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Publiée le 25/08/2009 à 00:08, par NatasFH

GC 09 : Bayonetta

Au milieu des beat them all mettant en avant des brutes épaisses tels que Devil May Cry, God of War ou encore Nier (à venir celui-ci) on trouve un titre qui souhaite insuffler un brin de féminité au genre. Il s’agit bien sûr de Bayonetta, titre du jeu et nom de l’héroïne au look d’institutrice perverse. Nous avons pu tâter de la demoiselle à l’occasion de la GC 09 de Cologne.

Mise en boucheRetour au sommaire
mise-bouche
Malgré ses cinq siècles au compteur, la belle n'a rien perdu de ses charmes.
Pour commencer, Sega nous offre une présentation de son jeu en présence de membres de Platinum Games. Nous assistons à une séquence cinématique de toute beauté mettant en scène un nouveau personnage d’importance : Luka. Cet homme, vivant dans une dimension parallèle à celle de Bayonetta, semble étroitement lié à la demoiselle. Un monde que notre héroïne ressent, entend mais ne peut toucher et donc elle ne peut pas intervenir de l’autre côté. Même constat pour notre homme qui ne peut que discuter par moments avec cette femme qui se révèle être un démon sorcière ! Réveillée après 500 ans de sommeil forcé, la belle se lance à la poursuite de ses souvenirs, de son passé, qu’elle a perdu à cause de cette longue quarantaine. Le scénario reste encore flou mais on constate déjà que l’ensemble sera teinté d’humour, dans les dialogues, les situations et les réactions des acteurs en présence.

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L'énergie noire prend parfois la forme d'une jambe en fin de combo à coups de pieds (notez l'élégance de la demoiselle dans ces cas-là !).
Si le jeu rappelle furieusement Devil May Cry, c’est que l’on doit Bayonetta à des anciens de Capcom partis vivre leur propre aventure en fondant Platinum Games. Un sentiment qui revient jusque dans l’armement du personnage central ainsi que le bestiaire qui l’agresse. On dirait bien que l’univers est également teinté de mysticisme avec anges et démons se taillant la part du lion. Bayonetta est donc équipée de deux pistolets, lui servant accessoirement de talons aiguilles, ainsi que d’un katana finement aiguisé. On ne sait si ce sera le cas pour la lame mais les deux pistolets seront évolutifs (ou remplaçables) par des armes plus lourdes comme des bazookas ésotériques ! La démonstration qui nous a été faite se déroulait dans un niveau avancé du jeu pour nous le prouver. De plus, Miss Bayonetta peut ramasser les armes gigantesques des ennemis qu’elle abat. Des lances disproportionnées, par exemple, qui lui offrent de nouveaux mouvements stylisés. De base, elle dispose d’une palette de coups étendue et pour le moins acrobatique. Ses pouvoirs lui permettent également de placer des coups spéciaux faisant appel à une vierge de fer ou une guillotine. Elle peut même manipuler son costume pour en faire une vague d’énergie noire prenant la forme d’un immense dragon venant gober notre cible ! Dans ces cas-là, celle qui va remporter le titre de Miss Sexy 2010, se retrouve en maillot de bain ficelle une pièce puisque c’est son costume qu’elle utilise en guise d’énergie ténébreuse. Une tenue ultra sexy qui nous ferait quitter des yeux la technique meurtrière et rater le QTE qui l’accompagne pour le lancer à pleine puissance. On admire les effets spéciaux splendides et les animations de folie que le moteur graphique supporte à merveille sans jamais tousser. Du grand art.

QTE et transformationsRetour au sommaire
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En voilà un autre qui n'a d'angélique que la face.
Pour nous montrer encore quelques uns des pouvoirs de la belle, les développeurs nous embarquent plus loin de le scénario. Face à un boss plus précisément. Ce dernier se présente sous la forme d’un être tentaculaire, sorte de plante improbable, pourvu, comme nombre d’ennemis, d’un masque de chérubin. Fort de ses immenses bras, il tente de les abattre sur notre héroïne qui a recours à une technique bien particulière pour les éviter : elle se transforme en une sorte de loup. Bien plus rapide sous cette forme, elle esquive avec aisance les assauts de son monstrueux adversaire. Puis se déclenche un QTE comme on peut en voir dans God of War. Bayonetta grimpe sur l’un des bras interminables et court jusqu’à atteindre le corps même de son ennemi pour lui asséner quelques coups bien placés. Le tout se déroule dans une mise en scène vertigineuse où le haut et le bas sont des notions perdant parfois tout leur sens.

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Ce boss est l'occasion pour les développeurs de nous secouer dans tous les sens.
Comme dans cette scène de la démo jouable du jeu. Car oui, nous avons pu jouer à Bayonetta le temps d’un niveau (un peu plus même). Force est de constater que les cadreurs de Platinum Games connaissent leur sujet et nous offrent une réalisation aux petits oignons dans des situations épiques. A l’image de ce monstre gargantuesque qui parvient à coincer la femme à lunettes sur un pont de pierre. Sa taille et sa force lui permettent d’empoigner le pont sur lequel on se trouve pour s’en faire un hochet ! Rien qui ne perturbe pourtant l’héroïne qui enchaîne les pirouettes avec grâce et classe pour annihiler son assaillant. Les balles et les coups pleuvent, la peau blanchâtre de notre ennemi se teinte de couleur rouille, et il finit par lâcher prise laissant Bayonetta se rattraper d’une acrobatie dont elle a le secret. Des mouvements qui prennent une autre dimension lors de certaines phases de jeu qui semblent se dérouler dans le passé lointain de l’héroïne. A la fin du niveau testé, nous nous retrouvons en cage, face à un mystérieux ordre d’encapuchonnés. Une autre donzelle est auditionnée et souhaite se mesurer en duel avec nous. Est-ce la fin d’une initiation ? On ne le saura qu’en s’adonnant à la version finale qui sera seule à même de démêler l’imbroglio scénaristique du jeu. Mais revenons à notre duel qui s’engage malgré qu’il est interdit de combattre Bayonetta. Un étrange halo bleu circulaire entoure les pieds des deux combattantes. Il s’agit de la lumière de la Lune qui permet ni plus ni moins aux belligérantes de marcher sur les murs ! Le duel prend alors une toute autre dimension et, équipées de façon quasi identique, les deux femmes se livrent un combat titanesque à tous les niveaux.

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On a hâte de pouvoir retourner la belle dans tous les sens !
Graphiquement splendide, disposant d’animations d’excellente facture et d’un univers on ne peut plus séduisant, Bayonetta nous a littéralement tapés dans l’œil à Cologne. Il va falloir toutefois s’armer de patience avant de pouvoir flirter avec la belle ténébreuse puisque sa sortie n’est prévue qu’en début d’année 2010 sur PS3 et Xbox 360 en Europe, tandis que ces veinards de japonais pourront y jouer dès la fin de l’année.
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