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Test The Settlers 4 (PC) : 0/10 sur JeuxVideo.fr



Sortie le 04 Avril 2001 , PC
Publiée le 05/01/2007 à 00:01, par Hoopy

Test de The Settlers 4

Sans surprise comme tous les deux-trois ans depuis 1993, BlueByte nous gratifie d’un nouveau Settlers. Instant de doute à l’heure de l’installation, Settlers 3 n’ayant pas vraiment laissé un souvenir impérissable aux fans de la série, alors on peut légitimement se poser cette question : retour aux sources ou rupture ? Début de réponse : il n’y a toujours plus de route à construire ! A bon entendeur…

Deux bras, deux jambes… Pas de doute c’est un Settlers !Retour au sommaire
Il a toujours été impossible de confondre un Settlers avec quelque autre jeu que ce soit, ne serait-ce que par son graphisme gentillet limite moelleux, sa musique relaxante et son rythme digne des plus grands épisodes de l’inspecteur Derrick. Il semblerait que BlueByte ait bien compris la forte identité de sa série phare car ce n’est pas Settlers 4 qui va commencer à vulgariser son univers. Ici chaque habitant est un petit amas de pixels trapu que mère nature semble avoir plus pourvu de pied que de réelle jambe ainsi que d’un éléphantiasis digne des plus grands cas d’école. Vos petits bonhommes à grosse tête évoluent sur une terre verte où renards et daims vivent en parfaite harmonie, où la nature se fait luxuriante et où le soleil a décidé de ne plus prendre de vacances. Le tout est très mignon et plus détaillé que par le passé. Par exemple notons que l’univers de la Tribu Sombre – les méchants dirigés par Morbus -sera stérile, cette race étant encline à faire mourir la terre et à s’entourer plus volontiers de champignons géants que d’êtres ou de chênes. De même l’architecture des mayas ou des vikings sera complètement différente du classicisme romain de l’Antiquité. La variété – graphique - est donc bel et bien de la partie dans ce Settlers 4 avec toujours une égale réussite ce qui est toujours agréable.

Afin de compléter brillamment un charmant tableau, le développeur allemand n’a pas omis de soigner le gameplay de son titre. Ainsi jouer les mayas vous demandera de vous procurer plus de pierre, les vikings utiliseront majoritairement du bois tandis que les romains fidèles à leurs premiers pas dans la série consommeront un juste équilibre des deux. On vous l’accorde la nuance entre ces gameplay est subtile voire même inexistante puisque, dans une mission de campagne le terrain a toujours été pensé pour une peuplade particulière. Il est donc rare de manquer d’une ressource primordiale, par contre il faut souvent se battre pour s’approprier les spots adéquats qui constituent le principal enjeu de votre expansion. En partie multi libre par contre le challenge devient intéressant, et même si l’on passe vite outre le menace du manque de matière primaire, celui-ci pimentera vos premières parties. Il s’agit là d’une variation de gameplay déjà présente dans Settlers 3 mais qui a ici été poussée pour vraiment différencier les races.


Etre au moulin plus qu’au combatRetour au sommaire
Les premier et second Settlers étaient des jeux de gestion purs et durs. Settlers 3, cédant aux murmures des mauvaises langues qui lui susurraient que Warcraft 2 était un modèle à suivre ($ oblige…), versait plus volontiers dans le RTS avec des armées à contrôler « à la main » que l’on pouvait envoyer au bout du monde pour joyeusement trucider son voisin. Ici Blue Byte a opté pour un juste milieu. On peut toujours déplacer ses unités guerrières mais éloignées de leurs patries elles deviennent vite inefficaces. Avant prier les dieux avec ferveur suffisait à faire de vos charmants petits colons des croisés fanatiques, ce temps là est révolu. La distance avec votre terrain joue, il faut certes toujours prier pour les investir d’une mission éradicatrice divine mais plus ils marcheront loin de leurs frontières et plus ils perdront confiance. Ajoutez à cela que le nombre de combattants a été restreint et vous comprendrez ce qu’il en est du Settlers nouveau : il faut se développer, s’approprier des ressources, les exploiter et commencer à monter son armée tout en n’arrêtant jamais de s’étendre et d’exploiter chaque nouveau filon car soutenir une campagne à ce jeu est long, très long et une armée complète n’y suffit pas. Il faut être prêt à recruter sans arrêt, la moindre panne et vous perdrez lentement du terrain que vous récupèrerez encore plus lentement.

Vous l’aurez compris, il faut du temps pour jouer à Settlers 4. Autant vous dire tout de suite qu’une partie internet ou lan peut très bien durer une nuit, une nuit bercée au son des oiseaux roucoulant du jeu, des messages d’alertes qui vous annoncent joyeusement que vous manquez de ressources, vous pouvez même, luxe non négligeable vous permettre de dormir un quart d’heure sans voir la différence avec l’écran de jeu tel que vous l’avez quitté tant les changements son parfois imperceptibles compte tenu de la lenteur des constructions. Il faut dire qu’en début de partie une fois que vous avez lancée la construction de vos bâtiments de base, vous aurez bien le temps de faire un sudoku avant que votre empire ne soit prêt à sortir la tête de l’eau. Et ce pour une raison simple : il y a énormément d’infrastructures dont votre domaine a besoin d’être pourvu. Un bûcheron qui donnera du bois au scieur, qui lui même fournira des planches pour les chantiers qui ne feront rien sans les pierres du tailleur. Ensuite suivent les fermiers, les éleveurs, les bouchers, les meuniers, les boulangers, les mineurs d’or de fer de charbon ou de souffre, les puisatiers, les prêtres, les viticulteurs, les pêcheurs, les chasseurs…
Moins axé sur le combat ce jeu renoue avec la gestion non sans un certains bonheur. Si dans les jeux vidéo vous aimez voir votre petit monde prendre vie sans avoir à craindre qu’un rush de 15 secondes ne détruise tout, ce Settlers 4 sera certainement le meilleur compagnon de vos nuits d’insomnie.


Settlers 4 renoue avec les premières amours de la série : une gestion complexe saupoudrée d’un soupçon de combat. Des heures de jeu garanties tant par les trente missions que comprend la campagne que par la lenteur inhérente au gameplay même du jeu. Un jeu de stratégie sympathique en apparence qui cache en fait un redoutable jeu de gestion que les deux types de joueurs devraient apprécier, mais surtout les fans de la série allemande qui retrouve ici toute ses lettres de noblesses.

Un jeu de gestion, tout gentil et d'une redoutable complexité, saupoudré avec succès d'une once de RTS pour le plus grand plaisir de tous.

Les avis des internautes

Note moyenne des internautes : 8.3
1 BONNE RAISON D'Y JOUER
L'avis de : joker29
Bon
Settlers IV reste un Excellent Jeu de Stratégie en temps réel °J'ai eu l'occasion de jouer à Settlers IV et le concept m'a particulièrement plu. °En effet, je trouve intéressant de devoir gérer toute son économie avec les secteurs d'activité interdépendants formant ainsi une longue chaîne. °Par ailleurs j'ai apprécié l'aspect écologique du jeu, essentiellement au niveau des forêts, avec la nécessité de replanter des arbres à l'aide d'un sylviculteur. °Pou suite ...
1 BONNE RAISON D'Y JOUER
L'avis de : Anonyme
Très bon
hugoo ce jeux est très bon j'y est joué sur un site est ca ma plu mais il l'on supprimes et sa ma rendu triste et je ne peux même plus l'acheter a cause de la mauvaise configurations moi : vista necsesaire :windoos xp si quelqu'un peut m'aider qu'il me le dise
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