flechePublicité
Publiée le 29/08/2007 à 00:08, par Hoopy

Games Convention 07 : Présentation de Runaway DS

L’expression « le jeu d’aventure est mort » est depuis quelques années devenue proverbiale. Mettons tout de suite fin aux idées reçues, non seulement le lascar n’est pas mort, mais avec l’apparition du gameplay tactile de la Nintendo DS, il pourrait bien vite revenir en force sur le devant de la scène. Pour servir de fer de lance de cette croisade, Focus a fait appel à l’un des cadors du genre : Dream of the Turtle.

Brian et Gina sont dans un avion…Retour au sommaire
brian-gina-sont-dans-avion
Lady Vaudoo ?
Il y a peu de chance que le joueur PC, un peu au fait de ce qui se passe côté aventure, ignore la notoriété de Runaway, qui est l’un des points & click les plus soignés de ces dernières années. Pourtant sur DS, particulièrement auprès du jeune public, le nom pourrait ne pas être très évocateur. C’est pourquoi ce Runaway 2 : Dream of the Turtle, paru sur PC paru le 17 novembre dernier sera renommé Runaway DS histoire de ne pas trop perturber le public. Peu de chance donc que le premier Runaway soit un jour porté sur la portable de Nintendo, mais peu importe vous ne perdrez pas au change.

Dans ce jeu, vous incarnez Brian Basco, un jeune homme se payant quelques vacances sur une île tropicale avec sa petite amie Gina. Tout irait pour le mieux dans le meilleur des mondes, si, de un, notre monde était le meilleur, et si, de deux, votre pilote d’avion n’avait pas décidé de rejoindre l’au dela en cours de vol. Après un atterrissage en catastrophe, le héros se retrouve séparé de sa mie tombée aux mains de militaires affairés à quelques sombres missions secrètes. Pas de chance il fallait que ça tombe sur vous, et vous n’avez pas idée de l’ampleur de l’aventure qui vous attend. Ceux qui désirent vraiment s’en faire une idée, vous n’avez qu’à jeter un œil au test de la version PC car, on vous le donne en mille, cette version lui est identique en tous points. Comme sur tout bon jeu d’aventure, le joueur sera amené à résoudre des énigmes en cherchant des indices auprès des habitants et en ramassant divers objets dans le décor. Le principe même du point and click donc, qui sur une console aussi accessible que la DS devrait faire des ravages.


Un tour de force techniqueRetour au sommaire
tour-force-technique
On choisit ses réponses au stylet.
Dire que les deux versions sont identiques serait un brin exagéré. Pour faire rentrer l’intégralité du jeu sur une modique cartouche DS, les français de Cyanide ont du faire une croix sur les doublages. Il faudra donc se contenter de dialogues écrits, mais pour le reste, leur travail est simplement remarquable. Le graphisme a conservé tout son charme originel. Même les 90 minutes de vidéos ont été fidèlement portées sans perte de qualité apparente. Pour donner un peu plus de relief aux dialogues d’ailleurs, le portrait du personnage ayant la parole apparait désormais à côté du texte façon Children of Mana. C’est très réussi et ça colle parfaitement à l’ambiance et au style graphique du soft.

Pour ce qui est de l’interface, la DS se révèle être une excellente plateforme pour le jeu aventure. Pour se déplacer, vous n’aurez qu’à pointer votre stylet sur le lieu adéquat, soit exactement la même chose que pour ramasser des objets. Simple et encore une fois très efficace. Mieux encore, le second écran de la DS a été mis à profit pour que votre inventaire soit toujours sous vos yeux, ce qui est très appréciable pour un jeu auquel l’on reprochait de cacher l’inventaire sur un écran séparé. Dernière légère variation par rapport à Runaway 2, ce Runaway DS dispose d’une fonction zoom permettant d’agrandir n’importe quelle zone de l’écran afin d’y chercher quelques indices. Pour l’heure, ce zoom est bien le seul point encore incertain concernant ce portage. Les vétérans le savent, parfois dans un jeu d’aventure on tourne pendant des heures entre quatre murs pour n’avoir pas trouvé le pixel à l’écran qui permet de résoudre une énigme. Si en plus maintenant il faut zoomer sur le dit pixel pour s’apercevoir de son existence, il est probable que certains se lasseront assez vite de devoir méticuleusement scruter le moindre détail de chaque décor, d’autant plus que le jeu est long (compter au bas mot 20 heures pour le terminer).
flechePublicité

Partenaires Jeuxvideo.fr

Idées cadeaux JV

flechePublicité
flechePublicité