Lost Planet 2

L’histoire de ce nouvel opus de Lost Planet prend place une dizaine d’années après les aventures enneigées de Wayne. Grâce à la thermo-énergie contenue dans les Akrids, le processus de Terra formation a connu un bon en avant significatif. E.D.N. III connaît donc un nouvel essor, aux antipodes de la situation dans laquelle elle se trouvait dix ans auparavant. Les pirates des neiges, en cour de reconversion suite à la quasi-disparition de ladite neige, tout comme la faction NEVEC, sont bien entendu au programme. Les événements se cristalliseront cependant avec la découverte d’un Akrid de classe Ultra G, un gros donc. Cette nouvelle bestiole, dont les NEVECS veulent s’emparer pour sa thermo-énergie, risque cependant fort de causer des problèmes à tout ce petit monde, la survie d’E.D.N.III elle-même étant en jeu. Il ne reste plus qu’à espérer que le scénario tienne un peu plus la route que celui de son prédécesseur.

Avec la fonte progressive des neiges, de nouveaux paysages ont fait leur apparition, offrant ainsi une plus grande diversité. Ainsi, vous débuterez la campagne principale en pleine jungle. Arbres, plantes, mais aussi de riants cours d’eau viendront agrémenter le décor, permettant d’inclure de petites nouveautés dans le level design. Mais la jungle n’est bien évidemment pas toute seule au programme. En vrac, vous pourrez traverser un désert brûlant, voguer sur de grands océans, voir dessous, et même, pour ce que l’on en sait, se mouvoir en gravité zéro...

Comme vous pouvez-vous en doutez, nos petits amis insectoïdes sont bien évidemment de la partie. Du plus petit des parasites au ver des sables façon Dune, il ne manqueront pas de vous mettre des bâtons dans les roues. Affronter ces mastodontes donnera lieu à des combats épiques, sublimés par un affichage qui ne ralentira à aucun moment, et ce, quelle que soit la taille du monstre combattu. Ajoutons à cela tout un tas de nouvelles espèces et l’on obtient un programme qui a tout pour ravir les entomologistes en herbe.

Comme l’on pouvait s’y attendre, les Vita Suits sont de retour. Ces armures de combats mécanisées au design somptueux, qui étaient pour beaucoup dans le succès du premier épisode, s’enrichissent ici de tout un éventail de nouveaux modèles. Il sera ainsi possible de piloter ces engins de morts avec ses petits camarades, un joueur prenant les commandes du bestiau tandis que les autres se chargent de l’artillerie. Mais ce n’est pas tout, car au rayon nouveauté, vous allez être servis, entre un arsenal de matos filant dans les airs et des hybrides biomécaniques à base d’Akrids tunés.

Entrons maintenant dans le vif du sujet avec la grosse nouveauté de ce deuxième opus : la coopération. Fini la grande aventure en solitaire et bonjour aux virées entre potes à décimer de l’Akrid au quintal. Et si jamais vous n’avez pas de potes, ou de connexion internet, sait-on jamais, cette bonne vieille IA se chargera de vos trois coéquipiers comme une grande. En effet, suite à de nombreux retour de la part des joueurs, les équipes de Capcom ont décidé de proposer une aventure complètement jouable à plusieurs. Avec vos nouveaux camarades, il vous faudra donc accorder vos violons pour ne pas vous faire dézinguer à tous bout de champs.

Histoire de ne pas se mélanger les pinceaux entre coéquipiers, un système de personnalisation des personnages, qui possède quelques originalités sympathiques, a été mis en place. Pour commencer, plusieurs modèles seront disponibles, reprenant les costumes des différents personnages du jeu. Il sera ensuite possible d’utiliser tout ou partie de ces costumes pour créer son propre style. Mais cela ne s’arrête pas ici, car on pourra définir les armes que l’on pourra utiliser en jeu, du pistolet au fusil à plasma en passant par un éventail de grenades très complet. Des armes de soutient font aussi leurs apparitions, à l’image d’un bouclier que l’on peut planter dans le sol pour protéger son équipe du feu adverse. Enfin, un système de capacités, acquises au fil des bonus collectés pendant le jeu, viennent compléter cette partie création et personnalisation de l’avatar. Petit plus et fonctionnalité vraiment fun, on pourra choisir pour son personnage un échantillon d’attitudes allant du fonctionnel au complètement débile. Il sera par exemple possible, avec un peu d’entraînement d’exécuter en compagnie de ses amis une série de postures que ne renieraient pas le commando Ginue.

Comme nous l’a expliqué M. Takeuchi, les équipes de Lost Planet sont très amies avec les petits gars à l’origine de Gears of War depuis la sortie de leurs jeux respectifs. C’est donc tout naturellement qu’ils leurs ont demandé s’ils pouvaient utiliser ce bon vieux Marcus dans leur jeu. N’y voyez pas une tentative de cross over malheureux, Marcus, son pote Dominique, mais aussi ce brave Wesker de Resident Evil et Frank West de sont justes là en tant que modèles jouables. Aucune histoire n’est donc liée à leur apparition, et leur présence fait plus office de clin d’œil aux fans.

Plusieurs mécaniques de jeu ont aussi été implémentées pour enrichir l’aventure en coop. Tout d’abord, le groupe est soumis à une jauge commune, que l’on retrouvera d’ailleurs pour les équipes du multijoueur. A chaque mort de l’un des joueurs, un certain nombre de points sera retranché du total de la barre, puis ledit joueur pourra respawner près de l’action. Si cette jauge atteint zéro, c’est le game over. Cependant, accomplir certaines actions, comme éliminer une menace ou activer une borne d’information permettra de faire remonter ce total. Une once de gestion est donc à prévoir lors des conflits de grande envergure. On nous à aussi démontré que l’IA avait été revue à la hausse, les ennemis n’hésitant plus à se replier pour tenter de prendre les joueurs à revers. Pour finir, un système de classement a été mis en place à la fin de chacune des missions, jugeant des performances de chacun, et attribuant un score ainsi que des points à dépenser dans la customisation de son avatar.