Indiana Jones and the Fate of Atlantis

Développeur: LucasArts
Editeur: LucasArts
Année: 1992
Genre: Aventure
Joueurs: 1 joueur
Support: PC (testé), Amiga, Mac
Audio : Anglais
Sous titres : Francais



Moins d’un mois avant la sortie d’Indiana Jones et le Royaume du Crâne de Cristal, je vous propose le test d’une de ces anciennes aventures dans le monde vidéoludique : Indiana Jones and the Fate of Atlantis.



Ce jeu est sorti en 1992 par LucasArts durant sa grande période de ses jeux d’aventure basés sur le moteur SCUMM. Il fut le septième jeu conçu sur ce programme (Maniac Mansion (1987), Zak McKracken and the Alien Mindbenders (1988), Indiana Jones et la dernière croisade (1989), Loom (1990), The Secret of Monkey Island (1990), Monkey Island 2: LeChuck's Revenge (1991)). Contrairement à Indiana Jones et la dernière croisade, le scénario est original. Nous jouons le rôle d’Indy à la recherche de la cité perdue de l’Atlantide afin qu’il puisse découvrir et mettre à l’abri les technologies que les nazis veulent récupérer. Cette course poursuite vous entraine à New York, en Islande, dans les Açores, à Alger, à Monte-Carlo et pleins d’autres lieux encore qui vous changera du Benett College, là où commence notre aventure.

TATATAAAAAAA… TATATA….

Après avoir entré le code qui vous permettra de lancer le jeu, la musique de l’homme au fouet et au chapeau Fedora retentit. Le voilà, traversant une fenêtre, faisant voler le verre en éclat. Il se tourne vers le joueur et place un « Bon Jones… ». Surprise, le jeu propose les dialogues en VO et des sous titres en VF. On peut reprocher l’interprétation des acteurs mais pas l’effort que nous offre LucasArts, car cela rend l’aventure vivante. Les voix sont disponibles seulement dans la version CD. Les personnages rencontrés auront différentes nationalités qui seront marqué par l’accent très prononcé de leurs voix. Les musiques sont de bonnes qualités et agréable mais un peu en retrait pour, je pense, ne pas fatiguer le joueur lors de ces longues recherches. A chaque grande découverte importante pour le jeu, le thème musical composé par John Williams s’enclenche renforçant notre fierté et l’envie de continuer.



Les tableaux que nous propose le moteur SCUMM sont fouillés et magistralement dessiné. Cela est du principalement aux artistes de chez LucasArts qui nous ont déjà montré tous l’étendu de leurs talents avec les Monkey Island. La diversité des tableaux permet de vivre une aventure unique, la marque Indiana Jones fait très bien son travail pour le dépaysement. Le jeu n’hésite pas à nous faire passer par une jungle, puis nous envoyer juste après en pleine ville, puis dans un sous marin, dans des ruines, des grottes et des petits villages côtiers. L’animation n’est pas en reste proposant des actions variées selon les situations. Chaque tableau réussi à dégager une atmosphère unique. On peut le dire, il fait parti des plus beaux jeux sorti des studios de George Lucas.

Le système de jeu reste classique aux jeux de la firme avec sa liste d’actions et ses objets. Un système efficace, intuitif et qui a fait ses preuves.



Pour seul compagnon un fouet et un chapeau… sympa les soirées !

Vous n’évoluerez pas seul à la recherche de la cité perdue, la charmante Sophia Hapgood, médium, en communication avec un ancien atlante, vous accompagnera. Cette femme possède un caractère affirmé, ce qui ne manquera pas de faire des étincelles avec Indiana Jones et ses remarques parfois macho.

L’originalité du jeu, c’est qu’il propose différentes manières de jouer l’aventure. Tout se décidera lors de la découverte du Dialogue Perdu de Platon. Vous pouvez choisir de partir avec Sophia ce qui vous permettra de switcher avec elle pour certaines situations. Un mode solo sans Sophia donnera l’occasion de se retrouver seul face aux énigmes, et un mode action jalonnera votre aventure de plusieurs combats. Les situations rencontrées selon légèrement différentes selon le mode sélectionné. Felipe Costa vous vendra son objet qu’en présence de Sofia, vous ne partirez pas à bord du sous marin nazi en mode combat mais vous croiserez ne nombreux soldats à mettre à terre dans le désert du Sahara. Les modes de jeu ne proposent pas des fins alternatives mais juste quelques éléments différents. Dommage que les développeurs n’ai pas poussé l’idée jusqu’au bout.



Tout jeu d’aventure a obligatoirement son lot d’énigmes. Indiana Jones propose des énigmes souvent logiques. Il ne faudra pas hésiter à discuter avec les personnages rencontrés afin de connaître tout de leurs histoires et ainsi mieux faire face aux situations sous peine d’incessant aller retour. Pour ceux qui n’ont pas l’habitude des jeux LucasArts, vous n’accéderez pas à un endroit tant que vous n’avez pas les objets requis pour vous en sortir. Donc pas d’inquiétude à avoir, vous ne passerez pas à côté des objets indispensables. La difficulté du jeu résulte de la vitesse d’exécution des énigmes. Vous bloquerez surement sur quelques unes pendant un bon moment, mais gardez la tête froide. Regardez vos objets, essayez de les combiner entre eux, puis repasser bien en revu le décor afin d’être sur de ne pas avoir oublié quelque chose.
Même pour les joueurs doués, l’aventure reste longue et passionnante avec beaucoup de passages drôle et plaisant à jouer.



Conclusion

Jeu d’aventure mélangeant les phases de réflexion, d’action, de courses poursuites avec un humour et une histoire digne des films originaux, Indiana Jones and the Fates of Atlantis était le jeu à posséder en 1992. Aujourd’hui peu de ce type de jeu propose une aventure aussi complète.

+ Indiana Jones
+ L’histoire
+ Les graphismes
+ L’humour
+ La diversité des situations
+ Le choix de mode de jeu

- Certaines énigmes
- Certaines voix

Graphismes : 18
Maniement/Ergonomie : 18
Son : 17
Durée de vie : 18



464ième test
Message edité le 05/05/2008 à 16:22