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Publiée le 15/01/2008 à 00:01, par jika

Présentation de Battalion Wars 2

Le premier épisode de Batallion Wars sur Gamecube est passé relativement inaperçu dans nos contrées. Malgré de vraies qualités, le titre de Kuju n’avait pas réussi à s’imposer, la faute sans doute à un manque de communication et une sortie sur une Gamecube en fin de vie. La donne est aujourd’hui différente : la Wii fait un carton planétaire et Battalion Wars 2 est cette fois ci bien décidé à s’imposer comme une valeur sûre de l’action/stratégie. C’est au cœur de Londres, dans les studios du développeur, que nous avons pu nous essayer en toute tranquillité au titre, en attendant sa sortie d'ici quelques semaines.

Metal Slug Tactical ActionRetour au sommaire
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A l'écran, l'action peut sembler fouillie, mais une fois les contrôles en main, tout devient simple
L’univers crée par Kuju est des plus originaux : prenant à contre pied la mode « hyper réalisme terne » des jeux d’action tactique actuels, le monde de Batallion Wars est coloré et les soldats ressemblent aux jouets de notre enfance. Sur une planète ressemblant furieusement à la terre, cinq factions s’affrontent : la Western Union, les Anglo Isles, les Tundran Territories, le Solar Empire et la Xylvania. Ces cinq camps s’inspirent bien sûr de nos « peuples terrestre », ici allégrement caricaturés. Kuju étant un studio 100% anglais, un malin plaisir a été pris à créer la faction « Anglo Isles », de l’aveu même de Tancred Dyke-Wells, créateur de la série. Le scénario de la campagne s’inspire pareillement des conflits actuels, avec un message qui semble presque politique. En effet, comment ne pas voir une critique envers certaines grandes puissances, lorsque les Anglo Isles attaquent sans raison le Solar Empire (les Asiatiques, en gros), ces derniers étant soupçonnés de posséder une arme de destruction massive. Toujours est-il que le design très Comics de l’ensemble, s’inspirant aussi bien d’Advance Wars que de Metal Slug, procure un effet rafraichissant et ne donne pas l’impression de participer à un conflit de plus.

Le principe du jeu reste globalement le même quand dans l’opus précédent : il faudra gérer ses troupes, tout en incarnant indifféremment n’importe quelle unité du jeu. Terrestre, maritime, aérienne, le nombre d’unités est conséquent et la stratégie repose sur ce bon vieux principe de « pierre-papier-ciseaux », chère à bon nombre de STR moderne : Un mortier est mortellement efficace contre un tank, mais se fait pulvériser par un lance flamme par exemple. Tout le challenge consiste donc à utiliser la bonne unité au bon moment, contre le bon ennemi. La capture de certains bâtiments apporte aussi un plus non négligeable. Capturez un baraquement et vous verrez des fantassins venir régulièrement grossir vos rangs. La campagne solo se divise en plusieurs parties, permettant d’incarner alternativement les différentes factions. L’objectif principal de chaque mission sera presque toujours le même, à savoir capturer le camp adverse. A cela s’ajoute de nombreux objectifs secondaires qui peuvent varier selon la situation : protection de bâtiments, destruction d’une infrastructure ennemie, sauvetage, etc…


Deux mots : fun et accessibilitéRetour au sommaire
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Les environnements sont colorés, bien éloignés du monde réel
La Wii n’étant pas la machine du Hardcore gamer par excellence, l’ensemble se devait d’être simple à prendre en main. Le pari semble réussi, puisqu’au bout de quelques minutes de jeu, on acquiert tous les réflexes nécessaires pour mener à bien une mission. On dirige l’unité au stick analogique et on pointe la Wiimote sur l’unité que l’on souhaite attaquer. A partir de là, plusieurs choix s’offrent à nous : tirer sur l’unité au moyen du bouton B, ou ordonner à ses troupes d’attaquer cette dernière. Comme dit plus haut, la subtilité du titre consiste à bien choisir l’unité que l’on envoie au casse pipe. Pour ce faire, rien de plus simple : la sélection de l’unité à laquelle on souhaite donner un ordre se fait à la croix directionnelle. Il ne reste plus, ensuite, qu’à pointer la Wiimote sur l’ennemi à attaquer. Une pression prolongée sur A permet d’incarner directement l’unité souhaitée. L’interface du jeu est donc extrêmement bien pensée et on apprécie l’aisance avec laquelle les manipulations se font, que ce soit pour sélectionner ses troupes, tirer sur l’adversaire (en ayant la possibilité de le locker au moyen du bouton Z) ou passer d’une unité à l’autre. La reconnaissance de mouvement de la Wiimote est peu exploitée ceci dit, si ce n’est pour piloter un avion. Il faudra alors jouer du poignet afin de diriger l’engin. Une fois de plus, le résultat est surprenant d’aisance et de précision.

Mais le gros plus du titre est sans conteste son mode multijoueurs en ligne, via la connexion Nintendo Wifi. Rare sont, pour le moment, les titres Wii jouables Online et Batallion Wars 2 est de ceux-là. Simplicité est encore ici le maître mot, puisqu’il suffit de se connecter et choisir si l’on souhaite affronter un adversaire au hasard ou jouer avec un ami (en ayant entré son code ami auparavant). Trois modes de jeux sont disponibles : Coop, Deathmatch classique (où la victoire est attribuée à celui qui obtient le plus de points) et un mode Assault où il faudra s’emparer du QG de l’adversaire avant la fin du temps imparti. Autant le dire tout de suite, ce mode multijoueurs semble être parfaitement réussi. Et si l’on regrette l’impossibilité de s’affronter sur un même écran, le plaisir immédiat et rapide que procurent ces parties de dix ou quinze minutes maximum est réel.


Batallion Wars 2 part donc sous les meilleurs auspices. Avouons-le, ce titre ne faisait pas partie des plus attendus de la Wii. Après quelques heures passées sur cette version, l’attente n’est plus la même. Le jeu est très accessible et on prend rapidement son pied dans des batailles intenses. Mais sous cette couche de « stratégie pour tous », une vraie profondeur tactique semble là et on sent que toutes les subtilités se dévoileront par petites touches. Voilà en tout un cas un titre qui pourrait bien créer la surprise lors de sa sortie, en février prochain.

Note : A la suite de la présentation, Tancred Dyke-Wells nous a accordé une entrevue, retrouvez cette dernière dans le lien ci dessous.

Interview de Tancred Dyke-Wells
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