Grand Theft Auto 2 - Playstation 1 -

Développeur: DMA Design
Editeur: Rockstar Games
Année: 1999
Genre: Action/aventure
Joueurs: 1 joueur
Support: Playstation 1 (format testé), PC, Dreamcast et Game Boy Color.



Prémices:
Ahhhhhhh, le rêve américain! Ce grandiloquent sentiment de puissance où tout semble possible, rien ne paraît insurmontable à qui sait se montrer et jouer avec les relations. Tout paraît si imposant, à la fois accessible et si lointain. Seulement, toute utopie peut rester au point mort si on ne s’impose pas dans les milieux côtoyés par les gros bonnets des mégalopoles aux doubles visages: tantôt idéaliste, tantôt pessimiste avec son lot de meurtres sordides, de malversations ou toutes autres incartades avec le semblant de justice encore présent!
GTA invite depuis ses débuts à connaître ce rêve dans son côté le plus violent et cruel qu’il soit! Univers corrompus jusqu’à la moelle, ambiance mafieuse dans ses moindres rouages, mise en démonstration des pêchés capitaux, il faudra se farcir les pires saloperies de la terre pour faire son chemin et plutôt éviter de faire son trou, au risque d’y finir à tout jamais!
Le premier volet a bien entendu provoqué vifs émois dans les escarcelles des associations aux secours des têtes blondes, premiers acteurs vidéoludique de la famille typique de l’époque. Pensez donc! On tue, on rackette, on brûle, on roule à fond la caisse quitte à déambuler avec ses grosses roues sur les trottoirs parfois bondés! Sans compter les dialogues parfois crus, bref le débat s’en trouve toujours relancé. L’immoralité avait bien fonctionnée avec le premier opus, alors le deuxième surenchérit-il dans ce domaine? Rockstar a-t-il décidé de faire cette fois-ci un épisode tout mimi tout plein, sans aucune violence si ce n’est des câlins trop langoureux entre cousins germains des Bisounours? Réponse à la suite de ce brûlant test.



Les Loonies Tunes:
Visiblement non! (Autant briser dès maintenant ce suspense insoutenable)
Lâché de nouveau en pleine ville inhospitalière, il faudra de nouveau effectuer les tâches de larbins que vous fourniront les gangs en ces bas lieux. Il faudra se faire un nom dans la jungle urbaine, ce qui laissera d’autres sur le carreau. Car ce seront les balles qui parleront le premier dans certaines rencontres.
Tout de suite, l’amateur éclairé du précédent volet se retrouve en terrain connu si je puis m’exprimer ainsi. Les gangs, la police, les bas-fonds sordides d’une ville croulant sous la pourriture des magouilles des institutions, on évolue dans un univers toujours aussi violent et sale. D’ailleurs, la petite cinématique de lancement du soft met de suite dans le bain (de sang) avec des vrais acteurs aux visages caricaturaux.
Comme une routine de vieux mercenaire, vos ordres de missions passent par les inaltérables cabines téléphoniques présentent un peu partout dans le paysage urbain et indiquer par une flèche directrice. Des missions vous amenant à diverses activités criminelles comme le vol de bagnoles, l’assassinat de grosses pointures ou le transport. La toute première de ces cabines vous initiera à quelques rudiments du soft.
Bien entendu, tout ne sera pas si simple puisqu’il faudra réaliser certaines de ces tâches en temps limité ou avec aux fesses une tripotée d’individus souhaitant vous liquider purement et simplement! C’est pour cela qu’il sera préférable de contenter l’ensemble des mafias présentent dans les lieux en s’occupant de leurs objectifs. Mais il se peut que vous poussiez deux gangs à une guerre de rues dans votre intérêt ou celui d’une des bandes. On dénombre 7 gangs répartis dans les 3 secteurs (Downtown, Résidentiel et Industriel), différentiables par leur habit et leur mode de transport, en voici leurs noms:
-Les Yakuzas
-Les Zaibatsus
-Les Loonies
-Les Rednecks
-Les Scientists
-Les Russes
-Les Krishnas



