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Publiée le 30/07/2007 à 00:07, par froggys

Présentation de Ace Combat 6 : Fires of Liberation

Pour ceux qui ne connaissent pas la série, Ace Combat est un jeu de simulation aérienne apparu pour la première fois en 1993 sur borne d’arcade, puis édité par Namco pour la Playstation en 1994 au Japon et en 1995 en Europe. Avec Ace Combat 6 : Fires of Liberation nous en sommes au huitième épisode et la sortie est exclusive à la 360. Pour Atari le jeu est très attendu, « Ace Combat est une série stable qui se vend bien, on ne s’attend pas à de mauvaises surprises ». Et on les comprend un peu. Une démo du jeu est en ce moment, disponible sur le Live USA. Durant la semaine de l’E3 elle a dépassé le million de téléchargements. Vendredi nous avions rendez-vous chez Atari au « Go Play Manga », où nous avons pu nous familiariser avec le premier Ace Combat sur Next Gen.

Mesdames et Messieurs bienvenus à bordRetour au sommaire
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Sympas pour un tas de métal qui vole
Lorsque le chef de produit commence à présenter son jeu, il évoque le début d’un long partenariat avec Microsoft. C’est vrai que pour la première fois, Ace combat ne sera pas sur une console de Sony, du moins pour le moment. En quelques minutes il nous explique les nombreuses nouveautés : « plus d’espace, plus d’avions, plus de missions et des graphismes particulièrement bluffants ». Le jeu se dévoile alors sur un écran Haute définition. On en vient rapidement au principe même du jeu. Et il n’a rien perdu de son côté arcade et du « je tire sur tout ce qui bouge ». Les ennemis sont repérables par une auréole verte et il ne faudra pas hésiter à les harceler. On ne nous a pas précisé quel serait le scénario mais ça devrait se passer sur le terrain américain. Il ne sera pas possible de reconnaitre des villes américaines, elles ont toutes été imaginées.

Chaque mission durera au maximum trente minutes, le temps qu’il reste avant d’être à court de fioul. On nous explique que l’histoire a été travaillée en profondeur et que le scénario sera dévoilé plus tard. Néanmoins, on imagine facilement que les missions consisteront, majoritairement, à tuer les méchants et à protéger des éléments précis de la carte, comme des bâtiments ou des ponts. Tout le jeu sera en Anglais sous-titré français, ce qui devrait nous intégrer plus rapidement dans l’action. Suivant cette logique, les musiques seront tout aussi immersives et captivantes, rappelant bon nombre de films d’actions américains. A notre disposition une vingtaine d’avions, que des modèles contemporains, avec lesquels on pourra jouer à la guerre.


Pourquoi il ne tourne pas ?Retour au sommaire
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La vue du cockpit
Si l’objectif d’une mission se comprend très vite « détruisez la cible », la manipulation est une autre paire de manche. Pendant le temps de chargement, un plan expliquant la fonctionnalité de chaque bouton apparait. C’est là notre moyen de comprendre comment faire voler le vieux coucou. Plus difficile qu’il n’y parait, l’appareil n’est pas stable et la manipulation des deux sticks est perturbante. L’un des deux sert à orienter l’avion tandis que le deuxième dirige la caméra à 360 degrés. Aller tout droit est facile, le plus gros souci vient au moment de tourner sur les côtés. Il faudra jouer d’ingéniosité pour arriver à nos fins. Un bon moment d’adaptation sera nécessaire, avant de pouvoir voler dans tous les sens, comme un oiseau. On appréciera les trois vues différentes. La camera peut être mise en avant, on ne voit que le ciel, en arrière on voit l’avion dans l’espace aérien et de cockpit qui pourra satisfaire les amateurs de simulations. Avec cette vue on voit le tableau de bord et le pilote peut regarder sur les côtés.


Comme nous sommes sensés incarner le seul espoir de l’armée de l’air, nos alliés seront complètements nuls. On nous prévient, rester sur le côté et attendre que ça se passe ne servira à rien. Néanmoins, les bougres ne seront pas complètement inutiles et on pourra interagir avec eux de différentes façons. Il sera possible de les diriger à l’aide de la croix directionnelle et de leur dire d’attaquer tel ou tel adversaires. Eux aussi pourront influer sur notre parcours en fonctions de nos actions. Si on n’agis pas comme un bon petit soldat, nos collègues pourront être moins conciliants avec nous. Par exemple, imaginons qu’on demande de toucher un ennemi sans pour autant le détruire, si, dans un élan sanguinaire on l’extermine tout de même, nos coéquipiers pourront ne plus obéir et l’ordre des missions changera.


Comme un oiseau dans le cielRetour au sommaire
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On est trop haut pour voir le sol-texture, d’ici ça fait encore bien.
Graphiquement le jeu a, en effet, eu droit a quelques modifications. La profondeur de champ est plus imposante et on se sent vraiment dans le ciel. L’effet papier peint, rendu habituellement par le sol, a été réduit par la modélisation des arbres et des immeubles. Mais il reste tout de même une texture dès plus exécrable. Pour ce qui est des avions, ils ne sont pas parfaits. Ils restent un niveau au dessus de ce qu’on avait vu sur PS2 mais la qualité visuelle n’est pas impressionnante pour autant. Toutefois, les explosions sont bien faites et lorsqu’on s’approche du sol ou de l’eau il sera possible d’observer des effets de fumées plutôt réalistes.

De nombreuses indications occuperont l’écran principal. Ce sont les mêmes qui étaient présentes dans le précédent opus, Ace Combat Zero : The Belkan War. C'est-à-dire, les missiles et le temps qu’il nous reste, les points accumulés, la carte et les ennemis. Si jamais le joueur venait à perdre, ce qui devrait arriver, vu la maniabilité hostile et la vivacité des adversaires, il aura droit à une vidéo de son échec. Il pourra orienter la caméra comme il le souhaite, il sera donc possible d’observer sous toutes les coutures ce qui c’est passé. L’un des modes les plus attendus dans un Ace Combat c’est le multi. Nous savons depuis quelques semaines déjà qu’une partie pourra réunir jusqu’à 16 participants et nous n’avons rien appris de plus.


Ce qu’il y a à retenirRetour au sommaire
Un Ace Combat ça ne s’achète que si on est un fan de la série. On tire, on vole, on ne réfléchit pas trop mais surtout, on se fait plaisir. C’est à peu près tout ce qu’on attend du titre de Namco et Fires of Liberation pourrait bien remplir son contrat. Attendu pour novembre prochain, une démo sera téléchargeable sur le Live en septembre.
La présentation se termine sur l’annonce d’un jeu concours en partenariat avec Dassault. Vous savez le constructeur aéronautique dans l'aviation civile et militaire. Le même qui a construit les avions Rafale, Mirage et Falcon. Ce qu’il y a à gagner ? On n’en sait encore rien. Et pourquoi pas un « petit » stage de vol chez Dassault.
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