GC 10 : Knights Contract

Dans Knights Contract, le joueur incarne un guerrier immortel du nom d’Heinrich. Tout de suite, vous vous demandez l’intérêt d’incarner un personnage immortel dans un jeu. Où est le challenge si on ne peut pas perdre ? Rassurez-vous, la mort guette sournoisement dans son coin. Car Heinrich n’est pas seul à arpenter les niveaux peuplés de démons difformes de Knights Contract. A ses côtés se tient la belle Gretchen (les japonais adorent l’Allemagne, sa langue, sa culture...). En plus d’occire à peu près tout ce qui bouge, le puissant chevalier va devoir veiller sur la santé de sa protégée tout au long de l’aventure. En plus d’empêcher les ennemis de lui faire du mal, il devra parfois la porter dans des passages trop ardus pour sa constitution de jeune fille en fleur. Mais la demoiselle n’est pas qu’un boulet sexy. Aucun mode coopération n’est prévu, sinon le jeu deviendrait trop facile. Gretchen peut être utile en combat. Elle peut, par exemple, soigner le héros (il était pas immortel celui-là ??) au besoin mais aussi poser des pièges pour mettre des bâtons dans les roues des énormes boss du jeu.

Pour parvenir à franchir les difficultés, Heinrich utilise une faux de taille plus que respectable. La lame rétractable et le design de l’arme ont la classe, c’est indéniable. Mais il a aussi des magies, appelées Witchcraft, qu’il peut utiliser de différentes manières. On les débloque au fil de l’aventure ou, pour d’autres, en dépensant des points d’XP. Un système classique mais efficace qui a fait ses preuves dans de nombreux jeux du genre. Les combos sont nombreux dans Knights Contract et le joueur en découvre d’autres en combinant ses coups de faux avec les Witchcraft. Les techniques de combat stylisées s’enchaînent à merveille et la violence des coups est bien retranscrite à l’image. Le jeu est nerveux, sanglant à souhait, le héros a la grande classe, bref, tous les ingrédients sont réunis pour avoir droit à un beat them all digne du 21ème siècle. D’autant que sur le plan technique, Knights Contract semble bien parti pour faire de l’effet. Le moteur graphique, très fluide sur la version présentée, permet aux développeurs de créer des monstres repoussants, l’équipement du héros fourmille de détails et le constat est identique en ce qui concerne l’environnement. Knights Contract devrait trouver son public en 2011 si le créneau des jeux d’action n’est pas trop encombré lors de sa sortie sur PS3 et Xbox 360.