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Publiée le 30/08/2007 à 00:08, par Eolia

Games Convention 07 : Présentation de Dark Sector

Un homme, une ville dévastée, un virus, des habitants contaminés. Resident Evil ? Que nenni les enfants, ici c’est de Dark Sector dont nous parlons. Véritable arlésienne de la PS3, annoncé en 2005 comme faisant partie du line-up de la console, le titre de Digital Extremes a pris beaucoup de retard. Est-ce pour le meilleur ? Difficile à dire, le titre ayant toujours été très discret. C’est donc un petit évènement d’avoir pu voir ce jeu tourner pour la première fois dans une présentation in game au cours de cette Games Convention. Etant donné que Digital Extremes a toujours été chiche en information sur ce soft, présentons en détail le fameux Dark Sector.

Il se passe toujours des choses étranges en Europe de l’EstRetour au sommaire
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Ca doit piquer un peu quand même
Le jeu nous propose d’incarner un certain Hayden Tenno, un agent secret envoyé en mission en Europe de l’Est. Censé y assassiner une personne importante, il y découvre une cité en ruine abritant un secret datant de la Guerre Froide. Attaqué par surprise par un ennemi mystérieux, il se réveille en découvrant son corps en mutation. Doté de nouveaux pouvoirs, il s’avance dans une ville protégée par une étrange organisation, et dont les habitants sont devenus des monstres.


Au vu des combinaisons de protection que portent les ennemis humains, on peut deviner sans peine que la ville de Lasria – car c’est ainsi qu’elle se nomme – a été contaminée ou bien par un virus, ou bien par des radiations nucléaires. Et étant donné les mutations des autochtones, cela semble être plus que probable. Pris entre les feux croisés des habitants et de l’organisation, Hayden va devoir se frayer un chemin dans la ville pour découvrir la vérité et apprendre à maîtriser ses nouveaux pouvoirs.


Car pouvoirs il y a. Le principal est la maîtrise d’une arme nommée The Glaive. Comme son nom de l’indique pas, il ne s’agit non pas d’une épée, mais d’une sorte de boomerang composé de quatre lames acérées qui a poussé de la main infectée d’Hayden. Le lancer vers ses ennemis aura des effets plus que conséquent : décapitation, arrachage de bras ou de jambes, le tout dans un flot de sang bien abondant. Une grande question cependant : le sang restera-t-il collé sur les murs ? Quoiqu’il en soit, le PEGI n’aura pas eu à réfléchir bien longtemps pour classer Dark Sector -18 !


The Glaive aura également droit à des fioritures assez intéressantes. Passez à côté de flammes ou d’électricité, et lancez-y votre Glaive. Ce dernier va se charger d’énergie électrique ou de feu, et provoquer des dégâts très importants sur vos ennemis. Comprendre, électrocution ou torche humaine. Bref, on ne fait pas spécialement dans le tendre, et les mises à mort sont plutôt gores.


Fallait pas piquer le goûter d’Hayden !Retour au sommaire
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Hayden pourra faire mumuse avec d'autres armes que The Glaive
Dark Sector s’inspire des jeux d’action nouvelle génération en supprimant certains éléments jusque là indispensables à ce genre. Ainsi, la barre de vie a purement et simplement disparue. Lorsque notre héros sera blessé, les dégâts seront visibles à l’écran, le jeu étant à la troisième personne. Lorsque des gerbes de sang s’échapperont de son corps, autant dire qu’il faudra mieux aller se mettre à couvert. Car, mutation génétique oblige, Hayden sera capable de se régénérer tout seul s’il reste suffisamment longtemps à l’abri. Une Claire Bennett version masculine en somme. Dans le même ordre d’idée, le nombre de munitions ou les différentes armes disponibles n’apparaitront pas dans un écran d’inventaire. Ces éléments seront visibles directement sur le personnage, qui portera donc toutes ses armes sur lui. Une touche de réalisme appréciable.


Car Hayden ne se contentera pas de son Glaive pour combattre. Différentes armes plus conventionnelles seront à sa disposition, et il lui sera possible des les upgrader au cours de sa mission, à la manière d’un Resident Evil 4. On nous promet des ennemis intelligents communiquant entre eux et formant des stratagèmes pour mieux vous coincer. Mais pour le moment, difficile de vérifier ces dires, ce n’est que le jeu final entre les mains que nous pourrons en juger. Nous avons pu assister à un combat contre un boss colossal au sein d’une église. Ce dernier lançait des blocs de pierre envers Hayden, mais son comportement général semblait bien scripté. Une fois compris comment le supprimer (lui envoyer le Glaive chargé de feu puis lui tirer dessus), le combat semblait devenir facile. Et comme il est désormais à la mode depuis God of War, ces batailles sont ponctuées de séances de QTE.


Difficile de se faire une opinion tranchée sur Dark Sector. Graphiquement, le jeu est beau, fluide, et semble aisé à manier. La violence est bel et bien présente, et les combats sont dynamiques. Mais le problème réside dans le fait que Dark Sector ressemble beaucoup trop à ce qu’on a pu faire ailleurs. Le héros sombre avec des pouvoirs surnaturels fait inévitablement penser à The Darkness, tandis que l’atmosphère post-nucléaire évoque Stalker ou Bioshock. La seule différence notable est que Dark Sector n’est pas un FPS, mais un jeu d’action à la 3e personne. Que l’on soit cependant clair, ce jeu nous a semblé réellement intéressant. Mais bien que de qualité, ce titre semble manquer (pour le moment) d’une véritable identité. Ira-t-il au-delà d’un simple patchwork des bonnes idées de la concurrence et se forger une vraie personnalité ? Réponse au début de l’année prochaine.
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