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Notre avis sur la Xbox One : matériel, interface, fonctions Kinect et jeux



Sortie le 22 Novembre 2013 , Xbox One
Publiée le 21/11/2013 à 19:11, par Benoît

Notre avis sur la Xbox One : matériel, interface, fonctions Kinect et jeux

De la manette à l'interface, des fonctionnalités Kinect aux jeux à venir, la rédaction vous dit tout ce qu'il faut savoir sur la Xbox One.

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Cinq mois exactement après son annonce officielle, qui mettait elle-même un terme à plusieurs années de rumeurs, la Xbox One débarque enfin en Europe, portée par les ambitions que l'on sait : trôner à une place centrale dans le salon, devenir le carrefour entre jeu, box télé et écran, bref, enterrer pour de bon le vieux modèle de la console de jeu déjà mis à mal par les générations précédentes. Aussi ambitieuse soit-elle, la nouvelle machine de Microsoft (ou, devrait-on dire, son nouveau centre de divertissement) n'en a pas moins connu un parcours cahoteux, fait de damage control suite au tollé suscité par son annonce initiale, de détours puis, finalement, de résignations...

De la connexion internet obligatoire, du Kinect permanent et de la politique anti-jeux d'occasion qu'elle devait imposer, Microsoft a fait table rase au tournant de l'été et jusqu'à nouvel ordre, au profit d'un retour à l'ancien modèle (jeu aussi en version boite, fonctionnement offline et sans Kinect possible)... Un rétro-pédalage qui explique peut-être le retard de nombre d'applications et fonctionnalités de cette Xbox One à l'heure de son lancement, et qui nous empêche encore de vous en proposer un tour d'horizon complet. A défaut, et histoire de mettre enfin des faits sur ce qui n'était encore qu'annonces, rumeurs et suppositions, voici donc nos premières impressions sur la machine, sa manette, son interface, ses fonctionnalités Kinect, ainsi que son line-up de lancement et à venir.

Une grosse boite pour les gouverner toutesRetour au sommaire

PS4 vs Xbox One : FIGHT !
Au premier regard, la Xbox One en impose clairement par sa taille, et presque autant par son poids. Lourde de 3,2 kg, elle mesure 33,3 cm de profondeur, 27,4 cm de largeur et presque 8 cm de hauteur, et semble presque aussi grosse que la première Xbox ; à quoi s'ajoute son volumineux bloc d'alimentation externe : de quoi donner l'impression que la PS4 et la Wii U sont de petites machines fluettes à ses côtés. Quant à son design, gros pavé mi-mat mi-lisse, les avis seront partagés. Les amateurs aimeront son look vintage, on le trouve, pour notre part, un peu austère, presque intimidant ; quoi qu'on en pense, la Xbox One n'est clairement pas taillée pour flatter le regard par son élégance.

D'un point de vue fonctionnel, la grande grille de ventilation sur son sommet rassure quant aux risques de surchauffe - attention à ne rien poser dessus, l'air qui en sort est tiède -, tandis que le bruit émis par la console nous a semblé tout à fait tolérable (la PS4 sera un chouïa plus bruyante). Un coup d’œil sur la face arrière dévoile deux ports USB, le port du câble d'alimentation, deux ports HDMI (Out, mais aussi In pour recevoir le signal des box, c'est l'une des clés de la console), une sortie audio optique, un port Ethernet et le port propriétaire Kinect. Le bouton de resynchronisation de la manette se retrouve sur la face gauche aux côtés d'un troisième port USB. Le tour du propriétaire ne serait pas complet sans la liste des spécifications techniques de la console, que voici :

  • Xbox One Architecture 1
    Processeur : x86 AMD 8 cœurs (1,6 GHz d'après les estimations)
  • GPU : 1,23 TFLOPS, semblable à l'AMD Radeon 7790
  • Mémoire vive : 8 Go de RAM DDR3
  • Lecteur Blu-ray
  • Disque dur 500 Go
  • Ethernet Gigabit (10 / 100 / 1000 Mbps)
  • Wi-fi 802.11n avec wi-fi Direct

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Manette Xbox One : la même en mieuxRetour au sommaire
Console Microsoft Xbox One
Bien qu'elle mette l'accent sur de modes de contrôle et de navigation via Kinect (la voix et le geste), la Xbox One n'abandonne pas la manette comme premier outil de jeu, et les moyens consentis par Microsoft lors de sa conception (plus de 100 millions de dollars investis) en sont la preuve. L'effort financier et technique a payé : le contrôleur de la Xbox One nous semble meilleur en tout point que celui de la Xbox 360.

