Courier Crisis - Playstation 1-

Développeur: New Level Software
Editeur: GT Interactive
Année: 1997
Genre: Action à guidon
Joueurs: 1 joueur
Support: Playstation 1 (format testé), Saturn.



Prémices:
La voiture est accroché à la ville comme l’est le chewing-gum sous la semelle d’une chaussure, c’est pour ainsi dire un amour haineux tant le véhicule a pris une place importante dans les déplacements mais en prend une aussi au sein des villes, ce qui n’est pas sans sources de conflits avec les autres êtres de chair ou d’acier évoluant dans le même microcosme urbain. Dans cette lutte sans pitié, le vélo, engin se nourrissant à la force des jambes et plus exactement celui de l’impulsion des coups de pédales apportée, est votre fier destrier permettant de traverser les dangereux pièges des citadins. Vous êtes coursier, sans peur et sans remords; vous n’avez pas de morale envers vos congénères et ne répondez qu’à la demande de vos patrons pour glaner la commission difficilement acquise!
Sur le papier, il apparaît comme l’enfant légitime d’un Paperboy avec l’univers violent et cruel de Road Rash. Pour s’en assurer, feuilleter la notice explicative du soft et les différentes rubriques composant la mise en bouche et la compréhension du système de jeux; le code de la route des coursiers à vélo se résume à une chose, celle que vous êtes seul face à un monde de béton sans foi ni loi qui ne vous fera absolument aucun cadeau!
Alors qu’en était-il guidon virtuel en main? Si la survie urbaine ne vous effraie pas, vous pouvez continuer la lecture des paragraphes suivants.



En chaînes et damnation:
Etant coursier de votre état, vous vous retrouvez donc à sillonner différents endroits d’une ville dangereuse afin de gagner à la sueur de vos mollets un petit pécule auprès de vos missions de transporteur de documents. Pour se faire, rechercher le client potentiel symbolisé comme à l’accoutumée dans tout les jeux par une flèche. Foncer sur lui pour prendre le colis et aller rejoindre le destinataire un peu plus loin dans les rues mal famées de cette ville pourrie par la corruption! Tout cela dans un temps imparti indiqué par un chronomètre où le temps s’exprime en 3 zones de couleurs (vert, jaune et rouge). Plus la livraison se réalisera le plus vite, plus vous remporterez de flouze! Mais si vous ratez votre mission, c’est directement le game over fataliste et l’arrêt de votre prospection!
Au commencement, les niveaux se montreront clément tant en présence de réfractaires à votre présence qu’en objectifs de paquets à livrer. Ambiance arcade oblige, la progression se fait au fil des niveaux ouverts qui, au fur et à mesure de votre progression, deviendront de plus en plus compliqués à gérer tant il faudra gérer plus d’éléments à la fois dont le nombre plus en plus conséquent de livraisons à effectuer en respectant le temps donné!
Il faudra donc éviter la populace locale et suivre les indications à l’écran pour savoir où se rendre, tout en se dépêchant face au temps défilant.



Ma petite entreprise, connaît pas la crisis:
Parmi les lieux de travail, vous vous retrouverez dans le centre administratif, la zone industrielle, les quais, China Town et la cour des miracles (un endroit où la loi de la rue prédomine). Chacun comporte en son sein une population typique et stéréotypé de la façade de l’endroit: hommes d’affaires avec leurs secrétaires au centre des affaires, ouvriers gueulards et pollutions dans l’ensemble des sens à la zone industrielle, marins bourrus sur les quais, ruelles serrées et marchandes à China Town et règlements de comptes entre bandes dans la cour des miracles.
Au fil des pérégrinations, l’argent accumulés vous permettra d’acheter de nouveau vélo aux compétences plus évoluées afin d’apporter encore plus de prise en main et pouvoir encore mieux dompter cette jungle urbaine!
Pour vous aider dans cette quête de gratifications monétaires, quelques power-ups (bonus) seront présents. On trouve un accélérateur, du temps bonus, des réparations de dégâts sur le vélo, un déstabilisateur de flics, un double saut et un pouvoir d’augmentation très légère du temps d’acrobatie. Cependant, l’obtention des bonus se réalisera en effectuant une cascade sur votre cycle par l’intermédiaire d’un tremplin de saut et des touches directionnelles, L1, L2, R1 et R2. Il est possible d’accumuler des bonus et chacun est symbolisé par un petit icône.
En fin de niveau, un récapitulatif répertoriera quelques informations comme le temps effectué, l’argent amassé ou le nombre de « piétonnicides »!



