Cette année, Banjo et Kazooie fêtent les dix ans de leur lancement, à l’époque sur Nintendo 64. A Leipzig, Microsoft nous a convié pour la première fois à découvrir les nouvelles aventures de l’ours joyeux et de son oiseau coloré d’acolyte, intitulées Nuts and Bolts. Une occasion d’observer les premiers pas de nos deux héros made in Rare, qui on su évoluer avec le temps pour modifier quelques peu leur approche vidéoludique.
Le véhicules jouent un rôle important dans cet opus
Même si Banjo-Kazooie premier avait été l’un des grand succès de la N64, on ne peut pas dire que le titre de Rare avait tout misé à l’époque sur un scénario digne d’Hollywood. Une fois n’est pas coutume, l’ours brun et son caqueteur ailé pourchassent la méchante sorcière Grunty. Mais peu importe l’histoire de cet épisode, l’essentiel est ailleurs. Première révolution, cette mouture ne comportera que 30% de scènes de plateformes, le reste du jeu se déroulant essentiellement à bord de véhicules. En effet, grâce à un éditeur de véhicules en tous genres et à certains autres tout prêts, planqués à droite à gauche, les deux compères se déplaceront plus rapidement, et ce dans la quasi-totalité des environnements. Notre démonstrateur Rare avait choisi une plateforme amphibie à quatre roues, ressemblant diablement à un chariot fait de briques Lego. Grâce aux quatre roues et aux hélices à l’arrière, l’engin peut évoluer aussi bien sur terre que dans l’eau. Ces bolides seront également particulièrement utiles pour transporter des objets.
Des mini-jeux orientés réflexion viennent ponctuer la progression
Le monde dans lequel évolue notre duo animalier est un vaste village ouvert, autonome et extrêmement coloré. En tout, six mondes différents sont attendus, pour une durée de jeu devant approcher la quinzaine d’heures. L’objectif est de trouver des portails d’accès vers différents niveaux de challenges. Car, soyons concrets, il s’agira avant tout de multiplier les mini-jeux combinant dextérité et réflexion. Chaque exercice réussi fournit de nouvelles pièces pour créer ou améliorer ses carrioles. Passons maintenant à l’action avec un premier challenge relevé par notre développeur. En contrôlant une sorte de skieur géant fait de briques de construction, Banjo doit lancer le robot en bas d’un tremplin et réaliser le saut le plus long possible. Pas très compliqué, mais surtout pas particulièrement excitant. Le deuxième exercice auquel nous avons pu assister consiste à faire tomber un maximum de pièces de domino disposées sur un plateau de bois. Pour cela, la customisation de votre véhicule est primordiale, puisque tous les moyens sont bons pour arriver à votre fin. Après plusieurs heures de recherche, c’est non sans fierté que l’ouvrier de Rare nous expose sa solution. Finalement seule une petite rangée de dominos reste debout, mais le message est passé : il faudra passer du temps sur la personnalisation des véhicules pour remplir les objectifs.
Rassurez-vous, Banjo-Kazooie n’est pas - encore - devenu un jeu de réflexion. Le titre devrait rester accessible à tous, même si les joueurs ne devraient pas avoir le choix du niveau de difficulté. Quel que soit le pourcentage de réussite, on récolte un certain nombre de notes de musique, qui débloquent de nouveaux passages. Les meilleurs scores pourront être partagés et comparés en ligne. Un mode multi-joueurs devrait d’ailleurs être proposé, mais tout cela nous reste inconnu pour le moment. Pour rappel, c’est le moteur de Viva Pinata qui fait tourner cet épisode, gage d’une excellente qualité graphique et de décors agréablement colorés et animés.
Attendu par beaucoup de joueurs et fans des deux premiers épisodes, Banjo-Kazooie : Nuts and Bolts pourrait surprendre en raison du virage opéré et de l’abandon partiel de la plateforme. Mais l’univers des deux animaux reste diablement excitant, coloré et stimulant. Et c’est non sans une certaine excitation que nous attendons le mois de novembre pour goûter à la version définitive des fraîches aventures de Banjo et Kazooie.
Publicité
