Games Convention 07 : Présentation de Viking : Battle of Asgard

Le Dieu du mal est descendu sur Terre. Et il veut en profiter pour étendre un peu son empire, forcément maléfique lui aussi. Avec ses hordes de morts-vivants, de vampires et démons, mais aussi d’humains avides de pouvoir, sa puissance grandissante inquiète vite les Dieux du Valhalla. Heureusement, vous, héros au torse bodybuildé, aux pectoraux saillants et aux épées plus grandes que deux nains mis bout à bout, vous êtes l’incarnation du Bien, celui qui sauvera les vaillants vikings d’un esclavage honteux. Plus simple, tu meurs.

Derrière ce scénario plus profond qu’un film de Uwe Bowl se cache un gameplay bourrin et assez inspiré. L’action se déroule à la troisième personne dans un monde qui se veut le plus ouvert possible. Des personnages disséminés à des points clés (villes, carrefours, portails magiques, etc.) nous donneront des quêtes diverses, à nous après de nous rendre au lieu dit (par des portails magiques qui permettent de se téléporter rapidement d’un point à l’autre du monde). Sur le fond, le gameplay semble se diviser en deux parties. La première, dite infiltration, se jouera avec le héros uniquement. Il faudra par exemple infiltrer un village rempli de gobelins pour découvrir les points faibles de la ville dans laquelle ils se terrent. Pas franchement réussi pour le moment (on mettra ça sur le fait que le jeu n’est fini qu’à 50 %), elles consistent surtout à rester le plus longtemps possible à couvert avant de passer à l’inéluctable carnage. Au bout de deux minutes d’infiltration, le développeur qui nous faisait la présentation s’est fait découvrir et a bien du massacrer la moitié de la ville pour s’en sortir. N’est pas Hitman qui veut.

La seconde partie du gameplay est bien plus intéressante. Ce sont les batailles. Elles impliquent des centaines de NPC en face à face (tout comme dans Dynasty Warriors) et le héros au centre doit concentrer ses efforts sur les lieutenants ou les archers en hauteurs qui déciment les troupes alliées. La petite subtilité ici, c’est que le héros est accompagné par un dragon cracheur de feu. Celui-ci survole en permanence le champ de bataille et le joueur est libre de l’appeler à n’importe quel moment pour enflammer dans une superbe explosion une partie des troupes adverses. A ce moment du jeu, la caméra survole alors le champ de bataille, un peu comme un STR, et le joueur décide où le dragon devra frapper. Original. Le plus impressionnant reste tout de même les batailles, qui affichent des centaines de combattants à l’écran. Ce sont malheureusement (et pour le moment ?) des armées de clones, et on espère que tout cela changera avec la suite du développement. Nous avons pu apercevoir deux types d’affrontement. Une bataille dans une plaine et l’assaut d’une ville. Si le combat dans la plaine était classique, celui dans la ville était un poil plus spectaculaire, avec une propagation du feu assez convaincante.

Techniquement, Viking : Battle of Asgard a tout de la production Next-Gen : environnements riches en détails, ennemis nombreux, effets spéciaux spectaculaire et textures fines, on a bien peu de chose à lui reprocher. Reste que de nombreux doutes planent encore sur la profondeur du gameplay du jeu de Creative Assembly. Or, on sait que Dynasty Warriors n’est pas un modèle de diversité dans le gameplay, wait and see...