GC 08 : Need For Speed Undercover

Inutile de préciser que le prochain NFS est attendu au tournant. Exit les courses professionnelles, les bolides d’EA redescendent dans la rue. Une trame scénaristique vient rendre le tout un peu plus punchy, mais forcément un tantinet plus linéaire. Le joueur incarne un flic chargé d’infiltrer le monde des courses de rues. Histoire de ne pas griller votre couverture, un seul contact est au courant de votre rôle. C’est là que la belle et célèbre Maggie Q entre en jeu. L’actrice américaine, qui n’a rien à envier aux formes de Lara Croft, est votre intermédiaire. Nous l’avons aperçue au travers d’une très courte cinématique, en images réelles s’il vous plaît. L’action se déroule dans une ville ouverte, Tri-City, qui comme son nom l’indique, se divise en trois zones : Palm Harbor, Sunset Hills et Gold Coast Mountains. En tout, ce ne sont pas moins de 127 km de routes qui seront à découvrir, ce qui pourrait rappeler un certain Burnout Paradise, un titre…EA.

Pour ce qui est des bolides, 70 véhicules (avec licences officielles) sont attendus, tous plus puissants les uns que les autres. La démo qui nous a été présentée mettait en scène une course sur autoroute opposant une Mercedes de grosse cylindrée et une Audi RS4. L’objectif de cette épreuve était de mettre un maximum de distance avec son adversaire, sachant que l’autoroute est relativement chargée et que les véhicules lambda ne vous faciliteront pas la tache. Du réchauffé en somme… Sur le peu qu’il nous a été donné de voir, les courses ne proposeront aucun challenge véritablement original. Globalement, il s’agira de chasser ou d’être pris en chasse. Autre retour aux sources, les poursuites avec la police font leur réapparition. A cause de votre statut d’infiltré, elle ne vous fera aucun cadeau. Vous aurez « droit » à trois arrestations avant que le game over ne s’affiche à l’écran.

Pas de grande révolution non plus en ce qui concerne la conduite, les commandes sont tout ce qu’il y a de plus basique : la gâchette de droite pour accélérer, celle de gauche pour freiner. On nous promet des accélérations et freinages plus précis – comprenez plus progressifs, mais pour le vérifier il faudra attendre une première prise en main. Côté technique, c’est le tout nouveau moteur « Heroic Driving Engine » qui fait tourner Undercover. Un très bon point pour le titre d’EA, les graphismes tiennent parfaitement la route. La modélisation des véhicules a été particulièrement soignée, et la gestion des dégâts a encore subi des améliorations depuis ProStreet. Petite précision, les voitures ne peuvent encaisser qu’un certain niveau de dégâts lors des courses. Si cette limite est franchie, l’épreuve sera perdue. Le tunning, grande spécialité de la série, n’est pas en reste. Pour chaque partie de customisation (moteur, pneus, nitro…), une jauge offre de choisir entre deux paramètres diamétralement opposés, en graduant ses préférences. A noter également qu’un système de récompense est prévu, qui permettra de développer améliorations, engins et courses fraîches.

EA nous avait promis un retour aux sources, l’éditeur américain ne semble pas avoir menti à ses fans. Ce qui a fait la recette et le succès de la série de NFS devrait revoir le jour avec Need For Speed : Undercover. Attention cependant à ne pas tomber dans le réchauffé – voire dans le recyclage, sans quoi les aficionados de poursuites infernales pourraient se vexer. Toujours est-il que l’opus, prévu pour l’automne de cette année, connaîtra probablement un certain nombre d’amélioration d’ici sa sortie.