Grabuges Toutes Azimuts:
Très vite, vous comprendrez qu’il faudra faire plaisir à chaque gang pour éviter d’être une cible ambulante dans certains quartiers. A vous de surveiller en haut à gauche de l’écran de jeux les indicateurs de respect, de chaque gangs, en forme de barres rayées. Ceci pour éviter de se faire descendre en passant au moment de patrouille d’un gang devenu opposant à votre liberté.
L’argent reste roi, et pour en accumuler rien ne vaut la résolution de missions même s’il seras possible d’en avoir en commettant les pires forfaits de la terre comme le meurtre de civils lambdas ou la destruction au hasard de véhicules sur votre chemin! Bien entendu, les flics vaillent un minimum soit-il et chercheront à vous mettre hors d’état de nuire. Au fur et à mesure de vos méfaits, une tête de policier fera son apparition. A partir d’un certain nombre, les grands moyens seront mis à l’œuvre par la loi pour vous réprimander, barrages et tout le barda.
Tout cela reste gratuit dans l’intention, ce qui n’est pas pour rajouter un cachet supplémentaire à la polémique sulfureuse que le soft possède depuis bien longtemps.
Outre ces états de faits, citons les « destructions frénétiques » qui ne sont autres que des objectifs spéciaux dissimulés un peu partout pour glaner un petit pécule supplémentaire. Le but est simple, respecter le deal selon un temps chronométré. Par exemple, il faudra renverser un nombre de piétons déterminé, les brûler au lance-flamme ou bien encore démolir un certain nombre de véhicules au lance-roquette! La finesse n’est pas au rendez-vous… .



Vices non cachés:
La palette de véhicules est large! Entre camionnette poussive, limousine blindée, coupée sportive ou camion de glace, elles présenteront quelques différences dans leur réactivité et leur maniement même si elles se conduisent toutes pareilles. Cependant, elles encaisseront les chocs différemment et verrez quelques déformations de carrosserie même si la limite graphique ne permet pas un aperçu détaillé. Dès qu’une flammèche apparaît sur le véhicule, mieux vaut l’abandonner au risque que celui-ci explose!
La vue de dessus peut apparaître déstabilisante pour les non habitués à la série ou à ce type de caméra, mais l’ensemble passe.
Pour les armes, cela reste dans le classique, avec les pistolets, mitraillettes et autres gros calibres. Celles-ci se récupèrent dans certains endroits dissimulés ou non, ou sur le cadavre de vos ennemis! N’oubliez pas de vous procurez un gilet pare-balle, essentiel en cas missions périlleuses.
La sauvegarde se fera à l’intérieur des églises, mais à un prix (virtuel) exorbitant.
Enfin, clôturons cet écrit par nos amis les flics, très accrocheurs lorsqu’ils vous prendront au fait d’un vol, meurtre ou conduite dangereuse. Les lâcher ne sera pas forcément difficile mais ils n’auront aucune peur à vous rentrer dans le pare-choc pour vous arrêter et vous relâchez plus tard au hasard d’une rue après avoir allégé votre porte-monnaie!



Conclusion:
Certes moins clinquant que les suites de la série tant en graphismes qu’en profondeur de jeux, il n’empêche, on retrouve de nouveau la quintessence du mal au sein de ce deuxième opus. Préférez la version PC légèrement plus complète, plus travaillé et surtout gratuite.



Notes:
Graphismes:15/20
On a déjà vu beaucoup mieux sur Playstation, on a aussi parfois un peu de mal à repérer les membres de gangs parmi les badauds. Sinon, cette 2D vu de haut ne présente aucun bug, détaille correctement et varie dans ses teintes de couleurs. Un boulot … honnête!

Gameplay: 15/20
Rien de surprenant, facile à prendre en main mais trop proche dans son éventail de possibilités à celui du premier GTA.

Musique: 17/20
Une bande-son adéquate, rythmée et typique à l’univers du soft! Les bruitages demeurent correctes à part celle de la voix de vos contacts téléphoniques, irritante passée un certains cap et un certain nombre de dialogues.

Durée de vie: 17/20
Un bon paquet de missions, quelques secrets à découvrir, sans compter les quelques visites dans les environs pour assurer une durée de vie de bon acabit.

Note finale: 16/20
Peut être trop proche du premier épisode tant en concept qu’en enveloppe graphique, il n’empêche! C’est les sources du mal qu’on touche fébrilement du bout de ses grosses paluches, dans sa forme la plus brute.



Bonus:
Code de verrouillage parental (demander après l’écran titre) : WFUSDFCF
GTA 2 version PC disponible gratuitement sur le site officiel de Rockstar mis en lien (ainsi que son prédécesseur GTA 1) : www.rockstargames.com...

Vidéos du jeu:
Présentation du jeux: fr.youtube.com...
Trailer: fr.youtube.com...

Images provenant de Jeuxvidéo.com, Gamespot.com et gamepro.com

Autre test:
GTA 1: www.jeuxvideo.fr...

525Ième test
Message edité le 08/10/2008 à 16:33