Duke Nukem 3D

Développeur: 3D Realms
Editeur: Apogee
Année: 1996
Genre: FPS
Joueurs: 1 à 8 joueurs
Support: PC (testé), Amiga, Saturn, Playstation 1, Nintendo 64.


Blond, grand, fort, musclé, une paire de lunette noire, toujours une bonne phrase après avoir éventré son ennemi, c’est bien notre Duke que l’on retrouve pour un test oldies avec Duke Nukem 3D. C’est ce grand classique du jeu vidéo et révolution du FPS que je vais vous présenter.



Qui est Duke ?

Duke a été le dernier espoir de la terre dans Duke Nukem I lorsque celle ci fut sur le point de subir une extermination complète de la part d’extra terrestre pas très gentil. Dans Duke Nukem II, lors d’une interview sur les plateaux de télévision pour la sortie de son livre « Pourquoi je suis aussi génial », notre ami Duke est enlevé par des extra terrestres afin qu’il puisse récupérer son cerveau et l’implanter dans un ordinateur qui élaborera des stratégies militaires pour la conquête du monde. Mais c’était sans compter sur la détermination de Duke qui réussi à s’échapper vers la terre tout en faisant exploser leurs vaisseaux grâce à un explosif caché dans sa molaire. Il retourna sur terre à bord d’une de leurs navettes. Mais aux abords de Los Angeles, un tir atteint la navette, et notre héros a pour seul moyen de s’éjecter de celle-ci atterrissant sur le toit d’un immeuble.



Los Angeles est assiégée par des aliens mutants et votre seule idée en tête est de récupérer un arsenal de plus en plus puissant pour botter les petites fesses des envahisseurs. Duke ne restera pas seulement à Los Angeles mais voyagera jusque dans l’espace où il comprendra qu’ils veulent percer la planète bleue pour en extraire les ressources en minerai. Puis, vous visiterez la faille de San Andrea pour cesser cette exploitation minière. Pendant votre périple, vous observerez que les femmes subissent des expériences bizarres enfermées dans des cocons gélatineux. « Mais que fabriquent-ils avec nos poupées ? » Arriveront-ils à ouvrir notre planète tel une noisette ? Vous êtes le seul espoir de l’humanité, vous êtes Duke Nukem !!!

Build, le moteur qui construit…

Duke Nukem 3D est le premier jeu 3D issu de la licence Duke Nukem. Les deux premiers sont des jeux de shoot à scrolling. Son moteur 3D appelé Build est le premier à proposer aux joueurs des étages les uns sur les autres. Contrairement à Doom, Heretic ou Dark Forces, où vous pouvez simplement monter ou descendre, dans Duke Nukem 3D vous avez la possibilité de voler pour visiter des zones directement au dessus ou en dessous. Notre personnage est aussi à l’aise sur terre que sous l’eau, il peut nager et résoudre des énigmes sous marines. Encore quelque chose d’assez nouveaux pour l’époque. Une caméra à la troisième personne, des plans inclinés et un regard à 360° que ce soit vers le haut ou le bas, autant d’éléments qui nous semble normal aujourd’hui mais révolutionnaire pour l’époque.



Le jeu propose aussi un multi-joueurs jusqu’à huit, un éditeur de carte afin de créer des niveaux supplémentaires et un éditeur d’image afin d’y introduire des nouveaux éléments graphiques, de nouvelles armes ou de nouveaux monstres.

Come Get Some !

En plus des éléments nouveaux, Duke Nukem 3D propose des éléments de gameplay rendant le jeu interactif avec le décor. Des moniteurs de sécurité sont disséminés un peu partout dans chaque map permettant de voir ce qui se passe dans différentes zones. Des murs, et même des immeubles d’écroulent, les extincteurs explosent, les portent s’ouvrent et se ferment, les miroirs refletent, les chasses d’eau peuvent être tiré ou détruite, on peut même jouer au billard ou faire chanter Duke. C’est sans oublier de donner quelques billets aux strip-teaseuses qui se feront une joie de montrer leurs seins entre les tirs de mutants. C’est assez surprenant les possibilités du jeu pour son époque.



On trouve un armement assez complet pour exploser les envahisseurs : le coup de Rangers, un automatique, un fusil à pompe, une mitrailleuse portable, un lance-roquette, des grenades déclanchable avec une télécommande, des piégeurs à faisceau laser, un réducteur qui rend vos ennemis aussi petit qu’une souris pour l’écraser sous votre talon, un dévastateur et un réfrigérateur faisant tomber l’adversaire en milliers de morceaux glacés.

Les ennemies sont aussi varié que leurs tailles diffèrent : le troopers, les capitaines d’assaut, les protozoaires gélifonges (larves gluantes qui s’accroche à votre tête pour sucer le cerveau par le nez), les Pig Cops (les cochons de la police !), les véhicules de reconnaissances et de patrouilles, les enforcers, les octobrains (sorte de cerveaux volants), les seigneurs de la guerre, le petits seigneurs de la guerre, les commanders, les frelons sentinelles, les moon assault leader et l’empereur (cyclope de plusieurs dizaine de mètres de haut).

