Terminator 2 Judgment Day, MegaDrive

Terminator 2 : judgment day.

Développeur:
Editeur: Flying Edge
Année: 1992
Genre: Shoot Them All
Joueurs: 1 joueur
Support: MegaDrive (testé), SuperNes, Gamegear, Master System.



Introduction

Nous sommes en 1991 et sort sur les écrans la suite des aventures de Sarah Connor, Terminator 2. La trame du jeu suit celle du film :

En 2029, après leur échec pour éliminer Sarah Connor, les robots de Skynet programment un nouveau Terminator, le T-1000, pour retourner dans le passé et éliminer son fils John Connor, futur leader de la résistance humaine. Ce dernier programme un autre cyborg, le T-800, et l'envoie également en 1995, pour le protéger.
(Source Allociné)

Nous jouons le rôle d’Arnold Schwarzenegger, le fameux modèle T-800, revenu dans le passé pour sauver John Connor. La scène d’introduction laisse apparaître la venue du T-800 sur le parking d’un bar, entre les camions, à travers une boule laissant filer quelques éclairs. Notre robot du futur, nu comme un ver, se dirige vers le bar. Une barrière et un motard permettent de cacher la partie sensible de notre personnage bodybuildé. Censure ? A vous de voir… Mais l’important n’est pas là. Des bruits de bagarres se font entendre dans le bar, et on retrouve le T-800 habillé d’une combinaison de cuir qui ferait envi un Village People. Appuyons sur Start.





A nous de jouer ! Level One…

On commence à jouer là où la séquence d’introduction nous avait laissé le T-800. Nos premiers objectifs s’affichent : obtenir un pistolet, un fusil un pompe et l’adresse de John Connor. Des objectifs secondaires sont également donnés : trouver deux objets du futur. Leurs intérêts, compliquer un peu le jeu car vous ne pouvez pas finir la mission sans avoir trouvé toutes les boites du futur représentant des crânes de robot. Premier constat manette en main, la lenteur des déplacements. Notre robot marche lentement, très lentement. Il saute aussi bizarrement, comme s’il avait un balai de coincé quelque part. Les autres touches permettent de donner des coups de poing ou des coups de genoux quand on n’a pas d’armes. Les ennemis bikers pas contents d’avoir été tabassé essaient de vous agresser à coup de couteau, de manchettes ou de pistolets. Le jeu se déroule en plan qui scrolle à gauche et à droite, également de haut en bas selon vos déplacements. La touche « haut » permet d’interagir avec les cabines téléphoniques, les ordinateurs, etc… quand la mission l’impose, mais également de passer les portes. Le robot peut se baisser grâce à la touche « bas », lui permettant d’éviter les balles et les couteaux de nos agresseurs. Rien de bien extraordinaire.

Notre robot a une vraie manie avec les armes. Un pistolet et un fusil à pompe ne lui suffisent pas. Dans les missions suivantes, on trouve une mitraillette et un minigun. Assez pour tout faire exploser.

Level Two… GTA ?

Entre chaque mission, notre Terminator doit se déplacer vers un nouvel objectif. Plus question de tabasser ou de tuer les ennemis, le jeu passe en fausse 3D isométrique très laide et incontrôlable. La difficulté du jeu réside dans cette phase. Le contrôle des véhicules atteigne un niveau d’injouabilité rarement atteins. Les véhicules ennemis (voitures de police, bikers) sont des kamikazes qui veulent faire exploser votre voiture ou moto en tapant dedans. Les autres véhicules neutres ne vous voient pas et n’hésite pas à vous le faire comprendre. A chaque contact, votre vie diminue. Une boussole indique la position à atteindre, mais pas les routes à prendre. Si votre objectif est au nord, la boussole indiquera Nord même si il n’y a pas de routes directes. L’impossibilité de traverser le décor assez vide, manquant de détails et de couleurs, rends la tache difficile.



