Destruction Derby

Editeur: Psygnosis
Développeur: Reflections
Genre: Course/action
Année: 1995 (Europe et Etats-Unis); 1996 (Japon)
Joueurs: 1 à 2 en Link
Consoles: Playstation 1, Saturn, PC et Playstation Network



Prémices:
Mmmmmmmmh, c'est si bon de sentir le goudron fumé dès les débuts de l'aurore, puis rien de mieux que de froisser de la tôle en toute allégresse. Le plaisir de la carosserie fraîchement démolie n'as d'égale que les étincelles naissantes de l'embrassade torride de deux ailes renforcées en métal. Hé bien, si ces allégations correspondent au fond de votre pensée chaque fois que vous prenez votre bolide, 3 choix s'offrent à vous:
->Vous faire soigner.
->Travailler dans une casse automobile.
->Jouer à Destruction Derby.
Si vous optez pour une des deux premières solutions, vous pouvez vous arrêtez de lire ce texte et allez faire les démarches nécessaires, sinon la troisième réponse est analysée par la suite.



Après Superman et Batman:
Avant les feux de circulation tricolore, il y avait Flagman! Qui me direz-vous? Hé bien l'homme drapeau pardi! En fait, une personne assermentée par l'Etat qui régulais le trafic routier grâce à un drapeau vert dans une main et rouge de l'autre; donc dans le même but d'arrêter ou de faire continuer la route aux charmants automobilistes.
Seulement, certains coups de vents innopportuns lui faisait rabattre ses drapeaux indicateurs, ce qui provoquait des carambolages entre véhicules. Ces amoncellements métalliques provoqua chez certains l'envier de remettre ça sur des circuits; le tout coordonné par la victime initiatrice du projet, Mister Flagman!
Voilà résumé en sus l'explication décrite dans le manuel de jeux l'histoire officieuse du stock-car. La montée d'adrénaline guette? Enfournez le CD dans la Playstation pour une virée pas très touristique mais plus apocalyptique.



Détruire ou conduire, il faut choisir:
Tout d'abord, un premier choix s'offre à vous: console linkée ou non avec une autre consoeur? En somme, une possibilité de jouer sur deux télés et deux playstations, et surtout seul choix pour pouvoir jouer à deux en même temps! Il faut donc pouvoir disposer à ce moment là d'un écran supplémentaire. Ensuite, après moults temps de chargements, vous voilà face au menu principal affichant dans différents gros blocs les modes et sous-menus qui compose le soft (de gauche à droite) :
-1er bloc: Le choix du véhicule en somme. Il n'y a que 3 choix disponible, soit Rookie (possède des avantages de conduite pour les débutants), Amateur (bon compromis) et Pro (plus difficile à manier).
-2ème bloc: Le choix du circuit ou de l'arène (seulement dans les modes de jeux libres), quelques circuits peu originaux mais fun où le contact entre carrosseries sera légion (haaaaa le circuit en 8 ) et une arène (Bowl) où seul la survie et le carnage compte.
-3ème bloc: Les choix de courses, cela va de la course simple au championnat, en passant par le Time Trial ou la course aux points (dépend des dégats infligés aux concurrents).
-4ème bloc: La memory card, au cas où une sauvegarde est présente.
-5ème bloc (situé en bas à droite): Les options, avec commandes, volume et écran paramétrables.
Tout cela reste jouable seul ou à plusieurs (séparément, avec les modes ligues), d'autres modes se rajoutent si deux participants chevronnés se connectent deux consoles et donc deux télés entre elles.



Un carmageddon familiale:
Si les graphismes paraissent primitifs, n'oublions pas qu'il s'agit un des premiers jeux de la console! Les voitures sont modélisés sur le même modèle, les chocs se finissent dans une pluie de pixels mais endommagent le véhicule en tordant la carrosserie (surveillez aussi vos dégats avec le dessin affiché sur le côté droit de l'écran, plus c'est rouge, plus c'est à surveiller).
La réalisation technique pour l'époque restait assez énorme, surtout les chocs et els déformations durant le jeux. Pour le gameplay, c'est très basique avec la touche X pour accélérer, "Carré" pour la marche arrière et "Triangle" pour freiner. Les touches L1 et R1 permettent de faire pivoter la bagnole plus facilement après avoir été détourné de la route par un autre fou du volant. R2 et L2 sont affectés aux différents vues proposées durant la course (au nombre de 4).
Un peu plus de possibilités dont les dérapages notamment n'aurait pas été une sinécure. Musique techno/rock sympathique mais sans plus accompagne le carnage métallique.



Conclusion:
Présent dans les débuts de l'ère Playstation, ce jeux possède une forte étiquette sympathie auprès des joueurs malgrès les graphismes dépassés et la durée de vie faible pour le solo (peu de circuits et de voitures). Fondateur d'un genre, Psygnosis a permis à la console de se faire une place dans la communauté de joueurs, son côté fun et destruction en font un cocktail à siroter entre amis!

Notes:
Graphismes: 16,5/20
La première 3D made in Playstation a vieillis mais la dynamique des courses et le rentre-dedans donne une sensation jubilatoire fort appréciable. Par contre, faut pas être presser tant les temps de chargement sont longs et redondants.

Gameplay: 16/20
Simple, tout le monde n'aura pas de mal à comprendre la conduite, reste à s'habituer ensuite aux 3 possibilités de véhicules. De plus, un plus grand nombre de fonctions (dérapages...) aurait été fort appréciables.

Durée de vie: 17/20
Surtout en multi avec Link, mais en solo et vu le nombre de concurrents sur les circuits, vous aurez du chemin à faire avant de tous les mater à la baguette.

Musique: 15/20
Elle se révèle discrète au final mais contribue à l'ambiance que dégage le soft.

Note finale: 16,5/20
Une série né dans les débuts de l'ère de la console de Sony, il a contribué à une belle réputation à la console ainsi que pour l'éditeur, à s'y essayer après le retour du boulot, lorsque ces satanés bouchons ont encore atteint vos nerfs.

Vidéo du jeux:
Gameplay: fr.youtube.com...



Images: jeuxvidéoPC.com

335ème test
Edité le 07/11/2007 à 17:10