Pendant votre aventure, vous trouverez sur votre chemin des power-up réparatrices comme les medikits ou les atomes régénérants, un power-up de protection avec le gilet par balle, et un power-up particulier répondant au doux nom de stéroïdes. Parmi les cartes de sécurités qui vous permettront d’avancer, vous obtiendrez un holoduke, un Duke Nukem holographique permettant de poser des pièges aux aliens, un jet pack, tel un James Bond vous donnant accès à des zones inaccessibles à pied, des lunettes de vision nocturne pour les égouts et les couloirs sombres, un équipement de plongé pour rester plus longtemps sous l’eau et des bottes de protection pour marché dans les flux radioactif. Avec tous ses objets, on peu se rendre compte des différentes situations que l’on peut rencontrer dans le jeu.

Piece of Cake !

Le jeu est composé de trois chapitres : L.A. Meltdown, Lunar Apocalypse et Shrapnel City.
L.A. Meltdown est le premier chapitre du jeu, il vous fera voyager dans les bas quartiers de Los Angeles, avec ces six cartes dont une secrète. Tout commancera à Hollywood Holocaust pour ce mettre en bouche, pour un passage rapide vers Red Light Destrict. Vous irez dans la prison de haute sécurité de Death Row et participer au lancement d’une fusée dans The Launching Facility. Le chapitre se termine par les cavernes dans The Abyss.
Lunar Apocalypse et ses voyages spatiaux tiens en onze cartes. Vous visiterez les différentes navettes spatiales peuplées d’un grand nombre de prisonnières kidnappées.
Puis Shrapnel City, vous fais redescendre sur Terre avec également onze niveaux. Vous passerez par le sushi bar de Raw Meat et la banque dans Bank Roll.
Tous le long des niveaux, de nombreux Easter Eggs sont cachées.



Les graphismes sont très variés grâce à ces différents chapitres, même si on retrouve souvent les mêmes textures entre les cartes mais il faut signaler que les cartes sont construites avec talents. Rien qu’en seulement trois cartes, vous irez dans un cinéma porno, un sex-shop, une boite de strip-tease et une prison, un voyage au pays des merveilles. C’est sans compter les phrases de Duke qui le lui fera accéder au rang mythique des personnages de jeux vidéo les plus fun. La bande son reste très discrète mais c’est surtout le thème musical qui marquera son temps. Les bruitages sont assez complets, bruits de monstres, de machines, d’ambiance, de portes, rien bien n’extraordinaire.

What are you waiting for, Chrismas?

Je vais vous parlez rapidement du développement du jeu.

L’idée d’un Duke Nukem en 3D germa dans la tête de Scott Miller, Todd Replogle, Allen Blum et Jonathan Mendoza en 1993. Il leur manquait juste un moteur pour continuer les aventures de Duke. C’est la même année que Ken Silverman concu le moteur Build. Le moteur leurs ont plu, mais il manquait certaines caractéristiques qu’ils voulaient rajouter au moteur. Après plusieurs mois d’apprentissage des outils du moteur et de modification de celui-ci, il commença à paraître stable. Le jeu commence à être élaboré tout en montrant les différentes caractéristiques que le moteur proposait tel que la nage sous l’eau.
Début 1994, un nouveau concepteur de niveau, Richard Gray, qui a travaillé sur Doom fut embauché. D’autres personnes, artistes et producteurs, arriva dans l’équipe.
Mi-1995, le jeu est presque terminé mais il ne satisfait pas l’équipe de développement. Le jeu était trop capricieux pour le jeu en réseau car les cartes étaient trop grandes faisant descendre de trop le débit d’image, alors qu’elles semblaient parfaites pour le mode solo. Tous les plans ont été repris de zéro.
C’est vers la période de Noël 1995 qu’ils ont senti que la fin du jeu était proche. En Janvier 1996, la chasse au bug commença et les dernières retouches sont faites. Il rajouta une voix à Duke ainsi que certains éléments tel que les danseuses à pourboire. Les vingt deux niveaux doivent être finis pour la mi-avril.
La journée de test débuta le 15 Avril. Ils décidèrent pendant plusieurs jours de recommencer les tests afin de donner aux joueurs une expérience unique. Pari réussit !



Conclusion: Lucky Son of a Bitch

Duke Nukem 3D est un jeu mémorable qui marqua les joueurs par son humour décalé mais également pour ses graphismes soignées. Des adaptations très bonnes ont été faites sur différentes machines comme celle sur Nintendo 64. Sur PC, Duke connu de nombreux add-on comme Duke out in D.C. avec un voyage à Washington, Duke Nukem : Nuclear Winter, Duke Nukem : Carribean Life's a Beach, Duke Xtrem, DukeZone II.

+ Graphismes
+ Duke
+ Le nombre de niveaux
+ Le côté décalé
+ Le thème musical


- Les musiques in-game

Graphismes : 16
Maniement : 16
Son : 14
Scénario : 14
Durée de vie : 17



459ième test
Edité le 12/03/2010 à 15:08