[Mountain Bike Adrenaline] Présentation du jeu

Premier signe distinctif pour MBA : son accessibilité. Sans avoir pu pourtant essayé la bête, il est quasiment sûr que la prise en main ne causera que peu de soucis, et ce, à n’importe quel type de joueurs, confirmés ou novices. Ceci correspond parfaitement au postulat de base choisi par les équipes de développement, à savoir proposer un projet fun et destiné au grand public. Un exemple illustre parfaitement cette idée : la réalisation des figures, qui se font en général au moyen d’un seul bouton ! L’exercice est donc plutôt axé sur l’enchaînement de ces figures que sur leur réalisation. Dans le même ordre d’idée, l’interface est simple d’utilisation, intuitive, instinctive. Pour garantir l’immersion, le titre a été développé en partenariat avec la marque Salomon sur tout ce qui est habits et équipements, et avec de grosses marques de V.T.T. actuelles sur tout ce qui est bécanes.

Pour justifier le prix du titre et compenser le manque de profondeur et d’évolution - inhérent à un jeu de sport en fait - MBA mise sur la variété des challenges proposés. Ainsi, on compte environ 80 épreuves différentes, dont la moitié sont à débloquer en cours de route, en enchaînant les courses. Des réussites qui sont également sanctionnées par l’accès à de nouveaux vélos, athlètes et équipements. Au niveau des modes de jeu, nous avons quatre choix à disposition : Le mode Chrono, qui se divise en exercices de descente et d’exploration où il s’agit, bien entendu, d’aller le plus vite possible vers la ligne d’arrivée. Le mode Challenge se décline en cinq variantes : des épreuves de dextérité où il faut passer dans un chemin balisé ; des épreuves d’équilibre ; des épreuves de sauts où il s’agit de réaliser le plus de sauts dans le temps imparti ; des épreuves de figures ; et des épreuves de « wheeling » qui consistent à rouler à certains moments sur la roue arrière.


Le mode Challenge semble être le cœur du titre. Plus « fun », le mode Arcade est lui composé de trois types d’épreuves : le Free Arcade, qui demande de faire le plus de figures en un minimum de temps ; le Track’n’Run, où il s’agit de récupérer une clé sur la carte pour débloquer une porte de sortie ; et une version « Expert » du Track’n’Run, où il faudra en récupérer deux. Enfin et pour finir, nous avons le mode Liberté, qui se caractérise par l’absence totale de contraintes. On regrettera au final l’absence d’un mode Carrière qui aurait servi d’ « addictif » et celle d’un mode multijoueurs, car plus on est fou plus on rit.


Pour ce qui est des décors, nous avons droit à quatre spots différents pour chacun des modes de jeu énoncés. Ils sont variés et proposent des sensations sensiblement différentes, avec des parcours plus ou moins escarpés : au Canada, vous verrez rochers et ravins ; en France, ce sont les plaines verdoyantes qui dominent ; Hawai vous conduira du haut d’un volcan vers une plage exotique ; quant au Grand Canyon, il se caractérise par ses chemins très rocailleux.


Question rendu visuel, on est déçu, ça commence sérieusement à dater. Cela s’explique en partie par l’utilisation du même moteur graphique que le titre précédent, certes amélioré, mais clairement dépassé. La modélisation des personnages est grossière, tout comme les textures sur les environnements. Heureusement, et c’est ce qu’il faut retenir de plus important après tout, les sensations de vitesse sont bien présentes ! Le titre est pour le moment réservé – exclusivement – à la PS2, mais qui sait, il pourrait donner quelque chose de très intéressant avec une réalisation technique de haute volée (sur PS3 donc). La sortie est prévue pour le printemps de cette année, à un prix avoisinant la trentaine d’euros. On vous en reparlera.