Avec Guitar Hero , une vente de $50 est devenue $500

Relevé par nos confrères de Sprong, l'intéressante intervention de Robert Kotick à l'occasion de la Deutsche Bank Securities Technology Conference de San Francisco mérite que l'on s'y attarde quelques minutes. Le patron d'Activision est effectivement revenu sur le principe des micro-transactions et des accessoires. Deux techniques qui ont permis à l'éditeur de transformer ce qui « n'était qu'une vente de 50 dollars en une vente de 500 dollars aujourd'hui ».

Robert Kotick s'est bien sûr focalisé sur l'exemple de la saga Guitar Hero et pareilles conclusions ne peuvent pas être tirées sur tous les jeux, mais la manière dont l'éditeur américain est parvenu à « multiplier les billets verts » est impressionnante... de simplicité. Robert Kotick part effectivement d'un « bête » jeu à 50 dollars. Ce jeu est complété, dans le cas de Guitar Hero donc, par divers instruments à commencer par une guitare ce qui porte la vente à 100 dollars. Ajoutez à cela l'achat éventuel d'une batterie, voire d'un micro et de quelques packs d'extension couvrant différents types de musique. Durant toute la durée de vie du jeu, il se peut également que vous ayez craqué pour une certaine sélection de titres en téléchargement additionnels et, en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire, l'ensemble de ces « petites ventes » a permis d'atteindre un total de 500 dollars.

Mais ce n'est pas le plus intéressant pour Robert Kotick qui souligne que le meilleur dans tout ça, ce sont les marges. Alors que le jeu vidéo était habitué à des marges de l'ordre de 20 à 25 %, des jeux comme World Of WarCraft ont prouvé qu'il était possible d'aller beaucoup plus loin avec une marge opérationnelle proche des 50 %... Marges en forte hausse, utilisation de multiples accessoires et contenu additionnel payant, voilà quelle semble être la formule gagnante pour lutter contre la crise chez Activision !

Guitar Hero : une nouvelle manière de voir le business du jeu vidéo ?