Ses gâchettes, d'abord, sont notoirement plus grandes et plus larges, et offrent une butée confortable pour les doigts. À l'usage, elles s'avèrent également plus douces, presque "moelleuses" - certains le regrettent, on apprécie vraiment -, tandis que la fonction vibration de chaque gâchette leur confère un punch inédit. Bien employé (comme dans Forza 5), ce "retour de force" peut s'avérer très efficace pour surligner des sensations de jeu (comme le changement de terrain, les accélérations/freinages et autres coups portés). Reste à voir si les jeux multiplateformes et indépendants en tireront parti, et si cela ne nuit pas trop à l'autonomie de la manette, toujours à batterie ou à pile.

Console Microsoft Xbox One
Quant à sa forme générale, elle rappelle à s'y méprendre celle du contrôleur précédent (boutons et sticks aux mêmes endroits), à quelques détails près. La forme des poignées, plus ronde que sur 360 et parfaitement adaptée à nos paumes, ainsi que son poids légèrement revu à la hausse, nous l'ont rendue immédiatement confortable. Même constat pour les sticks analogiques, légèrement surélevés (mais pas trop) et dont le sommet concave délimité par une bordure nette offre au pouce une assise impeccable.

Exit le pad directionnel en forme de cercle, d'un seul bloc et souvent trop imprécis : le D-Pad nouveau modèle différencie chaque direction, marque chaque pression d'un satisfaisant cliquetis et promet une précision à toute épreuve. Pour conclure ce cortège de louanges, citons également son revêtement mat, plaisant au toucher et le placement du bouton Start (devenu Menu) un peu plus loin du pavé A/B/Y/X - ce qui évitera de mettre en pause lors de martèlements frénétiques. Précision d'usage : la Xbox One supporte jusqu'à 8 manettes en simultané.



Interface et applications au lancementRetour au sommaire
Interface
Premier allumage (en appuyant sur le logo blanc en façade), une interface "typique" des machines sous Windows 8 nous accueille, au design aussi clivant que celui de la console elle-même : ce qu'elle gagne en élégance, en mettant l'accent sur de grandes images, elle le perd aussi en clarté. Les menus, jeux et applications y sont en effet tous figurés par des carrés et rectangles indifférenciés, rendant les premières navigations peu évidentes : nous nous y sommes perdus - vous vous y perdrez sans doute - avant d'assimiler sa structure à force de pratique. Pour autant, son principe est simple : la place du carré dicte sa fonction, l'interface étant scindée en trois grandes parties aux rôles bien distincts.

L'extrême gauche de l'interface est dédié aux contenus épinglés - applications, chaînes télé, jeux, films, séries, musiques, etc. - et fonctionne comme le marque-page d'un navigateur. Au milieu se trouve le menu Accueil, le gros rectangle du centre affichant l'application en cours, les trois carrés du bas, les activités récentes, et le dernier carré, le disque de jeu dans le lecteur. L'espace à l'extrême droite est celui du Marché : s'il se prolonge assez loin, c'est qu'il liste, l'une après l'autre, toutes les catégories de produits (jeux, applications, chaînes vidéos/télé, films, séries et musiques). Cliquer sur un élément particulier fera ensuite s'afficher sa page produit, semblable à celle de sites marchands, regorgeant d'informations complètes (jusqu'à la note moyenne du produit en question).

Xbox int
Puisqu'on parle des applications disponibles, autant le dire : il n'y en a pas des masses à l'heure actuelle. Pour les citer pèle-mêle, on peut déjà compter sur Internet Explorer, Skype, Skydrive pour le stockage de données dans le cloud, DVR Jeux et Studio pour la capture et le traitement de séquences de gameplay, ainsi qu'une poignée de chaînes télé en streaming (France TV, Canal Plus, Orange). Les fonctionnalités sociales (liste d'amis, chat vocal de groupe jusqu'à 8, message textuel vers un compte Xbox 360) sont également de la partie, dans une forme proche de celle des réseaux sociaux.

