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Publiée le 27/08/2008 à 00:08, par Fei

GC 08 : Velvet Assassin

C’est seul, dans une petite pièce plongée dans le noir que votre serviteur a pu assister à la présentation de Velvet Assassin. Un moment privilégié pendant le quel j’ai pu découvrir une version jouable du titre de Replay Studios. Si l’on se retrouve une nouvelle fois projeté en pleine Seconde Guerre Mondiale, le joueur passe cette fois-ci du côté de la Résistance, représentée par Violette Summer.

D’après une histoire vraieRetour au sommaire
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Violette passera notamment par Notre-Dame de Paris
Dans Velvet Assassin (anciennement appelé Sabotage), on incarne donc une résistante devenue espionne dans le MI6. L’héroïne du jeu est par ailleurs inspirée d’une résistante qui a réellement existé : Violette Szabo. Les développeurs ont d’ailleurs repris quelques éléments de sa vie afin d’offrir une histoire psychologique que l’on espère profonde. L’assassinat de son mari est, notamment, l’une des motivations de son entrée dans le MI6 (le SOE dans la réalité). Le passé de Violette Summer devrait ainsi jouer un rôle important dans le déroulement du scénario. On a d’ailleurs pu voir quelques plans mystérieux où la jeune fille se revoyait habillée d’un pyjama d’hôpital taché de sang, alors qu’elle déambulait dans un bunker humide.


Velvet Assassin se présente en fait comme un jeu d’action/infiltration dans la droite lignée de Metal Gear Solid ou de Splinter Cell. Comme pour ce dernier, le titre joue grandement avec l’ombre et la lumière. Lorsque votre personnage est dans l’ombre, un halo violet indique qu’elle est invisible aux yeux des autres. En revanche, dès qu’elle se retrouve en plein lumière, le halo disparaît immédiatement. Un système simple et accessible mais qui s’annonce somme toute efficace. Si Solid Snake est capable de passer en force, il sera préférable pour Violette Summer de remplir ses missions avec un maximum de discrétion. Pour cela, elle dispose de différentes techniques pour venir égorger l’adversaire nazi. Elle peut éteindre, sans se faire voir, une radio afin d’attirer un garde pour le poignarder dans le dos (un simple bouton d’action suffit). Mais il est aussi possible de s’approcher à pattes de velours derrière lui pour lui armer sa grenade et attendre le résultat.


Une autre méthode, plus originale, permet également d’éliminer l’ennemi, en utilisant de la morphine. Administrée, celle-ci permet de ralentir le temps. Ce qui vous laisse quelques secondes pour tuer vos adversaires facilement. Violette peut également regarder à travers le trou d’une serrure pour s’assurer que la voie est libre. Afin de ne pas se faire repérer en laissant des traces, elle a aussi la possibilité de déplacer des corps pour les cacher dans des zones d’ombre. Bref, des ingrédients classiques du jeu d’infiltration. Sur cette présentation, Velvet Assassin, bien que s’appuyant sur d’autres titres du même genre, s’annonce pourtant tout à fait honorable. Graphiquement, il fait aussi bonne impression grâce à des jeux de lumière et d’ombre très travaillés ainsi que des textures réalistes. Le jeu tournait sur PC (il est également attendu sur Xbox 360) et se déroulait quasi-exclusivement à l’intérieur d’une sorte de base souterraine allemande dont les murs laissaient transparaître une belle impression d’humidité. Toutefois, on espère que le titre parviendra à se démarquer de la concurrence et qu’il ne sera pas qu’un simple Splinter Cell-like, transposé dans le milieu de la Résistance. Gageons que Velvet Assassin s’appuiera sur l’histoire de son héroïne pour sortir du lot.

Trailer de l'E3 08Retour au sommaire
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