Graphismes et sons:

Autant le dire, ce n’est pas le plus beau jeu de la MD. Les tableaux manquent de couleurs, de détails et de profondeurs comme vous pouvez le voir avec les screenshots. Les bruitages sont insupportables. Au niveau de la musique, c’est pire ! Il n’existe que deux musiques dans tous le jeu, celle des tableaux où l’on tabasse tous le monde, et celle des phases de conduite. Au bout de cinq minutes, vous pouvez devenir fou. Un conseil, les couper.
Les personnages sont un amas de pixel. On ne reconnaît pas vraiment le gouverneur de la Californie. Les personnages rencontrées sont les bikers, les policiers, les civils, les infirmières (qui lâche des medikit n’importe quand même dans le centre commercial), les forces d’intervention, les vigils, le T-1000, Sarah Connor et dans la famille Connor, je voudrais le fils : John. Les policiers reviennent de façon infinie, ainsi que le T-1000.
Avec les différents tableaux, on a l’avantage de voir du pays : un bar, une maison, un hôpital, un centre commercial, une entreprise high-tech, et d’autres mais ca reste moche !
L’animation est minimaliste. Tous vos agresseurs ont les mêmes animations. Le T-1000 fait toujours la même chose : allonger son bras en lame afin de vous couper, se couper en deux quand on lui tire dessus, et disparaître dans une sorte de flaque quand il en a assez eu pour mieux revenir une minute plus tard. On enchaine les missions et les tableaux sans trop s’intéresser au jeu.



Si la jouabilité n’est pas fameuse, le son mauvais et les graphismes ternes, où est le fun ?

Tout explose… je m’explique. Ce qui est sympa avec notre Terminator, c’est qu’il fait tout exploser. La plupart des objets présents explosent. Les extincteurs explosent, les fenêtres volent en éclats, les écrans d’ordinateurs tombent, les tables laissent sortir des flammes… Oui… quand on tire dans une table, une poubelle, un radiateur ou une voiture, le résultat reste le même, ca pète ! Et si le T-1000 (le Terminator méchant), des policiers ou des civils passent à côté, ils prennent plein les mirettes. Et il est là le coté fun, à comparer avec le passage du Terminator dans le commissariat dans le premier Terminator de Cameron.
Mais attention, vous n’êtes pas éternel. Il faudra surveiller le niveau de votre énergie ainsi que celui de John ou de Sarah. Votre robot à une santé de 100% à chaque début de mission. Vos coéquipiers également. Seul Sarah Connor se défends, notre cher John subit les balles sans trop rien dire, mais attention à sa vie. Vous pouvez alors demander à vos camarades de rester à un certain endroit, ce qui vous évite de jouer au garde du corps. Les forces ennemies arrivent sans relâchent, à l’infini. Et quand une mission se passe dans une maison, au bout d’un certain temps, des bombes apparaissent d’elles même et explose sans crier gare. Je n’ai pas trouvé la raison mais c’est surement pour compliquer le jeu. De plus il faut signaler qu’il n’y a aucun moyen de sauvegarde. Quand vous êtes mort, vous recommencez depuis le début du jeu. Pas de continue, pas de mot de passe, rien, nada… Quand vous vous retrouvez à la fin du jeu et une bête coupure de courant se produit (véridique), vous avez envi de deux choses : étriper l’électricien qui à installé le courant chez vous et jeter la cartouche par la fenêtre.



Conclusion

Ce jeu n’est pas un bon jeu , mais son côté « Je suis une machine, je détruis tout, rien à péter… » est assez sympathique. Le graphisme est mauvais, l’animation est loin d’un Aladin sur la même machine, la musique a été fait avec des casseroles et des ustensiles de cuisines. Les bruitages sont dignes d’un jeu sorti sur Atari. Encore une licence ratée… mais on commence aujourd’hui à avoir l’habitude.

+ Tout détruire
+ Etre LE Terminator

- Graphisme
- Sons
- Jouabilité
- Animation
- Et tout le reste

Graphismes : 10
Maniement : 08
Son : 06
Scénario : 10
Durée de vie : 12

Note Globale : 12.00/20 (! Ceci est une note personnelle !)

Ceci est mon premier test! J'espère que vous avez aimé!

447ième test
Edité le 13/04/2008 à 18:31