On notera l'ajout d'un menu "activités" pour épier les faits et gestes de ses contacts, et d'un système de followers qui prendra tout son sens lorsque le live streaming de sessions de jeux (via Twitch) sera implémenté début 2014. En l'état cependant, l'écosystème logiciel de la Xbox One, voulu comme un modèle de convergence de tous les divertissements de salon, est encore incomplet, et sa base certes solide reste percluse de failles et autres petites bêtises qui ne manqueront pas de frustrer.

Console Microsoft Xbox One
Pour mettre ces défauts en lumière, un détour par les fonctionnalités Kinect s'impose, et pour cause : la navigation par commande vocale et gestuelle est l'un des piliers de l'expérience Xbox One, pour le meilleur et pour le pire. À ce titre, Microsoft l'a suffisamment répété, Kinect 2.0 se veut un bond en avant par rapport au périphérique de la Xbox 360 : caméra rehaussée en 1080p, détection plus précise de la voix et du corps (jusqu'à la structure squelettique et aux expressions faciales), recadrage dans le mouvement sous Skype, distance minimale requise très réduite... même une pièce plongée dans le noir ne l'effraie pas. Mais en pratique alors ? Pour un premier aperçu live et sans tricherie, dans des conditions normales de distance et de bruit, on vous invite à visionner notre vidéo d'essai ci-dessous.

Présentation des fonctions Kinect (Xbox One)



Vous l'aurez compris, si l'on se trouve grosso modo entre 1,5 et 3m de son capteur, la navigation par Kinect fonctionne souvent très bien au point de paraître magique... mais elle est aussi loin d'être infaillible. Dire "Xbox aller à Skype" lancera trop souvent l'application Skydrive, "Xbox Bing" peut devenir "Xbox Ami", pour ne citer que deux exemples parmi les nombreux "malentendus" possibles... quand Kinect réagit seulement. À l'occasion, il arrive en effet que la console reste sourde à nos injonctions répétées, quel que soit le ton que l'on adopte (les commandes énoncées calmement nous ont semblé mieux comprises que les cris).

Console Microsoft Xbox One
Quant à la navigation par mouvement, elle est globalement réactive à partir du moment où l'on comprend qu'il faut fermer le poing pour activer le scrolling horizontal de l'interface : seul souci, elle est aussi trop imprécise pour ne pas frustrer (surtout si l'on est trop près du capteur Kinect), et l'on a tôt fait de sélectionner la mauvaise case par erreur. On préférera le plus souvent naviguer par la voix que par le geste, mais le problème demeure : toute commande peut ne pas être suivie d'effet, et cette complication, bien qu'occasionnelle, finit par fatiguer. Et si l'on apprécie de voir son profil se loguer automatiquement au démarrage après avoir été reconnu par Kinect, la somme de petites frustrations fait vite envisager de revenir simplement à la manette, quand bien même le système de tuile rend pénible tout mode de contrôle autre que vocal.



Gestion du multitâcheRetour au sommaire
Xbox one snap
Il est un usage, en revanche, où l'intérêt des commandes vocales est évident : celui de la gestion du multitâche - c'est clairement l'une des grandes forces de la Xbox One. En pleine session de jeu, pouvoir naviguer "sans les mains" s’avérera souvent très pratique : plus besoin de quitter sa partie pour répondre à Skype, à une invitation multijoueur ou à un message ; inutile de revenir sur le menu pour naviguer sur internet, regarder la télé ou lancer une capture de gameplay. Par un système d'ancrage très malin (il suffit de dire "Xbox ancre [nom de l'appli]"), l'activité annexe se lancera en parallèle au jeu sur le bord gauche de l'écran.

Quelques réserves tout de même : en lançant une appli par ancrage pendant une partie, cette dernière peut souffrir de latences. Exemples : les lettres s'affichent en retard après la "frappe" sous Internet Explorer, et une vidéo peut se mettre à saccader - on notera également que le mixage son entre le jeu et la vidéo n'est pas (encore ?) réglable, le son de l'activité annexe étant "mangé" par celui de l'activité principale -.

