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Publiée le 16/12/2011 à 00:12, par HaruGlory

Présentation de Binary Domain

Très à la mode ces dernières années, les TPS se suivent et, malheureusement, se ressemblent. Et ce n'est visiblement pas au goût de Sega qui veut tenter de renouveler le genre avec Binary Domain, en développement depuis trois ans au sein de l'équipe en charge jusque là de la série Yakuza. En effet, même s'il reprend la majorité des codes du genre, le titre comporte quelques idées bien trouvées qui pourraient faire la différence.

Asimov ne serait pas fierRetour au sommaire
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Binary Domain se déroule en 2080 dans un monde où le changement climatique a entraîné une forte montée des eaux sur l'ensemble de la planète. Pour garder les pieds au sec, les plus aisés ont émigrés dans des villes supérieures construites sur celles qui existaient déjà, que n'ont pas pu quitter les plus pauvres abandonnés à leur triste sort. Débarrassés des miséreux, les habitants de la zone supérieure se retrouvent cependant face à un cruel manque de main d’œuvre, aussi, la robotisation a fait son entrée à grande échelle dans la société. L'aventure commence quand notre héros, un mercenaire nommé Dan, est missionné par l'ONU pour enquêter avec son équipe sur la production de robots de combat à l'apparence humaine, ce qui est contraire à toutes les lois éthiques en vigueur. Le jeu accorde une certaine importance à la narration et à son univers avec des cinématiques d'une durée confortable pour nous raconter l'histoire du jeu.

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En matière de gameplay et de jouabilité, Binary Domain se présente de prime abord comme un TPS comme on en a déjà tant vu. Le personnage est légèrement décalé sur le côté, les ennemis arrivent en masse, la visée est semi-assistée, l'arsenal est varié et l'on peut vider des chargeurs sans compter ses munitions ou presque. Grâce à des distributeurs automatiques, il est possible d'améliorer ses armes en dépensant des crédits remportant en détruisant des robots et ainsi disposer de chargeurs plus volumineux, d'une meilleure portée ou de dégâts plus important selon la spécialisation que vous choisissez. On ne s'étendra pas non plus sur le système de couverture dynamique derrière les nombreux éléments du décor prévus à cet effet comme c'est la règle dans le genre. La principale originalité du jeu est d'accorder une grande importance au travail en équipe et à la relation que vous entretenez avec vos partenaires. Au début des missions, il est possible de choisir quels équipiers vous accompagneront sur le terrain. Il faut tenir compte de leurs aptitudes spécifiques (gros bourrin qui attirera l'aggro, spécialiste de l'infiltration et des fusils de sniper...) mais aussi et surtout de leur niveau de confiance envers vous.

La confiance règneRetour au sommaire
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Le jeu propose en effet fréquemment d'interagir avec ses coéquipiers. En tant que leader, vos réponses ont une importance cruciale sur le moral de vos troupes. Vous pouvez répondre aux questions qu'ils vous posent ou prendre des décisions en appuyant sur les boutons d'action contextuelles qui apparaissent à l'écran mais il est également possible de répondre oralement en utilisant un micro-casque (ce que nous n'avons malheureusement pas pu essayer). Si votre partenaire à une confiance aveugle en vous, il accourra pour vous relever si vous chutez au combat ou pour vous donner des munitions si vous en manquez. S'il ne vous apprécie plus suffisamment, parce que vous lui avez ordonné une action suicidaire, l'avez trop souvent blessé à cause de tir ami ou parce que vous avez complètement négligé votre relation avec lui, il prendra alors tout son temps pour vous venir en aide ou encore refusera d'exécuter certains ordres.

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Le système sur le papier est assez alléchant mais il est encore assez difficile de dire si la fonction, qu'on nous promet être au cœur du gameplay, sera un gadget sans réelle utilité ou un véritable plus pour le jeu. Profitons pour signaler que la campagne devrait être jouable en coop. Des missions spéciales à quatre joueurs sont également prévues ainsi que quelques modes en versus qui n'ont pas encore été dévoilés (un capture the flag notamment). A deux mois de la sortie du jeu, quelques points d'inquiétude restent cependant. D'une part, la réalisation graphique du titre est assez faible : si les personnages sont animés avec soin, les décors sont clairement en dessous du niveau des productions actuelles. D'autre part, il nous a été possible de jouer à la version doublée en français qui s'annonce d'ores et déjà comme particulièrement irritante pour les oreilles et souvent à côté de la plaque. Espérons qu'une option pour passer en version originale sera proposée à la sortie du jeu, qui aura lieu le 17 février 2012 sur Xbox 360 et PlayStation 3.
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