A bicyclèèèètteeeeeeeeu:
Graphiquement, on a vu beaucoup mieux sur la console même si un effort reste fourni pour caractériser chaque niveau. On retrouve le si fameux clipping, c'est-à-dire l’apparition progressive et visible d’immeubles ou d’autres objets au fur et à mesure au fond de l’image; et la grossièreté des pixels peut rebuter sous ses aspects même si cela possède un certain charme d’antan. Par ailleurs, on peut sentir dans l’animation générale un léger découpage dans les mouvements des choses mouvantes: piétons, véhicules… . Cependant les comportements remarqués reste cohérents dans l’animation. L’immersion sera plus marqué par l’ambiance sonore avec des bruitages mêlant klaxons, crissements de pneus avec trace de gomme fumante, vociférations des piétons et environnement musical de circonstance (au choix: Heavy, Industriel, Techno, Beat, Drum n’Bass et Californie du Sud).
Sinon, la palette de couleurs joue astucieusement sur l’ambiance des décors et des lieux afin de donner de la crédibilité.
En ce qui concerne le gameplay, il faudra un petit temps d’adaptation pour conduire votre bécane à pédales dans les rues sinueuses sans se prendre tout les murs ou les véhicules! Sans oublier la compréhension des différents figures. Pour flâner à bord de votre cycle infernal, la touche directionnelle haut ou « carré » permettront d’avancer, « rond » pour freiner ou reculer (appuyer deux fois pour un freinage de la dernière chance), « triangle » pour effectuer un virage serré (utile vu l’étroitesse de certaines rues) et « croix » pour réaliser un saut. Bien entendu, outre leur implication durant les sauts, les touches L1, L2, R1 et R2 permettent de filer quelques coups de poings ou de pieds à vos agresseurs!



Conclusion:
Dans une ville qui, à certains endroits, ferait passer celles des GTA pour des endroits paisibles, il faudra jongler avec la faune des villes pour survivre et remplir sa tâche. Un environnement hostile mais attirant pour qui aime suer et chercher le challenge au fur et à mesure.



Notes:
Graphismes: 14/20
On peut titiller sur ce si classique et fameux clipping qui établissait d’une présence populaire au sein des jeux de l’époque! Mais en se focalisant plus sur les décors et la variété des animations, le résultat reste concluant et appréciable même si les pixels restent grossiers toutefois.

Gameplay: 14/20
Sans réelles surprises, un petit temps d’adaptation sera nécessaire pour la compréhension des figures.

Musique: 16/20
Rythmé et en adéquation avec l’univers mauvais garçon qui règne, se faire insulter (en anglais dans les paroles) par la population locale et présente sur son passage reste un plaisir plutôt jouissif.

Durée de vie: 13/20
Esprit arcade, c’est un petit plaisir si on recherche toujours l’amélioration de son capital points sur chaque zone. Après, lorsqu’on a découvert le petit ensemble de niveaux et vu de quoi il en retournait, on peut rebuter à revenir mais une petite partie défoulatoire fait toujours du bien!

Note finale: 13,5/20
Un jeux dans la veine de Crazy Taxi version deux roues qui permet de se défouler le temps de quelques parties éparses. A essayer ne serait-ce pour son ambiance et son côté arcade assumé pleinement qui plaira aux aficionados! Il n'as pas eu gros écrits et plutôt des avis négatifs mais parfois l'abstraction de l'avis des autres peut donner une toute autre dimension à l'appréhension d'un titre, il est dispensable mais sympa pour qui est curieux!

Vidéos du jeux:
Jeux en action: fr.youtube.com...
De même: fr.youtube.com... (attention qualité très pourrie)

Images provenant de PSX.IGN.com, jeuxvidéo.com

502 Ème test
Message edité le 08/09/2008 à 14:08