Xbox One Skype snap 2
Autre souci, purement fonctionnel : la Xbox One ne dispose pas encore d'un menu de gestion des tâches pour se renseigner d'un coup d’œil sur toutes les applications en cours. Si la console embarque assez de mémoire pour ne pas risquer de saturer, reste qu'il devient vite impossible de savoir quelle tâche tourne encore, tant le multitasking semble géré sous le tapis... d'où vient cette impression tenace de ne pas avoir la main, de manquer de contrôle sur sa machine. Cette "autorité" sur l'utilisateur est source d'une vraie gêne et mériterait d'être tempérée.

Une pratique un peu rudeRetour au sommaire
Go home
À considérer ce qui coince encore sur la Xbox One telle qu'elle se lance sur le marché, il est bien difficile de dire ce qui n'est dû qu'à sa jeunesse et sera corrigé par des mises à jour futures, ou ce qui est inhérent à son fonctionnement. Notre première réserve - qui ne sera pas forcément partagée par tous - concerne son fort focus sur les commandes vocales : il faut se préparer à parler très fréquemment à sa console, d'une voix peu naturelle.

Si les plus rompus à l'exercice (via Kinect 1.0 et autres smartphones) n'y verront aucun motif de gêne, le principe ne fera pas l'unanimité : la navigation par commande vocale ne risque-t-elle pas de poser problème lorsque l'on n'est pas seul dans la pièce, si la famille squatte le canapé avant le repas dominical, ou bien si quelqu'un lit ou travaille à côté ? Aussi pratique soit-il, ce mode de contrôle semble en outre inadapté par essence aux sessions nocturnes, où nos injonctions peuvent risquer de réveiller la maisonnée. Évidemment, ces griefs n'ont plus cours si l'on repasse à la manette, où lorsque l'on dispose de conditions de jeu optimales : appart' ou maison de grande taille, pièce dédiée sans personne à gêner...

On s'interroge également sur la rigidité des commandes elles-mêmes : la plupart sont simples et évidentes (pour peu que l'on respecte les segments logiques : Xbox, verbe d'action, application), certaines autres ont un côté "exercice de diction" ("Xbox aller à Forza Motorsport 5") ou ne sont guère élégantes ("Xbox éteignez") et laissent penser que le système est moins adapté au français qu'à l'anglais ("Xbox off" pour l'éteindre, c'est plus simple). On espère en outre que la liste des commandes françaises sera inventoriée quelque part sur le site de Microsoft, sinon dans la doc' de la console, histoire d'écourter les tâtonnements.

Puisqu'on évoque les petits couacs pratiques, on notera que la promesse du jeu dès les premières minutes de l'installation sur le disque dur n'est pas totalement tenue. Nous pouvions certes lancer nos parties après un bon quart d'heure... mais pour tomber, comme sur Ryse, sur un écran "installation du premier chapitre" prolongeant l'attente d'une bonne vingtaine de minutes (temps qui variera bien sûr selon qualité de la connexion). Considération matérielle pour finir, on rappellera que les disques durs externes ne seront pas supportés au lancement, et qu'il faudra donc se contenter des 400 et quelques Go d'espace libre (sur 500 Go, une portion étant réservée à la couche logicielle pré-installée) jusqu'à nouvel ordre. Il sera probablement nécessaire de gérer finement son espace libre et de désinstaller fréquemment des jeux, ceux-ci pouvant peser jusqu'à 50 Go. A noter : la Xbox One permettra d'utiliser le disque dur externe pour l'installation.

Line-up de lancementRetour au sommaire
DR3
Sur le papier, et à défaut d'être rétrocompatible, la console débarque « day one » avec un panel solide de 10 titres exclusifs (contre 4 sur PS4) dont trois majeurs (Ryse, Forza 5 et Dead Rising 3), plus 11 titres multiplateformes. Voici d'abord la liste des titres en exclu :

Titres exclusifs :

À défaut d'avoir pu mettre la main sur tous ces jeux, nous avons pu tester en longueur ses quatre exclu majeures (voir notre article multi-preview sur Ryse, Dead Rising 3, Forza 5 et Killer Instinct) dont on jugera juste, sans surprise, qu'aucun n'est LE jeu indispensable, le system seller absolu. Forza 5 se profile comme un très bon jeu de course, brillant par une technique étincelante et une esthétique à toute épreuve, sans transiger sur le 1080p à 60 fps. Killer Instinct camoufle à merveille son développement précipité (une petite année) par une forme flatteuse et des mécaniques à la fois accessibles et étoffées. Dead Rising 3 est à notre sens le plus prometteur et accompli des gros titres next-gen (PS4 et Xbox One réunies), malgré une technique faillible qui, malheureusement, en freinera plus d'un.

