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Publiée le 05/12/2007 à 00:12, par jika

Nights : Journey of dreams

Après un premier contact des plus décevants à Leipzig et au TGS, Nights : Journey of Dreams nous laissait un arrière goût désagréable. Un peu comme un bon plat réchauffé maintes et maintes fois et qui aurait perdu sa saveur. Il était temps pour Sega de rattraper le tir et c’est dans un hôtel parisien qu’on a pu s’essayer au titre, dans une version quasi finale.

Retour vers le futurRetour au sommaire
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Le vol à travers des anneaux vous occupera une bonne partie du temps
En 1996, la concurrence entre les jeux de plates formes fait rage : Du côté de Nintendo, Super Mario 64 débarque et impose sa 3D révolutionnaire. Sony pour sa part, commence doucement à s’immiscer dans le jeu vidéo et sort un Crash Bandicoot des plus réussi. Difficile alors pour Sega, de proposer un jeu de plates formes en 3D, compte tenu des faibles capacités de la Saturn en termes de polygones. Cependant, la Sonic Team va fournir un effort considérable et offrir Nights : Into Dream. Maniabilité au stick analogique et décors enchanteurs et vraie 3D. De nombreux joueurs de l’époque s’extasièrent sur le titre et s’est encore le sourire aux lèvres que l’on évoque les heures passées sur ce titre.

Il aura fallu attendre la chute de Sega et le retour de Nintendo sur le devant de la scène pour voir un nouvel épisode de Nights enfin annoncé. C’est donc au mois de février qu’on pourra découvrir cette suite. Au plutôt « suite/remake » oserait-on dire. L’auteur de ce texte le confesse : il n’a pas joué au premier épisode, mais d’après les commentaires des confrères, le concept a très (trop ?) peu évolué. On parcourt toujours des décors en 3D en suivant un plan en 2D et il faudra se contenter d’orienter la hauteur et régler la vitesse du héros. Concernant le scénario, rien de transcendant non plus. Etonnement les protagonistes ne seront pas des ninjas-robots venus de l’espace pour détruire l’humanité, mais toujours deux charmants bambins qui vivront de nombreuses aventures à travers leurs rêves. On accèdera à chaque niveau par l’intermédiaire d’un « hub » prenant la forme d’une grande fontaine entourée de portes, chaque porte représentant un tableau. Très vite, on se retrouve donc dans la peau de Nights, qui ressemble toujours à un clown/bouffon avec un air un peu vicieux. A partir de là, on décolle vers les cieux et il s’agira de terminer le niveau le plus vite possible, en passant par moult anneaux et en attrapant un maximum de bonus. Au détour d’un niveau, on s’emparera de différents masques, donnant à notre héros divers capacités, tel que la possibilité de nager sous l’eau ou avancer plus rapidement.



Give me the Nights ?Retour au sommaire
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Le concept du mode "My dream" est encore assez obscur et ne semble guère passionnant
Takashi Iizuka, le directeur créatif du titre a tenu à nous le rappeler pendant la présentation : Si la majorité des niveaux resteront du « flying action », certains passages offriront au joueur un peu plus de variété. Outre les quelques séquences de plateforme pure dans la peau d’un des deux mioches, on aura par moment l’occasion de diriger une toute autre forme de Nights. En bateau par exemple, où il faudra descendre une rivière en se dirigeant à l’aide de la Wiimote, ou encore dans la peau d’un wagon de montagne russe.

Ces petites nouveautés, bien qu’elles restent minoritaires, apportent un peu de fraicheur au gameplay, qui, insistons là dessus, a très peu évolué. Si l’on cherche des innovations, c’est du côté des modes supplémentaires qu’il faudra aller voir. Premièrement, le multijoueur fait son apparition, en écran splitté, mais aussi en Wifi. Ce mode prendra la forme d’une course ou d’une bataille entre deux adversaires et inclura un système de classement mondial, pour ceux qui aiment se la raconter. Deuxième manière de tirer partie des fonctionnalités Online de la Wii : « My Dream ». Ce mode est une espèce de bac à sable où on pourra élever des « Nightopian » (des petites bestioles mignonnes qui peuplent les rêves), et interagir avec eux façon Tamagotchi. Si le concept en lui-même reste un peu obscur, on sait toutefois qu’il sera possible de visiter le « My dream » d’un ami (un peu à la façon d’Animal Crossing sur DS) via la connexion Wifi et que le tout sera relié au service météo de la console, pour adapter le climat en fonction de la réalité.


Du chemin parcouruRetour au sommaire
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Il faudra choisir dans quelle porte entrer, avant de se lancer dans un niveau
Abordons la partie technique désormais, point qui posait de vrais problèmes dans les versions précédemment vues. Bonne nouvelle tout d’abord : le jeu est très fluide. Pas de ralentissement à l’horizon, quelle que soit la situation. Les environnements quant à eux semblent plutôt variés et globalement plus réussis qu’avant. Bien que le moteur 3D accuse un certain retard, avec quelques textures grossières, l’ensemble est suffisamment coloré pour que l’on évite de qualifier le titre de laid. Attention, le jeu reste tout même assez faiblard visuellement parlant et il n’y guère son design général qui rattrape le coup.

Concernant la maniabilité, la Sonic Team mise avant tout sur l’accessibilité et surtout le choix. En effet, il n’existe pas moins de quatre types de maniabilité pour Nights : Couple Wiimote/Nunchuk, Wiimote seule, manette Gamecube et manette classique (celle utilisée pour la console virtuelle). Autant dire que chacun y trouvera son bonheur. Après avoir passé un peu de temps sur le titre, il semble que le contrôle à la Wiimote soit le plus agréable et le plus précis. On pointe la télécommande vers le haut et Nights s’élève dans les cieux. On la pointe vers le bas et on le verra plonger vers le sol. Le bouton A sert à avancer, la gâchette à faire des pirouettes. Très simple et accessible, ce type de contrôle est beaucoup plus plaisant que l’utilisation du stick analogique, à la fois moins précis et agréable.

Nights semble donc plus prometteur que ce à quoi on s’attendait, au vu de ses mauvaises prestations lors des salons de l’été dernier. Si le titre ne sera clairement pas une « killer app’ » de la Wii, il pourra cependant intéresser deux types de joueurs : Les mordus du premier épisode sur Saturn, que se satisferont d’un simple lifting technique et de quelques nouveautés, et les casual gamers qui trouveront là un petit jeu de plateforme/action dirigiste et simple à prendre en main. Après tout, si l’on accroche à l’univers du titre assez particulier, il n’y a pas de raison de passer un mauvais moment.
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