jeux pour se mettre joyeusement sur la tronche existent, les petits gars de chez Zombie Studio ont néanmoins laissés une petite place à la franche camaraderie, par le biais d’un mode coopératif. Jouable jusqu’à quatre, le mode Black-Ops vous invitera à suivre les événements entourant la ville de Balik. Pour ce faire, il vous faudra bien évidemment agir de concert avec vos petits camarades, sous peine de vous prendre un mauvais coups, les occasions ne manquant pas.

Axé entièrement sur une expérience multijoueur, Blacklight Tango Down propose donc un panel variés de mode de jeux qui, bien que classiques, arrivent toujours à faire mouche. En plus des désormais immanquables Deathmatch, Team Deathmatch et Retrieval (le capture the flag local), vous pourrez vous adonner aux joies de la Domination, dans lequel vous devrez circonvenir divers points de contrôles. Ce n’est pas tout, car vous pourrez aussi tenter un petit Detonate. Dans ce mode, il vous faudra récupérer la bombe qui trône fièrement au centre de la map pour l’emmener dans le camp adverse et la faire exploser. On termine ce tour d’horizon avec un autre classique, le Last Man Standing, dans sa version solo et par équipe.

Plusieurs environnements seront disponibles afin de vous mettre correctement sur la tronche. Si l’ensemble reste bien évidemment à forte tonalité urbaine, contexte oblige, une certaine variété existe tout de même. Des toits des buildings aux tréfonds des égouts et leurs tunnels étroits, le design des cartes, sans être là non plus révolutionnaire, offre son lot coins à exploiter pour stopper son prochain. Aucune mini-map n’est disponible dans le HUD, mais deux éléments aident néanmoins à se repérer. Des repères lumineux tout d’abord (torches, feux de détresses) adoptant la couleur de l’équipe dont la zone d’apparition est la plus proche. Ensuite, une vision spéciale, la HRV (pour Hyper Reality Visor) permet de repérer ennemis alliés ou quoi que se soit d’important sans tenir compte des murs. La contrepartie étant l’impossibilité d’utiliser son arme.

Dans Blacklight : Tango Down, il ne vous sera pas demandé de choisir une classe, comme c’est le cas dans de nombreux FPS à l’heure actuelle. Dans le cas présent, il s’agira plus de choisir un type d’armement. Le choix d’un type plutôt que d’un autre influera bien évidemment sur la façon de jouer, et mixer les types dans une même équipe ne pourra qu’être salutaire. Au nombre de quatre, ces configurations s’avèrent malgré tout assez classique. On pourra donc trouver le fusil d’assaut léger (SMG) à la cadence de tire rapide, le fusil d’assaut dont les dégâts sont plus importants, le shotgun ravageur à courte portée et l’inénarrable fusil de sniper et son non moins célèbre zoom. Associé à cela, vous disposerez aussi d’un pistolet et de grenades, dont le type dépend de l’arme choisie (mine de proximité, PEM, fragmentation).

A la manière d’un Modern Warfare 2, Blacklight propose un système d’expérience permettant d’enrichir son arsenal au fur et à mesure des parties. Là encore, rien de révolutionnaire. Tuez un adversaire, vengez un collègue, faite un headshot, et les précieux points tombent dans votre escarcelle. Dans un but de personnalisation encore plus poussé, on sait aussi que des éléments appelés Weapon Tags pourront être adjoints aux armes pour en augmenter les caractéristiques.