Le line-up estival de Nobilis

Après une présentation globale du line-up de l’éditeur, Nobilis nous invite rapidement à découvrir plus profondément le jeu star de la présentation. Inspiré de diverses séries policières telles que les Experts, N.C.I.S. ou Bones, Criminology nous plonge dans l’univers attractif des polices scientifiques. On y incarne un nouveau venu (Matt Simmons) qui compte bien faire ses preuves et percer dans le métier. Une demi douzaine d’enquêtes seront au programme nous assure-t-on, et qui plus est bien ficelées, sans en dévoiler plus sur le scénario. Mais la trame n’est en rien le vrai point fort du titre. La collecte d’indices est le véritable avantage du soft développé par White Birds. Neuf outils dignes des plus grands experts sont disponibles pour les prélèvements sur les lieux des crimes. Sans compter les six autres gadgets d’expertise au laboratoire. Il va de soi que chaque outil donne lieu à de petites épreuves de dextérité au stylet pour être collecté, avec une petite variante selon le type de preuve à récupérer. Cet aspect appétissant mis à côté des quelques interrogatoires, préparation de dossiers et autre degré de crédibilité du héros au fil de l’aventure pourrait donner au final un jeu original et plaisant pour peu que sa durée de vie (aujourd’hui encore inconnue) ne vienne pas tout gâcher.

Vient ensuite la deuxième surprise de la présentation, à savoir Trine sur PC et PS3 (PlayStation Network uniquement). Développé par les finlandais de Frozenbyte en étroite collaboration avec Nvidia, ce jeu d’action/plateforme se fait remarquer grâce à sa patte graphique originale. C’est le fameux The Lost Vikings de Blizzard qui a inspiré Trine, et il reprend à l’occasion le système de trois héros aux aptitudes complémentaires en y ajoutant sa petite touche d’originalité. On nous garantie que chaque tableau, que l’on parcourt de long en large à la manière d’un bon vieux jeu de plateforme, proposera de nombreux casse-têtes disposant de plusieurs solutions, réalisables avec n’importe quel héros incarné. Parlons-en de ces héros, ou plutôt anti héros. Pontius le brave, qui se dit chevalier, est le gros bourrin de la bande et préférera foncer tête la première. Amadeus le magnifique, magicien raté et recalé pour la trentième fois son examen d’entrée en école de sorcellerie, pourra créer divers objets grâce à sa magie et les faire léviter. Enfin Zoya la furtive, voleuse égoïste dont l’unique but est de s’enrichir, se révèlera utile grâce à son grappin et ses attaques à distance. Il sera bien entendu possible de changer de personnage à tout moment en cours de partie. Et aussi étonnant que cela puisse paraître, un mode multijoueurs en ligne viendra pimenter l’affaire, mettant côte à côte les trois personnages. Prévu pour le 26 juin prochain, Trine bénéficiera également d’une version boite en plus de la version PC téléchargeable et PSN pour la (modique ?) somme de 30 euros.

C’est au tour de Music de faire son entrée. Bien loin d’un Guitar Hero et autres Rock Band et Singstar, le titre de Creative Core se penche plus sur un aspect conservatoire et sa musique classique qui va bien. A la manière d’un Programme d’entraînement cérébral du Dr Kawashima, Music a, lui, pour but de nous apprendre doucement mais surement le solfège, améliorer notre sens du rythme ainsi que notre oreille Musicale. Développé aux côté du professeur de musique japonais Shiro Tsuji, auteur du livre Daremo Zettai Gafuku ga Yomeru ! (Tout le monde peut lire la musique), le soft reprend les grandes lignes de sa méthode d’enseignement pédagogique. A côté des 21 leçons proposées par le titre, son calendrier programmable et ses 18 exercices, des mini-jeux d’adresse Musicale viennent égayer le titre. Enfin, un lexique bien fourni ainsi qu’une grille complète des accords au piano et à la guitare sont mis à disposition pour ne rien oublier. Un titre prometteur, à tel point qu’on se demande pourquoi le concept n’a pas été repris plus tôt et décliné à la sauce rock’n’roll.

Plus discret mais pas des moindres, Fast Food Panic débarque enfin en Europe alors que le premier opus de la licence n’a - à l’époque -² pas su traverser les frontières nippones. Dans la peau d’un jeune cuisinier de restaurant fast food, le but est de préparer les diverses commandes des clients dans les délais impartis. Fidèle à son titre, Fast Food Panic est conçu pour faire stresser le joueur. Les commandes s’enchainent, se diversifient, s’accumulent, et les plats déjà sur le feu continuent gaiement leur cuisson pendant la préparation des autres sushis, pizzas ou steaks frites. La possibilité d’alterner entre les divers plats prenant forme donne au titre un aspect tout à fait original, sans compter sur les appels à l’aide de la serveuse qui nous poussent à servir en salle, accueillir les clients ou bien livrer à domicile. La version Wii propose divers mini-jeux gastronomiques jouables entre amis alors que son homologue DS dispose de ses propres jeux bonus, eux plus orientés solo et entièrement adaptés au stylet. Bien loin de nos premières impressions assez négatives, Fast Food Panic innove et apporte la touche de fraicheur qu’un Cooking Mama ou un Restaurant Empire n’a pas su nous offrir.

Finalement, c’est SAFAR’Wii qui vient clore la présentation. Destiné à un public jeune et aux sessions de Wii en famille, ce soft aux allures de soft ludoéducatif nous met dans la peau d’un(e) jeune reporter. Le but étant avant tout de se détendre et d’observer les animaux « plus vrais que nature » dans leur élément naturel. Epaulé de l’omniprésent Robomaru, un petit robot trop bavard, on est sans cesse encadré en cas de blocage ou de toute autre difficulté. Chaque jour (un parcours en jeep représente un jour), le rédacteur en chef demande une photo bien spécifique, comme par exemple un lion en train de se repaitre d’un gnou ou encore d’un rhinocéros en pleine saillie (exemple non contractuel). Au programme, ce sont 21 espèces d’animaux qui attendent les jeunes joueurs. SAFAR’Wii n’est malgré tout pas dépourvu de contenu et offre à sa manière une certaine profondeur dans le gameplay. Plus on prend de photo d’un même type d’espèce, des liens se tissent entre le reporter et les animaux, ce qui lui permet par conséquent de s’approcher chaque fois un peu plus et d’obtenir des clichés de meilleurs qualités. Des objets et ordures sont également présents sur notre parcours, et il est de notre devoir de les nettoyer/récupérer en bons petits Nicolas Hulot que nous sommes. Le rendu visuel est pour l’instant honorable : la savane et ses décors vastes (et vides) s’offrent parfaitement à la Wii. Un soft un peu maigrichon mais qui va malgré tout au bout de ses idées. Sortie prévue pour le 26 juin prochain.

La présentation touche à sa fin, et Nobilis qui insistait lors de l’introduction sur la qualité de ses jeux, semble sur la bonne voix. En revanche, les différents titres de son line-up estival sont fidèles à l’éditeur et toujours aussi orientés vers le grand public Ils peuvent cependant compter sur quelques titres prometteurs à savoir le très sympathique Trine et Criminology sur DS qui en quelques images ont sus dévoilé un certain potentiel.

NB : Aucun screenshot n’est encore disponible pour SAFAR’Wii.