GC 09 : Dead to Rights Retribution

Dans un futur pas si lointain que ça mais fort peu réjouissant, la ville américaine de Grant City se désagrège lentement dans le crime et la corruption. Ne supportant plus de voir sa cité plonger dans le chaos, Jack Slate décide de plaquer son boulot de flic et de faire le boulot selon ses propres manières : armé d’un flingue, de ses compétences de karateka et de son adorable molosse, Shadow. Traqué par la mafia, poursuivit par ses anciens collègues, il ne pourra compter que sur lui-même et le joueur pour éradiquer

Dead to Rights Retribution est un jeu de tir à la troisième personne comme on en voit sortir 15 à l’année. Les développeurs, bien conscients que la concurrence est rude ont toutefois pensé à inclure quelques idées fraîches pour renouveler un peu l’expérience. La principale caractéristique de Dead to Rights Retribution tient aux capacités de son héros. Jack peut certes se servir d’une arme automatique pour aligner ses adversaires, le plaisir proviendra surtout des affrontements au corps à corps qu’il peut réaliser. Ainsi en s’approchant d’un ennemi, il pourra le désarmer d’un bon coup de manchette puis choisir, suivant l’humeur du joueur de continuer à le savater comme un malfrat qu’il est ou encore le prendre en otage pour éviter les tirs de ses collègues. Ce système de corps à corps est d’ailleurs assez poussé puisqu’il ne se contente pas de donner deux pauvres coups différents au joueur, mais de véritables combos à base de pieds, de poings et de chope. On devrait d’ailleurs pouvoir débloquer de nouveaux coups au fur et à mesure du déroulement du scénario.

Et si cela ne suffit, ou que Jack est débordé, il peut tout simplement ordonner à son chien de semer la panique dans les rangs adverses. Le chien a fait l’attention d’un soin tout particulier, puisqu’on peut lui assigner quatre comportements différents (agressif, défensif, suiveur, etc.). Les développeurs nous assurent d’ailleurs qu’il ne pourrira pas l’aventure du joueur en attaquant le premier venu. Tant mieux. Le chien apporte un plus indéniable au jeu, en autorisant quelques finish bien sadiques. Une fois qu’on a plus besoin d’un otage, il suffit de le lâcher pour que Shadow vienne le finir, les crocs sur le visage. De la même manière cette adorable bestiole peut mordre le bras ou la jambe d’adversaires bien planqués pour les faire sortir. Shadow n’est pas non plus invincible, les ennemis n’hésitant pas à lui filer quelques coups de savate bien placés quand son attaque se fait un peu trop pressante.

Quelques gouttes de fraîcheur dans un gameplay archi-classique, ce n’est pas pour nous déplaire et ça laisse quelques chances à un titre qui – il faut bien le dire – n’a pas été le jeu le plus excitant de la GamesCom 09. Il faut dire que techniquement on est très loin de ce qu’on a pu voir dans Gears of War ou Uncharted, sans que cela soit trop laid non plus. Certains décors seront également destructibles histoire de corser un peu les choses.

Dead to Rights Retribution n’est pas attendu avant l’année prochaine sur Xbox 360 et PS3 uniquement.