Games Convention 07 : Présentation Burnout Paradise

Comme dans tous les Burnout il sera question de voitures et plus précisément de casses en tout genre. Mais cette fois-ci c’est dans la très ouverte Paradise city que ça se passe. Cette ville imaginaire est inspirée de nombreuses villes américaines et sera le lieu de toutes nos folies. Véritable paradis pour les fans de courses et de sensations fortes, elle est construite pour rendre possible les acrobaties les plus folles avec une voiture. Ce véritable terrain de jeu nous offre des tremplins, des passages étriqués et des raccourcis cachés. Bien que ça soit la première fois que Burnout se retrouve dans un monde aussi ouvert des éléments ont été rajoutés au gameplay. Il ne faudra pas s’étonner de se retrouver chez le garagiste, de remettre à neuf sa voiture et la changer de couleur ou croiser des stations à essence pour faire le plein de turbo.


A part découvrir Paradise City le joueur aura aussi des objectifs à remplir. Comme dans un Need for speed, il devra rejoindre avec sa voiture les zones de jeux. Au programme : des courses à gagner, des chronos à battre et des lieux improbables à atteindre. Par exemple, il sera possible de gagner les gratte ciel avec des tremplins et de se prendre pour un oiseau. Si le joueur souhaite renflouer son garage et posséder de nouveaux joujoux, il devra gagner, lors de courses endiablées, celles de ses adversaires. Respecter son concurrent ? Être fairplay ? Pourquoi faire ?! Burnout ne fait pas dans la dentelle et c’est pour ça qu’on l’aime.


A peine le jeu a-t-il démarré que les graphismes nous apparaissent très beaux. C’est incroyablement bien fait, les voitures sont éclatantes et leurs carrosseries impeccables ne demandent qu’à se fracasser contre les murs. Aussitôt dit, aussitôt fait, et devant nous se déroule un spectacle de tôle froissés et de boulons arrachés. La déformation du métal a été travaillée avec minutie et nous offre un niveau de détails impressionnants. La vitesse est elle aussi incroyable, sans gâcher la beauté des graphismes, les voitures avancent vite et tout en fluidité. Le seul bémol vient de l’excès de bloom sur le sol. La route reflète un peu trop la lumière, ce qui n’est pas trop naturel. Mais ça ne reste qu’un détail face à la violence des carambolages et le nombre de voitures qui a furieusement augmenté.


Le démonstrateur arrête de conduire un instant, nous tend une manette et invite un journaliste à le rejoindre. Il en profite pour nous expliquer que sur le Live, huit joueurs pourront se retrouver pour s’affronter. Pour le moment ils ne sont que deux dans la ville paradisiaque et c’est déjà de trop. On assiste à un ballet automobile plutôt amusant et ils essayent tant bien que mal de se foncer dessus. Pas de passants ni de conducteurs, dans Burnout les stars, ce sont les voitures. Leur petit duel permet d’illustrer une des nouveautés du titre. En faisant un take down à son adversaire la Xbox Live Vision prend une photo du perdant au moment où il est sensé crier de rage, la photo sera finalement envoyée au gagnant.


Nos papilles en frétillent encore. Burnout Paradise suit le chemin tracé par la série mais nous propose, plus de puissance, plus de vitesse et plus de violence. On s’amuse à détruire de magnifiques voitures qui reviennent aussi étincelantes qu’à l’origine. Le jeu est prévu pour la fin du quatrième trimestre 2007 sur la 360 et la PS3 et ce nouvel opus semble être une réussite. Si les fans du genre ne risquent pas d’être déçus, la précision des détails et des crashs ne devraient pas laisser les impies indifférents.