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Publiée le 29/08/2007 à 00:08, par froggys

Games Convention 07 : Présentation de Blacksite Area 51

Annoncé depuis plusieurs mois, Blacksite Area 51 s’est découvert petit à petit à travers des images et des informations données au compte goutte. Après la présentation générale des jeux Midway nous avions rendez vous avec les développeurs du titre pour nous familiariser avec et découvrir ce qu’il nous réserve.

Resident AlienRetour au sommaire
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Et voici Bertrand l'être bionique vengeur!
Bien souvent le scénario reste l’élément le mieux gardé d’un jeu. Blacksite ne déroge pas à la règle puisque ses développeurs l’ont jusqu’à maintenant laissé dans l’ombre. Le jeu étant prévu pour octobre prochain l’équipe de développement s’est autorisée à nous en dévoiler une partie. Depuis toujours le Nevada est le lieu de tous les mystères. De nombreuses théories soupçonnent l’existence d’une zone qui servirait au gouvernement américain pour analyser et disséquer du matériel et des créatures extraterrestres. Si le jeu n’apporte pas de réponses concrètes aux suspicions, il donne tout de même son avis sur la question. Paradoxalement, l’histoire commence en Irak lors d’une banale patrouille. Des militaires américains découvrent des armes aux allures futuristes dont ils ignorent l’origine. A l’autre bout de la planète leur gouvernement utilise une sorte de virus extraterrestre pour des expériences sur des soldats plus ou moins volontaires. Très vite les cobayes se transforment en monstres et la faune et les populations locales se retrouvent contaminées. La mutation est en marche.


Le joueur incarnera un soldat américain accompagné de ses hommes. Son objectif final reste pour le moment obscur mais au cours de ses missions il tentera de « nettoyer » le territoire de ces nouveaux indésirables. Finalement dans BlackSite il n’est pas question de combattre des extraterrestres mais des êtres vivants contaminés par un virus venu d’ailleurs.
La démonstration commence de nuit derrière une maison américaine. Des cris attirent l’attention de notre héros vers la porte au fond du jardin. Une personne située dans l’entrebâillement disparait soudainement happée dans la pénombre. En suivant ses pas, une sorte d’alien vert tente de l’attaquer, la riposte est sévère et en quelques secondes le monstre succombe. L’américain continue sa route à travers les jardins pavillonnaires, tuant par moments les mêmes visiteurs verts. Soudainement un monstre gigantesque pourvu de longues tentacules sort d’une maison et avale un des habitants. Aidé par ses deux amis le héros tire sur la bête, qui leur répond par des projectiles explosifs. Le démonstrateur lui envoie plusieurs grenades et la démo se termine sur un feu d’artifice. La fumée se dissipe et la créature n’a plus de tête.


On suit le petit poucetRetour au sommaire
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Il n'en restera qu'un !
Les échanges de tirs sont au cœur du gameplay. Les monstres semblent arriver par vagues, leur venue se fait donc sans surprise. Rapidement on se sent enfermé et dirigé. Le héros peut indiquer des directions à ses hommes mais la linéarité pourrait bien empêcher une exploitation intéressante de cette fonctionnalité. L’inquiétude nous gagne, le scénario comme le chemin à emprunter est beaucoup trop tracé. Les portes qu’il faut prendre sont mêmes signalées par un icône. Les développeurs justifient ce choix par leur désir d’intensifier les phases d’action. Pour le moment, ces fameuses scènes sont loin de pouvoir satisfaire les fans d’un Gears of War ou d’un Lost Planet. Ce que nous avons vu reste globalement peu dynamique. Le monstre aux tentacules est certes imposant mais n’a pas donné de fil à retordre au démonstrateur. Peu mobile, sa seule défense venait des explosifs. Midway nous promet une quarantaine de missions à accomplir à travers différents environnements comme l’Irak, le Nevada et des bases militaires. Il est donc fort possible que les affrontements gagnent par la suite en intensité.


Visuellement le jeu semble être à la hauteur de la next-gen et les animations des personnages réussies nous ont offerts quelques exemples amusants. Un des hommes n’arrivaient pas à ouvrir une porte, il tente alors de la défoncer avec le pied, sans succès. Penaud il va alors frapper la vitre à coté et ouvrir le verrou. En parlant du décor ce dernier est destructible. Mais lorsque l’on essaye de casser autres chose qu’une table ou des chaises, rien ne se passe. Prions pour que la démo soit loin de la version finale. A travers les différentes phases présentées il a été possible de dénombrer trois types d’ennemis. Les cobayes transformés en êtres bioniques, des animaux infectés qui deviennent pour la majorité des cas de grandes créatures à la Star Ship Troopers et les hommes infectés qui ont muté en aliens sortis d’une série B. Nous n’avons pas vu tous les types de situations possibles et nous sommes en droit d’espérer une différence de gameplay comme différentes façons de tuer, chose qui a sérieusement manqué à cette démonstration.


En quelques motsRetour au sommaire
Rien n’y fait, le jeu semble une déception. Un scénario pour le moins banal, des phases d’action peu rythmées et une linéarité déconcertante. A en croire le développeur si le joueur veut de la nouveauté il n’aura qu’à utiliser une arme moins efficace pour accroitre la difficulté. Un ensemble peu convaincant qu’on espère voir progresser d’ici la sortie du jeu en octobre prochain.
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