Fred Wester de Paradox : « Les DRM sont terribles, ils n'ont aucun sens »

S'il a longtemps été cantonné aux seuls jeux de gestion / stratégie, l'éditeur Paradox Interactive cherche à s'ouvrir petit à petit, sans toutefois perdre son cœur de cible. Ainsi, tout en distribuant le très exigeant Victoria 2, le Suédois a proposé cette année le rafraîchissant Magicka, mais est toujours resté fidèle à son leitmotiv : ne pas entraver le joueur honnête.

Un leitmotiv que son responsable, Fredrik Wester, a renouvelé à l'occasion de la Paradox Convention qui se tenait la semaine dernière à Stockholm. Ainsi, Wester a confirmé son opposition à toute forme de DRM : des verrous numériques qui selon lui « ne fonctionnent pas ». Il estime qu'en « contraignant davantage le joueur honnête que le pirate, les DRM font bien plus de mal que de bien ». Et Wester de prendre l'exemple de SecuROM, la protection mise au point par Sony : cela « vous protégera peut-être deux ou trois jours, mais nécessitera davantage de support logistique, gênera plus de joueurs et ne poussera finalement personne à l'achat... au contraire ».

Fredrik Wester explique avoir essayé les DRM... « il y a huit ans de cela » ! Depuis Paradox en est revenu et ne compte pas non plus sur le systèmes poussant les joueurs à être connectés en permanence. Le patron de Paradox estime que « seuls la qualité des produits, le suivi sur le long terme et l'écoute des joueurs sont à même de protéger les jeux » : reconnaissons que si ça n'a pas toujours été le cas - souvenons-nous de la sortie calamiteuse de Hearts Of Iron 3 - les choses se sont nettement améliorées à ce niveau chez Paradox... Pourvu que d'autres suivent cette voie !

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