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Publiée le 12/09/2007 à 00:09, par Zick

Games Convention 07 : Présentation de Battlefield Bad Company

Après une série de Battlefield uniquement multijoueurs, centrés chacun leur tour sur une époque bien différente, les suédois de DICE ont décidé de réaliser un épisode uniquement développé pour les consoles. Fini l’unique multijoueurs impersonnel qui faisait jusqu’à présent loi dans la série, et place à de véritables héros au charisme indéniable et à un scénario directement inspiré des Rois du Désert, le film politiquement pas correct de David Russel.

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Dans une époque très proche de la notre, durant un conflit contemporain en Europe Centrale, quatre soldats de l’armée américaine tombent sur un gros tas d’or. Ces quatre soldats sont des ordures patentées appartenant à la Bad Company, le squad le moins réputé de l’armée américaine. Et plutôt que de ramener sagement l’or à leurs supérieurs hiérarchiques, ils préfèrent déserter avec le magot, en louvoyant entre les différents camps qu’engage cette guerre. Oui, c’est exactement le même scénario que les Rois du Désert, les scènes de morale et les atrocités de la guerre en moins. Histoire de bien respecter le style hollywoodien, les quatre gaillards qui composeront l’escouade auront chacun leur caractère ô combien stéréotypé. Du gradé noir, sérieux dans son boulot mais qui craque à la vue de l’or, au redneck de l’Illinois, psychopathe avéré et fan d’explosifs, et enfin au médecin un peu trouillard en apparence mais brave dans le fond, le schéma est classique. Le joueur, au milieu de cette bande de hyènes est le bleu de service, le type qui ne sait pas trop pourquoi il est là et qu’on envoie en reconnaissance au milieu d’un village bourré de mercenaires.



La présentation qui nous a été faite durant la Games Convention portait sur le premier niveau du jeu. Après une rapide présentation des personnages, la Bad Company se retrouve a échafauder un plan pour tendre un piège au convoi transportant la cargaison d’or. Les développeurs ont voulu conserver l’esprit de la série en proposant des cartes solo d’une taille imposante et dotées de plusieurs chemins menant aux objectifs. Les véhicules, qu’on nous promet nombreux, auront donc toujours une place importante pour se déplacer. L’IA des coéquipiers devrait par ailleurs être suffisamment bien foutue pour que l’on ai pas à leur donner d’ordres. Une fois sur place, il s’agit de prendre d’assaut un petit village, celui-là même ou doit s’arrêter le convoi. Pour l’occasion, les développeurs ont pris la méthode d’approche la plus bourrine, l’assaut frontal. Le prétexte parfait pour nous faire une démonstration de la caractéristique principale du jeu : les environnements entièrement destructibles.

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Dans BF Bad Company, tout est vraiment destructible
L’assaut du village débute, et plutôt que de prendre la rue principale du village et commencer le nettoyage méthodique des lieux, notre brave développeur prend son lance-grenade et fait un trou dans le mur d’une maison. « C’est scripté ?» demande-t-on, un peu incrédule « Non, désignez moi n’importe quel élément du décor et je vous le détruis ». Et effectivement, tous les éléments du décor s’avèrent destructibles. Pas entièrement bien sûr, il est impossible de faire tomber les maisons par exemple. Mais on peut les dépouiller chacune de leurs quatre murs pour faire apparaître les snipers vicieux. A ce titre, les forêts, les véhicules, les ponts et dans une moindre mesure le terrain devraient être soumis aux aléas de la physique. Et l’IA adverse devrait également avoir en tête que les décors sont temporaires. On a pu en avoir un aperçu avec un tank adverse qui, lors de la mission n’hésitait pas à shooter le bâtiment où on se planquait pour nous obliger à sortir.

Reste que si les environnements complètement destructibles sont peut être enfin en train de passer de l’état de fantasme de game designer à l’état de technologie intégrable dans un gameplay, cette débauche technique se paye au niveau du frame-rate. La démo que nous avons vu toussotait en effet à quelques vingt images par seconde sur Xbox 360. Alors bien sûr, la profondeur de champ est généreuse et le jeu est loin d’être laid, mais on espère que le frame-rate suivra d’ici la sortie sous peine d’être en injouable. La deuxième interrogation porte sur le multijoueurs (qui n’était pas présenté à la Games Convention) qui bénéficiera lui aussi des environnements destructibles. Dans quelle mesure ? On sait juste que les développeurs travaillent actuellement sur l’équilibre des classes et du gameplay. Les maisons ne seront pas entièrement destructibles pour éviter que le champ de bataille ne soit un champ de ruine au bout d’une demi heure de jeu, et DICE réfléchit à la façon dont il pourrait éviter de faire du sapeur la classe la plus puissante du jeu.

Quoi qu’il en soit, Bad Company ne s’annonce pas trop mal. Un scénario béton, un gameplay basé sur les environnements destructibles jouissif (en espérant que les développeurs ne misent pas tout la dessus) et un multijoueurs qui s’annonce sympathique. Reste que le Bad Company vient tout juste d’être repoussé à l’année prochaine (l’année de la sortie de son principal concurrent, Frontlines). De quoi laisser le temps d’éradiquer les derniers défauts et optimiser le jeu sur Xbox 360, comme sur PS 3, les deux seules consoles qui auront l’honneur de l’adaptation.
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