Pour ses premiers pas sur la DS le petit Link revient sous sa forme cel shadisée et part voguer à travers les océans. Reprenant les codes de The Wind Waker, un des titres les plus controversés de la série, The Legend of Zelda Phantom Hourglass semblait avoir pris un risque. Mais il est clair que nous n’avons pas à nous inquiéter, le jeu a été optimisé pour la console portable de Nintendo et conçu pour plaire au grand public. Sorti au Japon en juillet dernier, les tests nippons ont confirmés que le nouvel opus était une réussite. Il était temps que nous autres à Tom’s Games puissions enfin mettre nos doigts dessus.
Au milieu les jeux Wii et sur les côtés des canapés avec les jeux Ds. Beaucoup de journalistes étaient venus profiter des titres Nintendo.
Placé derrière de grands rideaux blancs, le stand Nintendo de la Games Convention laissait les journalistes approcher ses précieuses licences. Entre autres Mario Galaxy, Wii Fit, Metroïd Prime et Zelda. Eolia et moi entrons dans le stand, les yeux du personnel se figent aussitôt sur nous et plus précisément sur ma main tenant fermement un appareil photo. Pas besoin de discours le « No photo » commence à devenir habituel sur le salon. On repère rapidement les DS enchainées à des canapés blancs, tous occupés. Je regarde par-dessus une épaule, m’assois, jette de petits regards pour finalement oser lâcher avec un grand sourire « Excuse me ! Can i try please? ». Le joueur me répond en grognant et me tend la console. Je m’installe et redémarre la démo US de Zelda : Phantom Hourglass.
« Help me Link… Help me Link ! » Les premiers mots retranscris sur l’écran sont ceux de Tetra. Pour rappelle cette jeune pirate était déjà dans The Wind Waker. Elle intervenait au début de l’histoire alors qu’elle avait failli se faire enlever par un grand oiseau, le même qui finalement attrapa la sœur de Link et l’emmena Dieu sait où. Cette fois-ci, Tetra s’est réellement fait enlever alors qu’elle tentait d’aborder un bateau fantôme. La démo commence au moment où Link se réveille sur une plage. Une fée, qui dit s’appeler Ciela, nous informe que notre amie a disparu et qu’elle connait quelqu’un qui peut nous aider. Elle nous indique la direction d’une maisonnée et nous invite à aller rencontrer un vieil homme du nom d’Oschus. Malheureusement il ne peut rien pour nous et nous envoi de l’autre côté de l’île voir un de ses amis. Il n’y a qu’un pont et une grotte inquiétante pour nous mener jusqu'à l’est du village. Comme traverser un pont serait beaucoup trop simple, un tremblement de terre le détruit, il faudra donc passer par la grotte. Mais avant d’aller à l’encontre du danger Ciela, très inquiète, nous demande d’aller chercher une arme.
La Spin Attack permet de se débarrasser de plus d'ennemis en même temps.
Elle nous aura donné du mal cette satanée épée. Ciela nous a parlé de l’épée d’Oschus cachée dans une petite caverne, juste à côté de sa maison. Premier objet à récupérer, première porte à ouvrir mais surtout première énigme. Il nous aura fallu faire quelques allers et retours avant que la fée ne se décide à nous dévoiler la solution. Une fois que nous avons récupéré le précieux objet, Oschus un peu agacé qu’on lui vole son épée vient à notre rencontre. Finalement, il se résigne à nous la laisser mais veut nous apprendre à la manier. L’entrainement vient à peine de commencer que l’écran devient noir et un cruel « it’s over » s’affiche. J’observe autour de moi, personne ne regarde, je relance discrètement la démo. Et c’est en voulant aller plus vite que je m’aperçois qu’il n’est pas possible de brûler étapes : tout semble orchestré et il faut refaire le même parcours.
La grande nouveauté de ce nouvel épisode vient de l’exploitation de l’écran tactile. A peine démarré le jeu ne répond déjà qu’au stylet, au point que la croix directionnelle et les boutons A et B deviennent complètement inutiles. Pour déplacer le lutin vert il suffit de l’orienter avec le stylet. Le curseur est représenté par la petite fée, selon qu’il se rapproche ou qu’il s’éloigne de Link influe sur sa vitesse de déplacement. Pour attraper un objet, il suffit de le taper avec le stylet et de retaper une deuxième fois dessus pour le lancer. C’est très simple et vraiment amusant. Après avoir récupérer une deuxième fois l’épée, l’entrainement peut commencer et Oschus nous apprend les rudiments du combat. La Target Attack se découvre, on pointe l’ennemis et Link va le frapper, avec la Side Slash, il faut faire un trait sur l’écran ce qui provoque un plus grand coup d’épée et enfin le Spin Attack. Pour lancer la fameuse attaque circulaire il faut simplement tracer un cercle sur le héros. La maniabilité est bonne, même s’il est parfois difficile de lancer la Spin Attack, Link répond à toutes nos commandes. Tout se fait avec l’écran tactile, l’accès à la carte et aux objets compris. Il est possible de styleter l’icone map et la carte passe de l’écran du dessus au tactil. On peut alors écrire sur la carte, entourer des zones et faire une croix sur certains emplacements pour nous rappeler où il faut aller. Ludique et fun le jeu nous impressionne par son ingéniosité et la simplicité du gameplay.
Le décor, très bien travaillé nous met dans l'ambiance.
Les graphismes en cel shading sont à la hauteur de la DS, nous avons droit à de la 3D digne de ce nom et comme tout bon Zelda, des décors riches. Le seul bémol vient de la modélisation des personnages et en particulier celle de notre héros un peu trop aliasée. Mais qu’importe le plaisir est là, nous voilà fin prêt à partir à l’aventure. On pourfend les premiers ennemis et atteignons la fameuse grotte pleine de chauves souris et de créatures rondes. L’écran redevient noir, je suis frustration. Il ne me reste plus qu’à attendre la venue de ce petit bijou à la rédaction et laisser la place au prochain petit veinard.
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