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Publiée le 08/09/2008 à 00:09, par Yogii

GC 08 : Dragon Ball Z Infinite World

Vous pensiez que Namco Bandaï avait définitivement tourné la page Dragon Ball Z sur PS2 ? Rassurez-vous, un ultime épisode est en route, qui devrait réunir tous les atouts des épisodes précédents en y ajoutant quelques -rares- nouveautés. Dragon Ball Z : Infinite World saura-t-il contenter les amateurs de la série qui n’ont pas franchi le pas de la next-gen, ou est-ce l’épisode de trop ?

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Séances de kiné en vue...
Le moins que l’on puisse dire, c’est que la présentation de ce dernier épisode PS2 de Dragon Ball Z à la GC 08 n’aura pas tiré en longueur. Et pour cause, les développeurs ont du sentir que les nouveautés ne constituaient pas franchement l’atout majeur de ce tout dernier épisode de la série japonaise animée. Deux modes de jeu sont proposés : Combat et Histoire. Mettons d’emblée les choses au point : le système de combat d’Infinite World reste le même que celui de Burst Limit par exemple, sans innovation sur ce point. En revanche, l’accent a clairement été mis sur les cinématiques des affrontements, particulièrement alléchantes. Les surfaces de combat sont désormais destructibles, en fonction de la violence de l’attaque que vous sélectionnez. Un rendu qui nous a semblé au top de ce qui se fait sur PS2. En tout, ce ne sont pas moins de 40 personnages à prendre en main, soit une petite centaine si l’on compte les transformations.

Les créateurs de chez Namco Bandaï souhaitant proposer une expérience nouvelle par rapport à celle des précédents DBZ, ils ont songé à un mode histoire un peu différent. Ainsi, une trentaine de missions basées sur les évènements jalonnant la série permettront aux novices de se familiariser avec l’ambiance de la série, et aux connaisseurs de revivre certains passages mémorables. Nous avons pu assister à une sorte de course de Goku, qui devait passer à travers des anneaux dans un temps limité. Mais le plus désolant de ces mini-jeux était probablement le pseudo jeu musical. En appuyant sur certaines touches en rythme, le personnage effectue certains mouvements qui lui permettent d’envoyer son adversaire au tapis en cas de réussite. Bref, nous sommes à mille lieux de l’univers original de Toriyama. Et comme pour justifier ce choix plus que contestable du « DBZ à toutes les sauces », ces messieurs de Namco Bandaï ont ressenti le besoin de se justifier : « Comme c’était le dernier sur PS2, on a voulu que les joueurs puissent jouer presque à l’infini ». Quitte à mourir d’ennui.

Pour ce qui est de la physique évoquée précédemment, aucune contestation n’est possible. C’est bien le plus abouti et le plus élégant des DBZ de la deuxième console de salon de Sony. Malheureusement aucune nouveauté dans les personnages, aucun nouveau décor, pas de nouvelle combo… Bref, du réchauffé servi longtemps après le repas. Pire : le mode online brille par son absence. Un épisode qui s’adresse donc exclusivement aux collectionneurs de jeux Dragon Ball Z, puisqu’il existe actuellement aussi bien, voire mieux et moins cher. Mais n’achevons pas un jeu qui n’a pas encore vu le jour. Le mois de décembre dévoilera le dernier DBZ sur PS2 et, peut-être, quelques surprises dans le même temps.
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