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Publiée le 31/08/2007 à 00:08, par froggys

Games Convention 07 : Présentation de Turok

Trop souvent, les séries commencent par une fulgurante ascension pour finalement stagner et décliner. Turok n’a pas échappé à la règle et a lui aussi proposé des suites médiocres et décevantes. Alors que le titre avait perdu toute crédibilité, Propaganda Games l’a récupéré et s’est mis en tête de lui refaire une beauté. Plusieurs mois de travail et un nouveau moteur graphique plus tard, le FPS serait regonflé à bloc, prêt à redonner un second souffle à la série. Bien que ce joli programme laisse rêveur sur le papier, nous nous sommes empressés de vérifier ce que donne le nouveau Turok en pratique. Invité au stand Disney Interactive Studios nous avons pu le découvrir en détails et y jouer.

L’élève finit toujours par affronter le maitreRetour au sommaire
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Ils seront nombreux à poursuivre Turok.
La première révélation fait mouche, Turok a eu un mentor. Un coach qui lui aurait permis de devenir le guerrier que l’on connait. Du nom de Kane, ce professeur n’est vraisemblablement pas quelqu’un de bien. Il a commis beaucoup de crimes et se serait même servi de son élève pour des actes malhonnêtes. Nous n’en savons pas plus pour le moment mais grossièrement, Turok en veut à son ancien maitre et décide de partir à sa poursuite à travers la galaxie. Ses recherches le mènent à une planète à la végétation luxuriante. A peine s’en approche-t-il que les hommes de Kane se jettent sur son vaisseau et tentent de l’abattre. Turok et ses compagnons s’écrasent dans la jungle, mais s’en sortent indemne. La traque peut alors commencer.

Pour ceux qui n’y ont jamais joué, Turok c’est le nom du personnage principal, un natif américain qu’il ne vaut mieux pas contrarier. Bien que Propaganda Games ait souhaité renouveler la série, on retrouve les codes chers à notre petit indien. Entre autres, une coupe iroquoise étrange, une musculature imposante, une jungle amazonienne et des dinosaures, le tout enrobé d’un décor futuriste. Il ne faudra donc pas s’étonner de se retrouver poursuivi, tantôt par un tyrannosaure, tantôt par des soldats armés de M16 dernière génération.


Dame nature est contre toiRetour au sommaire
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C'est que ça mord ces petites bêtes là.
De par ses origines, Turok est un homme proche de la nature qui sait l’utiliser à son avantage. Il est plutôt à l’aise dans la jungle et ne craint pas les bêbêtes qui s’y cachent. Ça tombe bien puisque ce monde regorge de dinosaures aussi violents qu’affamés. Ils ne font aucunes distinctions entre les hommes de Kane et Turok. Et si l'on s’approche d’un peu trop près de leurs œufs il ne faudra pas craindre l’affrontement. La forêt vierge sera l’environnement principal du titre. Relativement ouverte, elle devrait offrir aux joueurs de nombreuses possibilités d’approches et de réactions. Prenons par exemple une scène observée lors de la démonstration. Des ennemis débarquent d’un hélicoptère et se mettent en position. Bien sûr Turok ne peut pas faire autrement que de leur passer au-travers. Josh Holmes, le développeur, nous explique qu’il y a deux façons d’aborder la situation : l’attaque frontale ou la discrétion. Josh décide d’avancer en douceur. Turok s’arme d’un couteau et se baisse dans les hautes herbes. Quasiment invisible, il attaque le soldat de dos. Egorgé en quelques secondes ce dernier n’a pas pu alerter ses compagnons.