Ryse Son of Rome Games HD Wallpaper
Et puis il y a Ryse, pétard mouillé du line-up exclu qui se profile en pure vitrine technologique, au gameplay mal fagoté. Reste à voir ce que valent LocoCycle, Crimson Dragon, Powerstar Golf, Zoo Tycoon et Fighter Within (notre revue des notes sur le web vous donnera la tendance). Quant aux titres multiplateformes, en voici la liste complète :

Titres Multi-plateform :

BF4
Plutôt que de s’appesantir sur les problèmes d'optimisation qu'auraient rencontrés les studios tiers sur Xbox One - et qui disparaîtront très probablement avec le temps -, on signalera que les titres cross-plateform que l'on a pu tester (Battlefield 4, Call of Duty Ghosts, NBA 2K14) y sont notablement plus beaux que sur current-gen, à l'exception d'Assassin's Creed 4, pour lequel les différences visuelles sont minimes. N'ayant pu essayer en profondeur le multi des jeux du line-up, on vous invite à consulter les tests à venir pour un avis au cas par cas.

Les jeux à venirRetour au sommaire
Quantum break111
La question du catalogue de jeux est essentielle pour motiver ou non son achat, et le moins que l'on puisse dire, c'est que celui de la Xbox One est porteur de belles promesses. Première d'entre elle, le Quantum Break de l'excellent Remedy est l'un des plus intrigants titres next-gen à venir : on l'attend avec la plus haute impatience, son développeur n'ayant jamais produit autre chose que des jeux importants. Exclu Microsoft (également sur X360 et PC), le FPS multi Titanfall de Respawn pèsera probablement de tout son poids. On attend également de belles choses du Below de Capybara (Superbrothers: Sword & Sworcery EP) et de son programme d'exploration d'un beau monde en 2D saupoudré de combats exigeants. Glorieuse anomalie parmi les exclus à venir, le D4 : Dark Dreams Don't Die d'Access Game (Deadly Premonition) pourrait être la bizarrerie indispensable de la Xbox One. On citera également le prometteur Project Spark et, bien sûr, le nouveau Halo.

MGS5
La Xbox One recevra également nombre de titres multiplateformes aguicheurs, à commencer par Destiny (le MMOFPS de Bungie) et les premières grosses cartouches d'Ubisoft : Watch Dogs, The Division, The Crew (jeu de course en open-world par le studio français Ivory Tower). Le RPG japonais entrera également par la grande porte avec les mastodontes Kingdom Hearts 3 et Final Fantasy 15 (à échéance 2014 - 2015), tandis que son pendant occidental sera porté par Dragon Age 3 : Inquisition puis The Witcher 3 , qui nous fait saliver depuis le dernier E3. Il va sans dire qu'on attend de grandes choses de Metal Gear Solid 5 et, dans une moindre mesure, du prochain survival de Shinji Mikami, The Evil Within. Quel que soit son genre de prédilection, la Xbox One aura de sérieux arguments ludiques à faire valoir dans les prochains mois.

Loin de nous l'idée de noter la Xbox One à son lancement, ni même de prétendre influencer ceux d'entre vous qui comptent se la procurer coûte que coûte (par attachement pour les consoles Microsoft, par exemple) ; aux autres, joueurs indécis, on conseillera tout de même d'attendre : attendre que les mises à jour dissipent les rudesses des débuts, attendre surtout que son catalogue de jeux s'étoffe et motive sans doute possible à débourser les 500 euros que coûte la console.

Si son line-up de lancement n'a pas à rougir face à la concurrence (ou même à l'historique des line-up passés), il ne compte pas encore ce jeu fédérateur, ce hit évident qui rendrait un achat immédiat indispensable, à moins d'être un inconditionnel de Forza ou de Dead Rising. Il n'en reste pas moins que l'expérience proposée par l'ambitieuse Xbox One, bien qu'encore imparfaite, est unique, et que la navigation par commande vocale ouvre un champ des possibles grisant (comme le multitâche en main libre, dont il pourrait devenir difficile de se passer).

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