Test Rocket Knight (PC) : 0/10 sur JeuxVideo.fr

Disponible en téléchargement sur Playstation 3 pour environ 14€ et 1200 Points Microsoft pour la Xbox 360, Rocket Knight est un jeu de plates-formes où Sparkster, un opposum en armure bleue équipé d'une épée et d'un jet pack, va devoir venir une nouvelle fois en aide au royaume de Zephyrus. En effet, ceux connaissant le premier opus paru sur Megadrive en 1993 retrouveront certains personnages comme Axel Gear, le chevalier maléfique et éternel rival de notre héros.



L'empire des loups attaque le paisible petit royaume de Zephyrus alors que Sparkster, notre héros vaque tranquillement à de paisibles occupations. Immédiatement, notre héros enfile son équipement et s'envole grâce à son jet pack en direction de la ville afin de repousser l'invasion. Mais il est loin de se douter que cet assaut n'est que le prélude de sa nouvelle aventure comportant 14 niveaux (certains ne représentent en réalité qu'un combat contre un boss). Complots, manipulations et trahisons seront de la partie même si cette petite aventure reste assez classique et prévisible. Boss, combats sur la terre ferme et dans le ciel (on passe alors en mode shoot-them-up) remplissent l'aventure.

Visuellement, le jeu est en 3D même si ce n'est pas le cas pour tous les effets (fumés, explosions...). Le personnage a une palette de coups très facile à prendre en mains. Le premier niveau sert d'ailleurs de didacticiel. On y apprend comment sauter, attaquer, voler un petit moment dans les airs, utiliser la fusée dans notre dos, etc. Il est possible de rebondir contre les murs pour atteindre des endroits plus élevés, briser des objets fissurés, bref, notre héros ne se laisse pas impressionner par les environnements et il n'hésite pas à recourir aux capacités de son équipement pour avancer.





La difficulté est progressive et les premiers niveaux se passent très facilement. La suite devient, en revanche, plus délicate car notre héros doit enclencher des mécanismes, faire face à des ennemis plus résistants, surmonter un froid hivernal qui limite l'utilisation de la fusée... Bref le joueur ne s'ennuie pas et les contraintes s'enchaînent et s'accumulent. Les niveaux sont fragmentés par plusieurs « checkpoint » sous forme de drapeau. Ces derniers permettent aux joueurs de ne pas avoir à refaire tout le niveau lorsque le joueur perd une vie. Cependant, si Sparkster n'a plus de vie, il doit alors utiliser un des trois crédits dont il dispose s'il veut continuer son aventure. Le niveau redémarre et si par malheur le joueur écoule tout ses crédits, il ne restera plus qu'à recommencer le mode arcade (soit l'histoire principale) depuis le début.

En plus de ce mode de jeu, il est possible de s'entraîner librement sur les niveaux traversés en mode arcade afin d'obtenir de meilleurs scores. Deux armures pour le héros sont aussi à débloquer : la Gold Sparkster et l'armure noire d'Axel Gear. Et après... ? Hé bien il ne reste plus qu'à recommencer les niveaux, essayer de faire toujours mieux et éventuellement chercher à débloquer les succès. Un peu léger pour son prix non... ? Les musiques sont entraînantes et les bruitages, bien qu'un peu récurants, vont bien avec l'esprit du jeu qui comprend de l'humour et quelques petits clichés dont on ne se lasse pas.



Certes, Rocket Knight est un jeu qui possède un certain charme. Le nombre limité de vies pour traverser des niveaux de plus en plus difficiles constitue un bon challenge, mais le prix du jeu s'avère vraiment trop cher surtout pour une histoire qui se fini bien rapidement. Les fans du genre et/ou de la série se laisseront peut être tenter et chercheront à augmenter la durée de vie du titre en atteignant le meilleur score sur chaque niveau mais les autres resteront sur leur faim.