L’équipement de notre héros pourra donc s’adapter aux circonstances. Ses deux armes de prédilections restent le couteau et l’arc avec les flèches, mais il pourra aussi utiliser un armement plus moderne, avec la mitraillette, le fusil à pompes ou les grenades. De nouvelles armes font leur apparition, entre autres la sticky bombe. Il est possible de la lancer sur n’importe quelle surface et de la faire exploser dès qu’on le souhaite. Pour l’illustrer, le démonstrateur l’envoie sur un velociraptor qui fonce droit vers des soldats ennemis. Lorsque la bombe explose elle emporte le dinosaure et tout ce qui se trouvait dans les parages. L’autre nouvel objet annoncé est le pistolet à fusée éclairante. Cette petite merveille envoie des projectiles lumineux, qui attirent les dinosaures et les distraits pendant quelques secondes.


Il est temps de montrer qui est le chefRetour au sommaire
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Petits, petits, venez voir papa Turok, venez.
Turok suit la tendance des nouveaux FPS en supprimant la jauge de vie. Pour connaitre la santé de notre petit indien il suffit d’observer attentivement l’écran. Lorsqu’on le frappe, une auréole rouge entoure sa vision qui se voit troublée à la Gears of War. Ainsi, s’il se retrouve dans un état critique, tout deviendra flou et il ne sera plus possible de distinguer quoi que se soit. L’autre élément qu’on a maintenant l’habitude de retrouver dans les jeux de shoot c’est le mélange de cut scene et de QTE. Le mixe s’installe sans prévenir dans l’action et permet de profiter de certaines animations amusantes. Comme Turok en train de lutter avec une mâchoire acérée ou de planter un couteau dans la tête d’un des dinosaures. Ces fameuses bestioles seront au cœur du gameplay. Parfois alors qu’elles se fondent dans le décor il est possible de les entendre marcher et respirer. La tension augmente et il faut alors rester très observateur.


Mais le plus intéressant avec les dinosaures reste la possibilité de les utiliser pour se débarrasser des autres adversaires. Il suffit de les attirer vers les adversaires et le tour est joué. Lors de la présentation, Turok se retrouve en haut d’une colline et surplombe une des bases de Kane. Non loin du campement nous pouvons repérer des œufs de dinosaures placés devant une tanière. En les cassant, la mère énervée va se mettre à chasser les hommes de Kane. Néanmoins il faudra faire attention à ne pas faire trop de bruit. Pour casser les œufs il vaut mieux utiliser l’arc plutôt que des balles. Si Turok tire un coup de feu, les ennemis seront aux aguets et se mettront à en observant avec attention les alentours d’où pourrait provenir le bruit. C’est un plaisir de profiter d’une intelligence artificielle travaillée. On ne peut pas en dire autant de celle de nos compagnons. Peu utiles ils se font facilement tuer et ne semblent rien apporter à l’aventure.


Turok a pris des couleursRetour au sommaire
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Une scène de QTE où il est possible d'observer Turok en train de se débarrasser d'un ennemis.
Visuellement, Turok nous propose de très bonnes choses. Une végétation réussie, des effets de fumées et des modélisations réalistes. Nous sommes loin des anciens graphismes de la première Xbox et l’Engine 3a permis au titre de faire peau neuve. Néanmoins, pendant la démonstration les ennemis se ressemblaient tous et l’univers n’évoluait pas. L’environnement que l’on retrouve habituellement dans la série c’est à dire la jungle, ne permet pas d’avoir de nombreux changement. Ce serait donc l’un des plus gros doutes quant au nouvel opus, Arrivera t’il ou non à nous captiver jusqu’au bout ?


Pour ses premiers pas sur le Live Turok proposera à 16 joueurs de s’affronter dans les habituels death match et capture the flag. Un mode coopération en ligne est également prévu. Il proposera des missions différentes du solo.
Finalement, le célèbre indien a réussi à attirer notre attention. Le titre a bel et bien changé depuis Turok Revolution. Les nombreuses bonnes idées, comme les phases de QTE ou l’IA évoluée des ennemis, pourrait nous faire oublier les années noires de la série. Chose que nous pourrons vérifier au premier trimestre de l’année 2008, lors d’un futur test.
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