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Publiée le 27/08/2007 à 00:08, par Hoopy

Games Convention 07 : Présentation de Civilization Revolution

Civilization. La simple évocation de ce nom doit évoquer mille souvenirs et autant de nuits blanches à bien des joueurs PC. Pourtant, le légendaire soft de Sid Meier va devoir une nouvelle fois faire ses preuves en se frottant prochainement à un public console trop longtemps délaissé par la stratégie. Alors vraiment révolutionnaire ce Revolution ? Après avoir fait le tour du propriétaire avec deux membres de l’équipe de développement, croyez nous sur parole si l’on vous affirme que les vieux de la vieille ne seront pas dépaysés.

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Désolé l'ami... On va devoir se cogner !
La question n’a pas mis une minute à tomber sur la table : pourquoi Revolution ? La réponse était tout aussi simple que la question : « il s’agit du premier Civilization à n’être pas disponible sur PC ». Evidence quand tu nous tiens… Pourtant les développeurs nous mettent en garde, ce n’est pas parce qu’on va jouer au pad que le gameplay du jeu va être simplifié. Au contraire, non seulement tous les acquis de la série seront conservés, mais nous aurons même droit à quelques petits bonus. Pour ceux qui auraient réussi l’incroyable exploit de passer à côté de ce monument du jeu de stratégie, posons les bases. Depuis des années, Civilization se propose de vous faire prendre en main le destin d’un peuple, pour le conduire de ce bon vieil âge de pierre jusqu’à la conquête spatiale. Selon le système politique que vous jugerez le plus efficace en fonction de l’époque, vous serez tour à tour gouverneur, roi, empereur, dictateur ou président, mais quel que puisse votre titre, votre but sera toujours le même : prouver au monde la totale suprématie de votre peuple. Soit en développant une économie florissante. Soit en posant le premier votre petit drapeau sur la lune. Soit en réglant tout dans un bain de sang planétaire. A vous de fonder vos cités, de travailler la terre, de développer votre industrie et votre armée tout en tenant compte le bien être de votre peuple. La tâche n’est pas simple, mais fort heureusement ça se joue au tour par tour.

Passés ces préliminaires, prenons la bête à bras le corps. Comme dans Civilization 4, si une de vos unités se distingue au combat, il est possible de la spécialiser dans une branche parmi les deux disponibles. Là où une unité de base gagne au choix un second mouvement ou un bonus d’attaque contre les cités, certaines auront droit à quelques subtilités supplémentaires, comme par exemple devenir médecin pour soigner les unités sur le champ de bataille. Si ces spécialistes sont au nombre de trois dans un groupe (sur un même endroit donc), tout le groupe devient spécialiste. Dans un autre registre, vous souvenez vous des merveilles ? Et bien non seulement ces bâtisses légendaires sont encore de la partie avec des bonus revus et corrigés, mais il faudra également compter sur les Artefacts, qui ne sont ni plus ni moins que des merveilles à découvrir sur la carte permettant par exemple d’apprendre sans effort et sans recherche l’une des cinquante technologies proposées par le jeu.


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Seize peuples, un seul hégémon !
Pour réussir ce révolutionnaire passage du support PC à toutes les consoles majeures du marché (XBox 360, PS3, Wii, NDS), Firaxis s’est fendu d’un design soigné. Sur la carte entièrement en 3D, les personnages apparaissent plus grands encore que les cités. L’accent a été mis sur leurs animations, et particulièrement sur celles des combats qui devraient toujours être uniques. A l’écran vous ne pouvez voir que le monde connu par votre peuple, le reste du globe baignant dans un brouillard laiteux du meilleur effet. Une pression sur une gâchette, et vous voilà passé en vue « globe », une vue qui permet d’apprécier la carte dans son ensemble à la manière d’une vue spatiale. C’est un brin gadget de ce que nous en avons vu, mais encore une fois, le visible soin esthétique de sa réalisation est appréciable. D’ailleurs tout le soft baigne dans une franche bonne humeur. Preuve en est qu’outre le choix de couleurs vives et chaudes, toutes les troupes de la carte une fois la partie terminée se mettront à danser pour fêter le vainqueur sur fond de musique à la Disney. Happy end.

Pour autant, les fans de Civilization ne sont pas connus pour se complaire à jouer à la dinette, mais plutôt pour tenter de balancer un missile nucléaire sur un voisin qui vient tout juste de découvrir la roue ; non, l’esprit de compétition n’a pas été écarté. Toutes les consoles destinées à accueillir une version de ce Revolution bénéficiant d’un accès internet, un système de classement mondial va être mis en place. Une fois par semaine, les développeurs comptent proposer aux joueurs d’en découdre sur une map mondiale dans des parties à six joueurs. Selon les résultats de chacun, des points seront distribués pour que chacun puisse la semaine suivante rencontrer des joueurs de son niveau. Bien sûr le système ne sera pas cross-plateforme mais se présente sur le papier comme un challenge addictif. Pourquoi ne pas faire de match XBox contre DS me direz-vous ? Simplement car l’interface ne sera évidemment pas la même et que les développeurs (en plus de ne pas vouloir se casser le crâne diront les mauvaises langues) affichent une volonté de complète égalité des chances pour tous.

Pour résumer, disons que s’il ne propose pas grand-chose de révolutionnaire à priori, ce Civilization Revolution avec son design léché et son gameplay intact légèrement approfondi, devrait réserver de bonnes heures de jeu aux apprentis stratèges. Mais reste encore à apprécier les différences d’esthétique et d’ergonomie de chaque version, car pour l’heure nous n’avons vu tourner le jeu que sur XBox 360, la version qui, avec la PS3, devrait être la plus graphiquement aboutie. Cependant il nous a été certifié que l’IA et les mécanismes de jeu seraient identiques sur toutes les machines, nous l’espérons, et nous vous dirons ça d’ici un an.
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